5/6/2017 GOG ET MAGOG : USA INCITE LA CHINE A VENIR EN GUERRE ET PUIS CE SERA LA RUSSIE ET LES MEMBRES DE L 'ALLIANCE DE L'OTAN ???
Les États-Unis renforcent leur présence militaire en Asie
3/6/2017
Les États-Unis envisagent de renforcer leur présence militaire en Asie et dans l’océan Pacifique, c’est ce qu’a annoncé le secrétaire américain à la Défense, Jim Mattis lors d’un sommet sur la sécurité à Singapour.
L'armée américaine est déjà très présente dans le Pacifique. Les deux tiers des marines américains sont aujourd'hui positionnés dans la région. Presque 60% de la flotte des États-Unis et 55% des forces armées du pays sont massées dans le Pacifique.
Le secrétaire américain à la Défense a ensuite insisté sur le fait que Washington envisage de renforcer ses relations sur le plan défensif avec ses alliés dans la région notamment le Japon et la Corée du Sud.
Le département américain à la Défense demande toujours plus d'argent pour ce qu’il appelle « le soutien à la stabilité de la région».
Cet argent servira selon Mattis à maintenir l’influence américaine et le rapport des forces en faveur de Washington, dans cette soi-disant crise d’instabilité qui touche la région.
Le ministre américain de la Défense a également annoncé l’opposition de Washington aux activités militaires chinoises et le programme de «militarisation» de la mer de Chine.
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/index.dhtml
Pour Tillerson, la Chine doit faire davantage contre la Corée du Nord
09h59 5/6/2017 Pékin ne peut éviter ses responsabilités internationales en mer de Chine méridionale ainsi que face aux ambitions nucléaires de la Corée du Nord,
Pékin ne peut éviter ses responsabilités internationales en mer de Chine méridionale ainsi que face aux ambitions nucléaires de la Corée du Nord, a déclaré lundi le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson.
M. Tillerson, en Australie pour des rencontres bilatérales annuelles, a souligné que Washington souhaitait entretenir une relation constructive avec Pékin mais que la Chine devait prendre sa part du fardeau diplomatique.
"Nous souhaitons des relations productives", a-t-il déclaré. "Mais nous ne pouvons permettre que la Chine se serve de sa puissance économique pour s'acheter une porte de sortie face aux autres problèmes, qu'il s'agisse de militariser des îles en mer de Chine méridionale ou ne pas faire suffisamment pression sur la Corée du Nord", a-t-il poursuivi.
"Ils doivent admettre qu'un rôle grandissant en tant que puissance économique et commerciale s'accompagne aussi de responsabilités en matière de sécurité".
Le président américain Donald Trump, qui en campagne avait dénoncé la Chine à de multiples reprises, s'est tourné vers Pékin depuis son élection pour lui demander de refréner les ardeurs nucléaires de Pyongyang, dont elle est le principal allié.
Mer stratégique
Certains pays asiatiques s'inquiétaient qu'en échange, Washington ne mette la pédale douce sur les revendications territoriales de Pékin en mer de Chine méridionale.
"Les Etats-Unis et l'Australie ont réaffirmé leur engagement (envers le principe) de la liberté de navigation et de survol et des autres usages légaux de la mer, en particulier en mer de Chine méridionale et ailleurs, pour assurer le flux sans entraves des échanges commerciaux aux termes d'un ordre fondé sur le droit", a-t-il dit. "Nous sommes opposés à la construction par la Chine d'îles artificielles et à leur militarisation dans les eaux internationales".
La Chine revendique la quasi totalité de cette mer stratégique malgré les prétentions contradictoires de Taïwan et de plusieurs pays de l'Asie du Sud-Est, dont les Philippines, Brunei, la Malaisie et le Vietnam.
Elle a mené ces dernières années d'énormes travaux de remblaiement et de construction d'îlots artificiels et de bases militaires potentielles sur de minuscules récifs.
Parallèlement, les Etats-Unis et l'Australie "parlent d'une même voix en appelant la Corée du Nord à abandonner son programme illégal d'armements nucléaires", a ajouté le responsable américain.
