30/5/2017 Actualités INTERNATIONALES
Theresa May déstabilisée en direct sur le thème du Brexit
La Corée du Nord évoque un tir de missile balistique réussi
Syrie, médias russes: Macron a parlé cash à Poutine
"Notre priorité absolue est la lutte contre le terrorisme"
Poutine est une "plus grande menace que l'EI", estime John McCain
Attentat à la voiture piégée à Bagdad, l'EI revendique l'attaque
Sauvetage de 34 migrants d'une embarcation en feu au large des côtes espagnoles
80% des demandes des détenus palestiniens acceptées
Attentat à la voiture piégée à Bagdad, l'EI revendique l'attaque
L'action de Trump a "affaibli" l'Occident
Les frappes aériennes américaines en Afghanistan ont triplé
121 "returnees" en Belgique en avril, dont 44 en prison TERRORISME
La veste à 51.000 dollars de Melania Trump fait jaser
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En Argentine, 300 vaches ont disparu sans laisser de traces
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Les forces irakiennes appellent les civils à fuir Mossoul
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François Fillon s'est rendu chez les juges
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Amnesty demande à Macron d'agir concernant l'homophobie en Tchétchénie
Les combats se poursuivent aux Philippines
L'impact du blanchissement de la grande barrière de corail plus grave que prévu
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Le bilan des manifestations au Venezuela grimpe à 59 morts
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La Corée du Nord a procédé à un nouveau tir de missile balistique
"L'époque où nous pouvions compter les uns sur les autres est révolue"
Un forcené tue huit personnes dans le Mississippi
Vague d'assassinats à Naples, "un vrai carnage"
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L'ayatollah Khamenei s'en prend à l'Arabie saoudite
Les auteurs de l'attaque en Egypte ont été entraînés en Libye
Les chrétiens égyptiens exécutés après avoir refusé de "renier leur foi"
Les dirigeants du G7 mettent la Corée du Nord en garde
Le G7 prêt à prendre des sanctions supplémentaires contre la Russie
L'EI revendique l'attaque contre les chrétiens en Egypte
Le niveau d'alerte terroriste au Royaume-Uni rabaissé à "grave"
Le G7 échoue à s'entendre sur le climat
Au moins 18 tués dans un attentat en Afghanistan
Les prisonniers palestiniens arrêtent leur grève de la faim
Cinq icônes des violentes manifestations au Venezuela
A Taormina, Trump résiste toujours à la pression du G7
Le Pentagone va tester l'interception d'un missile intercontinental
Attentat en Egypte: "Le sang des chrétiens doit cesser de couler"
Une infirmière du Texas suspectée d'avoir tué jusqu'à 60 bébés
Chaos en Méditerranée: des milliers de migrants en difficulté
La justice exclut d'enquêter sur le ministre Richard Ferrand
Donald Trump souhaite un joyeux ramadan aux musulmans
Attaque contre des chrétiens en Egypte : la tour Eiffel éteinte vendredi soir
Donald Trump a infligé une grave déconvenue à l'Otan
Pour sa première visite à l'Otan, le président américain Donald Trump a infligé une sérieuse déconvenue à ses alliés en refusant de s'engager explicitement en faveur de leur défense collective, accordant ainsi une apparente victoire à Vladimir Poutine, selon des analystes.
La petite histoire retiendra deux moments symbolisant le passage au siège de l'Alliance atlantique, à Bruxelles, du versatile locataire de la Maison Blanche.
D'abord quand il a écarté sans ménagement, afin de se placer au premier rang, le Premier ministre monténégrin Dusko Markovic, puis lorsqu'il a testé son jeune homologue français Emmanuel Macron lors d'une poignée de mains très virile.
La gestuelle et le ton de M. Trump à Bruxelles contrastent avec son attitude enjouée lors de son étape en Arabie saoudite, où l'hôte de la Maison blanche a engrangé des contrats mirifiques sans évoquer la question des droits de l'Homme.