"La Chine et d'autres partenaires régionaux doivent intensifier leurs efforts pour contribuer à la résolution de cette situation qui menace non seulement cette région mais le monde entier", a-t-il poursuivi.
Depuis début 2016, la Corée du Nord a mené deux essais nucléaires et des dizaines de tirs de missiles.
Moscou ne mettra pas son veto aux nouvelles sanctions contre Pyongyang
2/06/2017
Moscou ne mettra pas son veto au projet de résolution de Washington à l'Onu sur de nouvelles sanctions à l'encontre de la Corée du Nord pour ses programmes nucléaire et balistique, a annoncé vendredi la diplomatie russe.
"Le vote est prévu aujourd'hui et nous nous attendons à ce qu'il passe", a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Guennadi Gatilov, ajoutant que Moscou "ne se prépare pas à utiliser son droit de veto" car les inquiétudes de la Russie sur le sujet ont été prises en compte.
Washington a présenté jeudi soir à ses partenaires du Conseil de sécurité de l'Onu un projet de résolution, négocié avec la Chine, imposant de nouvelles sanctions contre Pyongyang et condamnant "dans les termes les plus forts" des essais nucléaires et balistiques menés par le régime.
Moscou avait dénoncé plus tôt une autre série de sanctions prise par Washington contre des fournisseurs du programme d'armement de la Corée du Nord, parmi lesquels deux sociétés russes.
"Une sale impression de déjà-vu"
Un autre vice-ministre des Affaires étrangères, Sergueï Ryabkov, a critiqué "une incapacité à regarder les choses de façon globale et un retour irréfléchi à une approche discréditée".
"J'ai une sale impression de déjà-vu", a-t-il ajouté, cité par l'agence de presse TASS.
La série de sanctions américaines vise six entreprises et trois individus "en réponse au développement en cours par la Corée du Nord d'armes de destruction massive et à (ses) violations continues des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies".
Elles ciblent notamment deux sociétés russes, l'entreprise Ardis-Bearings et la compagnie pétrolière russe Independent Petroleum Company, qui a livré du pétrole et pour un million de dollars de produits pétroliers à la Corée du Nord.
L'administration Trump fustige Pékin sur les droits de l'homme
4/6/2017
L'administration du président Donald Trump a fustigé la Chine dimanche sur le dossier des droits de l'homme à l'occasion du 28e anniversaire de la répression des manifestations démocratiques de la place Tiananmen.
"Les Etats-Unis considèrent que la protection des droits de l'homme est un devoir fondamental de tous les pays et nous exhortons le gouvernement chinois à respecter les droits universels et les libertés fondamentales de tous ses ressortissants", a écrit le département d'Etat dans un communiqué.
La diplomatie américaine commémore chaque 4 juin la répression par les autorités chinoises des manifestations du 4 juin 1989. Le 28e anniversaire de Tiananmen est le premier sous l'administration Trump, accusée par l'opposition démocrate et des ONG d'avoir fait passer les droits de l'homme au second plan de sa politique étrangère.
Le département d'Etat "appelle une nouvelle fois la Chine à dresser un bilan officiel de ceux qui ont été tués, détenus ou portés disparus en raison des événements du 4 juin 1989 et l'exhorte à cesser de harceler les familles qui cherchent réparation et à libérer ceux qui sont emprisonnés pour entretenir la mémoire de la place Tiananmen".
Les deux premières puissances mondiales tiennent depuis près d'une décennie chaque année vers le mois de juin leur "dialogue stratégique et économique". Les dates de la prochaine session à Washington n'ont pas encore été officiellement annoncées.
Le chef du Pentagone: "Un conflit avec la Corée du Nord serait le pire des scénarios"
29/05/2017
Pour James Mattis, secrétaire américain à la Défense, ce serait même "une catastrophe".
Après les menaces de Donald Trump contre la Corée du Nord, son secrétaire à la Défense, James Mattis, préfère calmer le jeu.