Mais derrière l'image, c'est l'absence de soutien explicite à l'"article 5" de l'Otan, qui prévoit que les alliés volent au secours d'un des leurs en cas d'agression extérieure, et ses propos peu amènes sur le manque de contribution financière à l'Otan de la plupart des alliés, qui inquiètent le plus ses partenaires.
"Sérieux revers pour l'Alliance"
"Après avoir qualifié l'Otan d''obsolète', Trump devait dire ce que tous ses prédécesseurs depuis Truman ont affirmé: les Etats-Unis soutiennent sans réserve l'article 5", a twitté un ancien ambassadeur américain auprès de l'Otan, Ivo Daalder, d'origine néerlandaise.
"Il ne l'a pas fait. Et c'est un sérieux revers pour l'Alliance. Le coeur de l'Otan, c'est l'engagement inconditionnel pour la défense collective", a ajouté M. Daalder, qui préside le "think tank" Chicago Council.
C'est sous la présidence d'Harry Truman que les Etats-Unis ont forgé la victoire lors de la Seconde Guerre mondiale et établi une série d'alliances militaires en Asie et en Europe, avec comme point culminant la création de l'Organisation du Traité de l'Atlantique nord (Otan) en 1949.
Pendant sa campagne présidentielle, le milliardaire républicain avait inquiété les alliés en jugeant l'Otan "obsolète", avant d'adopter un ton plus conciliant après son investiture.
Mais depuis son intervention doctorale au nouveau QG de l'alliance, c'est l'incertitude qui domine à nouveau.
Les Européens "vont rester nerveux" quant à la volonté de Washington de venir à leur secours en cas de crise, a déclaré à l'AFP Jan Techau, un spécialiste des relations internationales à l'American Academy de Berlin.
"Cela envoie le message, tant à la Russie qu'au reste du monde, que le parapluie américain au-dessus de l'Europe est fragile", a-t-il ajouté.
L'inquiétude est particulièrement forte en Lituanie, Estonie, Lettonie et Pologne, qui comptent sur le lien transatlantique pour assurer leur sécurité, en particulier depuis l'annexion de la Crimée par la Russie en 2014.
Alors que Moscou doit faire face depuis lors à des sanctions américaines et européennes et que les alliés ont renforcé leur présence militaire sur leur flanc Est, "Poutine sera absolument ravi du refus de Trump de s'engager pour l'Article 5", estime Thomas Wright, du think tank Brookings Institution, dont le siège est à Washington.
D'autant plus que les observateurs, en se fondant sur des déclarations récentes de responsables américains, s'attendaient à ce que M. Trump profite de sa venue à Bruxelles pour rassurer ses alliés une bonne fois pour toute.
"Un vrai problème stratégique"
"La question est: Qu'est-ce qu'il a bien pu sa passer. A-t-il personnellement mis son veto? Ou ses conseillers? Ou bien tout ceci n'était-il simplement pas vrai", s'est interrogé M. Wright.
La stratégie de Trump, qui conditionne la protection américaine à une augmentation des dépenses militaires, "pose un vrai problème stratégique", estime Ian Lesser, vice-président du German Marshall Fund, un centre d'études américain.
En fait, souligne l'expert, Washington a tout à gagner à une Europe sûre et prospère. "Nous ne le faisons pas par pure bonté de coeur", a-t-il expliqué à l'AFP.
Mais M. Trump n'en a pas l'air convaincu. Il s'en est en effet aussi pris, lors d'une rencontre avec les dirigeants de l'UE, aux "mauvais" Allemands, à qui il a reproché de vendre trop de voitures aux Etats-Unis.Réunification de Chypre: l'ONU échoue à organiser une conférence
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"Les membres de l'Otan doivent remplir leurs obligations financières"
L'UE et les Etats-Unis n'ont pas de "position commune" sur la Russie
François Fillon songe à une reconversion
Un mois après sa défaite, François Fillon a disparu de la circulation. Il "prépare activement sa défense" alors qu'il doit faire face prochainement à un rendez-vous chez le juge et a l'oeil tourné vers une reconversion dans le secteur privé.
L'Otan rejoint la coalition anti-Daech
La nouvelle version de la loi Trumpcare exclurait autant d'Américains que la première
Selon le Bureau du budget du Congrès (CBO) américain, la nouvelle version du texte de la loi Trumpcare, qui doit réformer le système d'assurance santé et remplacer l'Obamacare, aurait dans les chiffres des conséquences similaires à la première version proposée et rejetée. Selon un rapport de ce Bureau, 14 millions de personnes se retrouveraient ainsi exclues de la couverture maladie dès 2018 et 23 millions en 2026.
Le précédent texte, qui avait suscité d'importants mouvements de protestations, aurait privé de couverture maladie le même nombre de personnes l'an prochain et un million de moins à l'horizon 2026, avait estimé le CBO en mars. Si la nouvelle réforme était adoptée, le nombre de personnes sans couverture maladie atteindrait 51 millions en 2026 aux Etats-Unis, contre 28 millions si la loi emblématique de la présidence de Barack Obama était maintenue en place.
Le nouveau projet de loi a été adopté de justesse par la Chambre des représentants le 4 mai et doit désormais être examiné et voté par le Sénat avant d'être promulgué.
32 milliards d'économies en moins
Son adoption permettrait, selon le CBO, de réduire de 119 milliards de dollars le déficit public américain entre 2017 et 2026, soit 32 milliards d'économies en moins qu'avec la précédente version du texte. Ce chantier législatif constitue un dossier crucial pour le président Trump qui a durement critiqué la réforme de l'assurance santé promue par son prédécesseur, promettant de l'"abroger et de la remplacer".
Surnommée Obamacare, l'Affordable Care Act de 2010 a permis de réduire à un plus bas historique le nombre de personnes sans couverture maladie aux Etats-Unis mais s'est également accompagné d'une flambée des primes d'assurance dans certains Etats.Trump promet 300 millions de dollars pour lutter contre la famine
24/05/2017
Le président américain Donald Trump a promis mercredi au pape François au cours de leur entretien au Vatican de lutter contre la famine et d'affecter une somme de 300 millions de dollars pour parvenir à cet objectif.
"Le président a renouvelé l'engagement des Etats-Unis à combattre la famine", indique un communiqué du service de presse de la Maison Blanche.
"Comme cela a été communiqué au Vatican, les Etats-Unis sont fiers d'annoncer un budget de plus de 300 millions de dollars pour lutter contre la famine, plus particulièrement au Yémen, au Soudan, en Somalie et au Nigeria", ajoute le communiqué, sans autre précision.
"Pire crise depuis 50 ans"
Selon le Programme alimentaire mondial(PAM), plus de 20 millions de personnes vivant dans des zones frappées par la sécheresse au Nigeria, au Soudan du Sud, en Somalie et au Yémen souffrent de famine ou risquent très fortement d'en souffrir dans ce qui apparaît comme "la pire crise que nous ayons vue depuis 50 ans".
Au Nigeria, le PAM arrive à faire parvenir un peu d'aide à 1,2 million de personnes mais a désespérément besoin de fonds. Et il reste 600.000 autres personnes menacées mais inatteignables près des frontières avec le Niger et le Tchad à cause du conflit en cours.
Pour éloigner le spectre de la famine au Nigeria, le PAM a besoin de 230 millions de dollars de mai à octobre.
A Genève, les Nations unies ont annoncé il y a dix jours qu'une contribution de 1,4 milliard de dollars serait nécessaire cette année pour aider 1,8 million de réfugiés qui ont fui la guerre et la famine au Soudan du Sud.Trump évoque le terrorisme: "Nous nous trouvons dans une situation terrible"
24/05/2017
M. Trump, qui était accompagné de son secrétaire d'Etat, Tex Tillerson, a affirmé, après le mot d'accueil du Premier ministre, que "nous vaincrons", en faisant référence au terrorisme, devenu un sujet de préoccupation pour l'ensemble de la communauté internationale.