"Le pire des scénarios"
"Un conflit avec la Corée du Nord serait certainement le pire des scénarios pour un grand nombre de personnes", a reconnu James Pattis sur CBS. "Le régime nord-coréen a des centaines de pièces d'artillerie et des lance-roquettes à portée de l'une des villes les plus densément peuplées du monde, à savoir la capitale de la Corée du Sud".
"Une catastrophe"
"Ce régime est une menace pour la région, pour le Japon et pour la Corée du Sud", ajoute le chef du Pentagone. "En cas de guerre, ce sera une menace pour la Chine et la Russie. Pire, si un affrontement direct éclate et si nous ne sommes pas en mesure de résoudre cette situation par des moyens diplomatiques, ce sera une catastrophe".
Nouveau tir de missile
Pyongyang a procédé lundi à un nouveau tir de missile qui s'est abattu dans la zone économique japonaise, suscitant des condamnations des capitales étrangères dans un contexte de grandes tensions sur la péninsule. Il s'agit du troisième tir nord-coréen en trois semaines alors que de nombreuses résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU interdisent à Pyongyang de poursuivre ses programmes balistique et nucléaire, et que Washington menace Pyongyang d'une intervention militaire.
La Corée du Nord prête à lancer des missiles intercontinentaux
31/05/2017
La Corée du Nord a averti mercredi qu'elle était prête à tirer des missiles balistiques intercontinentaux (ICBM), après que Washington eut annoncé un test réussi d'interception d'un tel engin.
Les Etats-Unis ont affirmé mardi qu'un missile tiré depuis la base Vandenberg de l'US Air Force en Californie avait "intercepté avec succès un missile balistique intercontinental cible", sans charge nucléaire parce qu'il s'agissait d'un essai, lancé depuis le Reagan Test Site dans les îles Marshall, dans le Pacifique.
Programme nord-coréen
De son côté, Pyongyang multiplie les tirs de missiles dans le cadre de programmes qui visent à doter la Corée du Nord de missiles balistiques intercontinentaux susceptibles de porter le feu nucléaire sur le sol continental américain, et d'accroître ainsi sa dissuasion.
"Prêts à tirer"
"Nous sommes prêts à tirer des ICBM, n'importe où, n'importe quand, sur ordre du commandant suprême (Kim Jong-Un)", affirme le Rodong Sinmun, organe officiel du parti unique au pouvoir à Pyongyang. "Les Etats-Unis doivent savoir que notre affirmation selon laquelle nous pouvons réduire en cendres l'antre du diable avec nos armes nucléaires n'est pas une parole en l'air", ajoute le journal.
Nouveau tir de missile
Pyongyang a confirmé mardi avoir procédé la veille à un nouveau tir de missile qui s'est abattu en mer dans la zone économique exclusive du Japon, suscitant des condamnations des capitales étrangères dans un contexte de tensions sur la péninsule.
ONU
Il s'agissait du troisième tir nord-coréen en trois semaines et du 12e depuis le début de l'année, alors que de nombreuses résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU interdisent à Pyongyang de poursuivre ses programmes balistique et nucléaire, et que Washington menace le pays d'une intervention militaire.
Etats-Unis
Le porte-parole du Pentagone Jeff Davis a affirmé mardi que le test américain d'interception d'ICBM n'avait pas été mené en réponse aux récents essais de la Corée du Nord mais que, "d'une manière générale, la Corée du Nord est une des raisons pour lesquelles nous avons cette capacité".
"Discours dangereux"
"Ils continuent à faire des essais, comme ce week-end, et à utiliser un discours dangereux qui laisse entendre qu'ils pourraient frapper le territoire américain", a rappelé le représentant du département américain de la Défense.
THAAD: Moscou et Pékin menacent d’actes de représailles
13/1/2017
La Chine et la Russie ont convenu d’adopter des mesures de représailles « discrètes » en réaction à la décision de Washington d’installer le système antimissile THAAD en Corée du Sud.
L’agence de presse Xinhua se réfère à un communiqué, émis à l’issue d’une réunion sécuritaire entre Chinois et Russes, affirmant que les deux pays entendaient entreprendre des mesures de représailles, dont les détails n’avaient pas encore été annoncés, dans l’objectif de protéger leurs intérêts et de faire respecter l’équilibre stratégique dans la région.
La Chine et la Russie ont organisé, en décembre 2016, une manœuvre antibalistique conjointe en réaction aux discussions entre Washington et Séoul au sujet du déploiement du système antimissile THAAD en Corée du Sud.
Les deux pays organiseront une deuxième manœuvre du genre d’ici la fin de 2017.
Les États-Unis et la Corée du Sud ont, pour leur part, annoncé, à maintes reprises, que le déploiement du système THAAD ne représenterait aucune menace pour la Russie et la Chine. Pour justifier son installation, ils prétextent les tests balistiques de la Corée du Nord.
Rav Ron Chaya, actualités 23 mai 2017
https://www.youtube.com/watch?v=NLiI4x6WlXk
Tillerson appelle les pays du Golfe à rester unis
5/6/2017
Le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson a appelé lundi les pays du Golfe à tenter de régler leurs divergences et à rester unis après la rupture des relations diplomatiques avec le Qatar.
"Certainement, nous encouragerions les parties à s'asseoir et à parler de ces divergences", a-t-il déclaré à Sydney.
L'Arabie saoudite, l'Egypte, Bahreïn et les Emirats arabes unis ont tour à tour annoncé lundi la rupture de leurs relations diplomatiques avec le Qatar, accusé de "soutien au terrorisme", y compris Al-Qaïda, le groupe Etat islamique (EI) et les Frères musulmans.
Le Qatar a aussi été exclu de la coalition militaire arabe opérant au Yémen sous commandement saoudien. Ce séisme diplomatique est intervenu 15 jours après une visite à Ryad du président américain Donald Trump qui a demandé aux pays musulmans d'agir de manière décisive contre l'extrémisme religieux.
"Si nous avons un rôle à jouer pour les aider à affronter (leurs différends), nous pensons qu'il est important que le CCG (Conseil de coopération du Golfe) reste uni", a ajouté M. Tillerson.
Le secrétaire d'Etat américain a cependant déclaré qu'il ne s'attendait pas à ce que cette crise "ait un impact significatif, ou d'impact du tout, sur le combat uni contre le terrorisme dans la région et dans le monde".
"Toutes ces parties que vous avez mentionnées se sont montrées tout à fait unies dans le combat contre le terrorisme et contre l'EI, et l'ont exprimé le plus récemment lors d'un sommet à Ryad", a-t-il ajouté.
5/6/2017
Presque simultanément, le Bahreïn, l'Arabie Saoudite et l'Egypte ont annoncé lundi couper leurs liens diplomatiques avec le Qatar, selon plusieurs agences de presse.
Le Qatar a aussi été exclu de la coalition militaire arabe opérant au Yémen sous commandement saoudien. Ce séisme diplomatique est intervenu 15 jours après une visite à Ryad du président américain Donald Trump qui a demandé aux pays musulmans d'agir de manière décisive contre l'extrémisme religieux.
L'agence officielle saoudienne SPA a annoncé que Ryad rompait ses relations diplomatiques et fermait ses frontières avec le Qatar pour "protéger sa sécurité nationale des dangers du terrorisme et de l'extrémisme".
Un responsable saoudien a précisé que son pays "rompait ses relations diplomatiques et consulaires avec le Qatar, ferme ses frontières terrestres et maritimes ainsi que son espace aérien" avec son voisin du Golfe.
"L'Arabie saoudite a pris cette mesure décisive en raison des sérieux abus des autorités de Doha tout au long des dernières années (...) pour inciter à la désobéissance et nuire à sa souveraineté", a-t-il ajouté.
Accusation de soutien au "terrorisme"
"Le Qatar accueille divers groupes terroristes pour déstabiliser la région, comme la confrérie des Frères musulmans, Daech (acronyme en arabe de l'EI) et Al-Qaïda", a accusé ce responsable saoudien.