"Nous avons différents problèmes à discuter, mais le numéro un est le terrorisme. Nous nous trouvons dans une situation terrible, mais nous vaincrons, a-t-il ajouté.Aucune déclaration de M. Trump n'est prévue mercredi, qui devrait prononcer un court discours lors de l'inauguration, au nouveau siège bruxellois de l'Otan, d'un monument commémorant l'invocation par l'Alliance atlantique de son article 5 - qui stipule qu'une attaque contre un membre doit être considérée comme une attaque contre tous -, au lendemain des attentats du 11 septembre 2001 à New York et Washington.
Le président américain effectue sa première visite à l'étranger depuis son investiture le 20 janvier - il s'est rendu auparavant en Arabie saoudite, en Israël, dans les Territoires palestiniens et au Vatican.Mardi 30 mai 2017
Donald Trump, président de la plus grande puissance mondiale, a rencontré mercredi le populaire pape François dans le plus petit Etat du monde, un face-à-face insolite entre deux hommes aux antipodes, conclu sur un appel à la paix.
"C'est l'honneur d'une vie de rencontrer sa sainteté le pape François. Je quitte le Vatican plus déterminé que jamais à oeuvrer pour la paix dans notre monde", a twitté le président américain juste avant de s'envoler pour Bruxelles.
Un peu tendus au début, le milliardaire et le "pape des pauvres" sont apparus plus à l'aise à l'issue de leur entretien d'une demi-heure dans la somptueuse bibliothèque des appartements pontificaux.
"C'est vraiment quelqu'un"
"Merci, merci, je n'oublierai pas ce que vous avez dit", a lancé Donald Trump en prenant congé de son hôte. Plus tard, en marge d'une rencontre avec le gouvernement italien, il s'est exclamé: "C'est vraiment quelqu'un!".
Pour sa part, le Vatican n'est pas sorti d'un bref communiqué au langage très policé, évoquant des "discussions cordiales" et "la satisfaction de bonnes relations bilatérales".
Et le pape a voulu pointer un "engagement commun en faveur de la vie et de la liberté religieuse et de conscience".
M. Trump a autorisé des entreprises à refuser de financer la prise en charge de la contraception de leurs employés, bloqué le financement d'ONG internationales soutenant l'avortement et nommé à la Cour suprême un juge conservateur étiqueté anti-avortement.
De quoi faire plaisir à la moitié conservatrice de l'électorat catholique qui a voté pour lui, mais aussi au pape. Car malgré son image de "révolutionnaire", François reste un strict gardien de la tradition sur les questions éthiques.
Mercredi, les deux hommes ont aussi échangé sur "la promotion de la paix dans le monde", dont "le dialogue interreligieux" au Moyen-Orient.
Collaboration sereine
Le Saint-Siège s'est permis seulement une vague allusion aux barrières à l'immigration, point de discorde le plus flagrant entre Trump et le pape, en souhaitant une "collaboration sereine" entre la Maison Blanche et l'Eglise catholique américaine dans son service pour la santé, l'éducation et les migrants.
De prime abord, pourtant, les sujets de dissension sont innombrables.
Le pape, pourfendeur de la prolifération des armes et du libéralisme qui exclut les plus faibles, a-t-il évoqué les contrats de 110 milliards de dollars de vente d'armement signés samedi à Ryad ou les coupes budgétaires prévues aux Etats-Unis dans les programmes sociaux ? Ou encore la question du changement climatique ? Mystère.
Livres de Martin Luther King
Le président républicain a offert au pape les cinq livres écrits par Martin Luther King, dont l'un signé de la main du prix Nobel de la paix.
François a pour sa part remis à M. Trump un médaillon symbole de paix. "Je vous le donne pour que vous soyez un instrument de paix", a-t-il expliqué.
"On a bien besoin de paix", a glissé le président septuagénaire.Avec ce rendez-vous, le président américain clôture son tour des trois grandes religions monothéistes, après un discours sur l'islam en Arabie saoudite et une visite au mur des Lamentations à Jérusalem.
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