Egalement via son agence officielle, Bahreïn a justifié sa décision en accusant Doha d'"ébranler la sécurité et la stabilité (de son royaume) et de s'ingérer dans ses affaires" intérieures.
Au Caire, l'Egypte a également annoncé la rupture de ses relations diplomatiques avec le Qatar qu'elle accuse de soutenir "le terrorisme".
Le gouvernement du Caire a "décidé de mettre fin à ses relations diplomatiques avec l'Etat du Qatar qui insiste à adopter un comportement hostile vis-à-vis de l'Egypte", a indiqué le ministère des Affaires étrangères égyptien. Le communiqué égyptien annonce la fermeture des frontières "aériennes et maritimes" avec le Qatar.
Bahreïn et les Emirats arabes unis ont aussi rompu leurs liens avec le Qatar, que la coalition militaire arabe au Yémen a par ailleurs exclu, également pour son "soutien au terrorisme", citant explicitement dans un communiqué Al-Qaïda et l'EI, bien implantés au Yémen.
Ces développements sont un sérieux revers pour le Qatar qui, indépendamment de son rôle régional, se targue d'organiser la Coupe du Monde de football en 2022.
Trump promet de "protéger les Etats-Unis" du terrorisme
5/6/2017
Le président américain Donald Trump a décrit l'attaque du London Bridge comme "une horrible attaque terroriste" et répété que les USA feraient tout ce qui est en leur pouvoir pour traiter les coupables en justice.
"Ce bain de sang doit finir. Ce bain de sang va finir", a déclaré le président américain. "En tant que président, je ferai tout ce qui est nécessaire pour éviter que cette menace se propage jusqu'à nos côtes."
Donald Trump a affirmé qu'il allait renouveler sa résolution de "protéger les Etats-Unis et ses alliés d'un vil ennemi qui a mené la guerre contre des vies innocentes."
Donald Trump a formulé ces commentaires sur l'attaque à Londres dimanche soir lors d'un gala à Washington.
À Calais, Nice ou Paris, la "crise des réfugiés" se rappelle au gouvernement
Un nouveau décès porte à 65 le nombre de morts dans les violences au Venezuela
4/6/2017
La bataille pour la reprise de Raqa, bastion du groupe Etat islamique (EI) en Syrie, a commencé après que les Etats-Unis en ont informé la Turquie, a annoncé dimanche le Premier ministre turc Binali Yildirim.
L'annonce de M. Yildirim contredit les déclarations des Forces Démocratiques Syriennes (FDS), une alliance arabo-kurde soutenue par les Etats-Unis, qui a affirmé samedi que l'assaut serait lancé "dans quelques jours".
"L'opération de Raqa, prévue longtemps à l'avance, a commencé tard le 2 juin. Les Etats-Unis ont donné (à la Turquie) les informations nécessaires sur cette question avant l'opération", a précisé M. Yildirim aux médias locaux, dont l'agence progouvernementale Anadolu.
Le président Recep Tayyip Erdogan avait averti les Etats-Unis que la Turquie ne prendrait pas part à une opération pour reprendre Raqa, "capitale" autoproclamée de l'EI en Syrie, aux côtés des milices kurdes.
Or Washington soutient les milices kurdes des YPG (Unités de protection du peuple kurde) qui sont la principale composante des FDS.
La Turquie considère les YPG comme l'extension en Syrie du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), organisation séparatiste qui livre une sanglante lutte armée contre Ankara depuis 1984, et qui est classée "terroriste" par la Turquie et ses alliés occidentaux.
Les Etats-Unis ont commencé à livrer des armes aux YPG, mais cette décision a provoqué la colère d'Ankara. Le chef de la diplomatie turque Mevlüt Cavusoglu a appelé mercredi Washington à "revenir sur cette erreur", estimant que la livraison d'armes aux YPG était "extrêmement dangereuse".
La Turquie redoute la création d'une zone contrôlée par les Kurdes dans le nord de la Syrie, à la frontière turque. Ankara a d'ailleurs lancé une offensive terrestre dans le nord de la Syrie en août dirigée à la fois contre l'EI et les milices kurdes.
Lors d'une rencontre avec des journalistes samedi soir, le Premier ministre turc a laissé entendre que la Turquie n'hésiterait pas à s'engager plus avant, sans donner plus de détails.
"Que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur du pays, nous n'hésiterons pas à prendre les mesures nécessaires pour la sécurité de notre pays et de notre peuple", a-t-il dit, cité par l'agence Anadolu.
"Nous l'avons fait par le passé et si cela est nécessaire, nous le referons", a-t-il ajouté.
Lire aussi
La province de Deraa est l'un des derniers bastions des forces rebelles en Syrie, où elles ont perdu de vastes territoires au profit du régime.
Déclenché en mars 2011 par la répression de manifestations prodémocratie, le conflit en Syrie a fait plus de 320.000 morts et des millions de déplacés et de réfugiés, et s'est complexifié avec l'implication d'acteurs régionaux et internationaux et de groupes djihadistes sur un territoire morcelé.
L'armée russe frappe des combattants de l'EI fuyant Raqqa
1/6/2017
L'armée russe a indiqué jeudi avoir frappé des unités de combattants de l'organisation Etat islamique (EI) tentant de fuir leur bastion de Raqqa en Syrie, dont se rapprochent les forces soutenues par les Etats-Unis.
Ces frappes sur des convois de l'EI quittant Raqqa par le sud en direction de la cité antique de Palmyre ont eu lieu le 25 mai et dans les nuits du 29 et 30 mai, selon un communiqué du ministère russe de la Défense. Elles ont permis l'élimination de plus de 80 djihadistes et de dizaines de voitures et d'unités d'équipement militaire, selon la même source.
La Russie avait déjà annoncé mercredi avoir tiré depuis un sous-marin et une frégate déployés en mer Méditerranée plusieurs missiles de croisière Kalibr contre des cibles de l'EI, une première depuis novembre 2016.
L'étau se resserre autour de Raqqa
Un bataillon de combattants arabes anti-djihadistes soutenus par les États-Unis s'est rapproché mardi de la périphérie est de Raqa, principal bastion des djihadistes de l'EI en Syrie.
L'étau se resserre autour de Raqqa, mais les forces anti-djihadistes sont encore loin de pouvoir déclencher l'assaut sur la ville, le côté sud échappant encore à leur contrôle.
La Russie a lancé en septembre 2015 une campagne de frappes en Syrie en soutien au régime du président Bachar al-Assad. Une trêve a été conclue en décembre 2016 entre les forces loyales au régime et les rebelles, mais elle ne s'applique pas aux djihadistes de l'Etat islamique.
http://www.presstv.ir/DetailFr/2017/06/04/524209/La-Syrie-envoie-de-nouvelles-lettres--lONU
Damas: la coalition commet autant de crimes que Daech
4/6/2017
Le ministère syrien des Affaires étrangères a adressé, ce dimanche 4 juin, deux lettres séparées, l’une au secrétaire général de l’ONU et l’autre au président du Conseil de sécurité.
Elles signifient à leurs destinataires que les dommages causés par les raids aériens de la coalition internationale menée par les États-Unis sont aussi importants que les crimes de Daech.
À cause des frappes américaines, les infrastructures de la Syrie ont été sérieusement endommagées : les ponts, les puits pétroliers et gaziers, les barrages, les centrales électriques, les locaux gouvernementaux et privés sont les plus touchés.
Or, la coalition américaine est très loin de sa véritable raison d’être, à savoir la lutte contre le terrorisme.
La Syrie redemande au Conseil de sécurité des Nations unies de condamner les frappes illégales de la coalition américaine et le massacre des civils syriens, notamment les femmes et les enfants, ce qui est totalement contre les lois internationales et la Charte des Nations unies.
Vendredi dernier, un bâtiment résidentiel de six étages dans le quartier d’al-Jamili à Raqqa a été la cible d’une attaque meurtrière où 43 personnes ont trouvé la mort.
« Les dommages causés par les raids aériens de la coalition internationale menée par les États-Unis sont aussi importants que les crimes de Daech ; une coalition qui prétend lutter contre Daech ne vise ni les citoyens, ni les infrastructures, ni les forces de l’armée », soulignent les lettres.
Il est évident que cette coalition poursuit des objectifs bien en deçà de l’anéantissement des groupes terroristes. Avec l’affaiblissement du gouvernement et de l’armée syrienne, elle cherche à amenuiser les solutions politiques et à pérenniser une crise dévastatrice pour le Moyen-Orient.
Le mutisme de la communauté internationale face à de tels crimes n’est plus tenable et les Nations unies se doivent de les dénoncer, réaffirme le ministère syrien des Affaires étrangères.
Depuis août 2014, les États-Unis et leurs alliés ont formé une prétendue coalition internationale anti-Daech, sans l’aval de l’État syrien et contre toutes les lois onusiennes. Elle a déjà mené des frappes aériennes contre les provinces de Raqqa, Deir ez-Zor et Alep.
"Trump est en train d'attiser les conflits au Moyen-Orient"
6/6/2017
Le ministre allemand des Affaires étrangères a accusé le président américain Donald Trump d'attiser les conflits au Moyen-Orient en prenant le risque d'une nouvelle course à l'armement après la mise au ban du Qatar par ses voisins.
"Une telle +trumpisation+ des relations dans une région de toute façon en proie aux crises est particulièrement dangereuse", a fustigé Sigmar Gabriel, dans le quotidien des affaires Handelsblatt à paraître mercredi.
Le ministre estime que "les récents contrats militaires géants du président américain Trump avec les monarchies du Golfe renforcent le risque d'une nouvelle spirale à l'armement".
"C'est une politique complètement erronée et certainement pas la politique de l'Allemagne", a-t-il ajouté, selon un extrait de l'entretien diffusé mardi soir par le journal.
"Je suis très préoccupé par l'escalade dramatique et ses conséquences pour l'ensemble de la région", a ajouté le chef de la diplomatie allemande.
Lundi, l'Arabie saoudite, Bahreïn, les Emirats arabes unis, le Yémen, l'Egypte et les Maldives ont rompu toute relation diplomatique et commerciale avec le petit émirat du Qatar, accusé de "soutenir le terrorisme".
Donald Trump a également accusé le Qatar, pourtant allié des Etats-Unis, de financer les extrémistes, prenant fait et cause pour l'Arabie saoudite notamment.
Lors d'une récente visite en Arabie saoudite, le dirigeant américain avait annoncé des contrats d'armement d'un montant record de 110 milliards de dollars avec Ryad.
"On veut apparemment plus ou moins isoler complètement le Qatar et le toucher dans son existence", a accusé M. Gabriel.
Le ministre des Affaires étrangères estime que l'accord sur le nucléaire signé avec l'Iran en 2015 a permis d'éviter justement une escalade à l'armement nucléaire. "Un conflit envenimé entre voisins est la dernière chose dont on a besoin", selon lui.
Le chef de la diplomatie allemande doit recevoir mercredi son homologue saoudien, Adel ben Ahmed al-Joubeir, à Berlin.
Trump sous-entend avoir joué un rôle dans l'écartement du Qatar
?
Le président américain Donald Trump a jeté un froid sur les relations avec le Qatar mardi et instillé un doute sur l'avenir de la principale base aérienne américaine dans la région, près de Doha, où environ 10.000 militaires sont stationnés.
Dans une série de tweets mardi matin, Donald Trump a apporté un soutien tacite à l'isolement du Qatar par les pays de la région, suggérant que le petit Etat du Golfe finance l'extrémisme.
La base américaine Al-Udeid abrite également le centre de commandement des opérations aériennes américaines au Moyen-Orient, d'où sont coordonnés les raids de la coalition contre le groupe Etat islamique (EI) en Irak et en Syrie. Le Pentagone a indiqué que les opérations militaires américaines au Qatar n'étaient "pas affectées" par la crise.
Donald Trump a dit voir dans la rupture des relations diplomatiques avec le Qatar décidée par l'Arabie saoudite, l'Egypte, les Emirats arabes unis et d'autres Etats du Golfe, ce qui "pourrait être le début de la fin de l'horreur du terrorisme".
Renversement des équilibres politiques
Le président des Etats-Unis a également semblé s'attribuer un rôle dans cette mise au banc du Qatar, décidée après son voyage dans la région fin mai. "Tellement bon de voir que la visite en Arabie saoudite avec le roi et 50 pays porte déjà ses fruits", a-t-il dit sur Twitter. "Ils ont dit qu'ils adopteraient une ligne dure contre le financement de l'extrémisme et tous les éléments pointaient vers le Qatar", a-t-il ajouté.
Ces déclarations sur Twitter, si elles étaient confirmées par des actions diplomatiques concrètes, marqueraient une rupture majeure dans la politique étrangère des Etats-Unis. Et elles suscitent l'inquiétude à Washington sur un possible renversement des équilibres politiques dans la région.
Il y a quelques semaines à Ryad, Donald Trump s'affichait pourtant tout sourire avec le Cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani, en disant "nous sommes amis, nous sommes amis depuis longtemps".
Le Qatar pourrait désormais être forcé de se tourner vers Téhéran, Moscou ou Ankara pour tenter d'enrayer les dommages économiques provoqués par son isolement.
Diplomates et anciens responsables américains se disaient choqués mardi que Donald Trump prenne aussi ouvertement partie dans une dispute entre pays alliés des Etats-Unis.
Le maire de Londres opposé à la visite d'Etat de Trump au Royaume-Uni
Le maire de Londres Sadiq Khan, critiqué par Donald Trump après l'attentat de Londres, a estimé mardi que le Royaume-Uni ne devrait pas honorer l'invitation faite au président américain d'effectuer une visite d'Etat au cours de l'année.
"Je dis depuis longtemps que l'invitation de la Première ministre Theresa May à Donald Trump à faire une visite d'Etat est prématurée", a-t-il déclaré à l'AFP-TV. "Les visites d'Etat sont adressées à des dirigeants internationaux qui se sont distingués", a-t-il estimé.
"Etant donné que beaucoup de Britanniques ne sont pas d'accord avec beaucoup des politiques de Donald Trump, nous ne devrions pas avoir de visite d'Etat", a ajouté le maire de Londres, tout en précisant qu'il fallait "naturellement continuer à parler" avec le président américain.
Ce dernier a accusé sur Twitter M. Khan de prendre le terrorisme à la légère, à la suite d'une déclaration du maire de Londres demandant aux Londoniens de ne pas "s'alarmer" de voir "une présence policière renforcée" après l'attentat de samedi soir.
"Au moins 7 morts et 48 blessés dans un attentat terroriste et le maire de Londres dit qu'il n'y a 'pas de raison d'être alarmés! '", avait écrit M. Trump sur Twitter.
WONDER WOMAN (2017) - NOUVELLE Bande Annonce VF
https://www.youtube.com/watch?v=W47UiN3FaZY
WONDER WOMAN Tous Les Extraits VF du Film (2017) Gal Gadot
https://www.youtube.com/watch?v=Mu8HEn1W1Gc
WONDER WOMAN Nouvelle Bande Annonce VF (2017)
https://www.youtube.com/watch?v=CWe308Fpywg
Le Baal Chel Tov a rencontré le Messie - Rav Itshak Haviv
le 3 juin 2017
http://www.torah-box.com/dons.php
https://www.youtube.com/watch?v=ahjwzOJQVwY
Trump, l'Iran et les prophéties de la fin des temps - Rav Ron Chaya 1/2
le 8 juin 2017
https://www.youtube.com/watch?v=tPFUCUw9ets