31/5/2017 Actualités INTERNATIONALES
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Mousson au Sri Lanka: le bilan s'alourdit à 180 morts
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Tempête à Moscou, treize morts
30 mai 2017 - Article syndiqué du site CatNat, catastrophes naturelles
Des inondations font 7 morts dans le Nord-Est du Brésil
Sept personnes ont trouvé la mort et 48.000 autres ont été déplacées par des inondations survenues dans la région du Nordeste au Brésil. Dans l'Etat de Pernambouc, qui est le plus affecté, deux personnes ont été tuées et 44.000 autres ont été (...)
30 mai 2017 - Article syndiqué du site CatNat, catastrophes naturelles
Violents orages venteux sur la région de Moscou (Russie) : 16 morts
16 personnes ont été tuées et 200 autres ont été blessées en raison d'orages accompagnés de vent violents qui ont brièvement frappé Moscou et sa région, déracinant des centaines d'arbres. Le Comité d'enquête russe a ajouté dans un communiqué que 11 personnes sont mortes à Moscou même et 5 autres dans les (...)
29 mai 2017 - Article syndiqué du site CatNat, catastrophes naturelles
Inondations de printemps dans le Sud-Ouest de la Russie
Après la fonte de la neige, de fortes pluies sont tombées sur le Sud-Ouest de la Russie provoquant la crue et le débordement de plusieurs cours d'eau. Au cours des 72 dernières heures, les municipalités proches de Stavropol, ont subi des inondations (...)
29 mai 2017 - Article syndiqué du site CatNat, catastrophes naturelles
Fortes pluies et inondations à Abidjan (Côte d'Ivoire) : 8 morts
La saison des pluies qui a démarré en Côte d’Ivoire a déjà fait ses premières victimes, dans le district d’Abidjan, où on déplore huit morts suite à des inondations ayant occasionné d’importants dégâts matériels, dont l’effondrement de constructions et empêché la circulation dans plusieurs communes de la (...)
29 mai 2017 - Article syndiqué du site CatNat, catastrophes naturelles
La foudre fait 29 morts dans l'Etat indien du Bihar
De violents orages accompagnés de fortes pluies et d'une activité électrique intense ont touché l'état indien du Bihar. 9 districts de l'état ont été particulièrement touchés. 29 personnes ont été tuées et une vingtaine d'autres blessées par la (...)
29 mai 2017 - Article syndiqué du site CatNat, catastrophes naturelles
Violents orages de grêle dans 13 états américains
Plus de 100 municipalités réparties dans 13 États ('Arkansas, Colorado, Illinois, Indiana, Iowa, Kansas, Kentucky, Nouveau-Mexique, l'Ohio, l'Oklahoma, le Tennessee, le Texas et la Virginie.) ont subi de violents orages accompagnées de chutes de grêle massive, de fortes pluies et de petites tornades (...)
29 mai 2017 - Article syndiqué du site CatNat, catastrophes naturelles
Une petite tornade cause des dégâts dans l'Est du Tennessee
Une petite tornade qui accompagnait des orages ont balayés l'Est de l'état du Tennessee causant des dommages matériels. Dans le comté de Putnam, la ville de Cookeville a vu des lignes électriques et des arbres abattus et des routes (...)
29 mai 2017 - Article syndiqué du site CatNat, catastrophes naturelles
Un petit incendie de broussaille contraint à des évacuations au Nord de Los Angeles (USA)
Un petit incendie de broussaille alimenté par des vents soutenus a parcouru une dizaine d'hectares dans une zone habitée près de Brentwood dans l'état de la Californie. Plusieurs habitations menacées par les flammes ont été évacuées.
29 mai 2017 - Article syndiqué du site CatNat, catastrophes naturelles
Inondations dans le Nord de la province canadienne du Manitoba
Après deux épisodes de blizzard en mars, la ville de Churchill, dans le nord de la province canadienne du Manitoba, est frappée par des inondations. Les intempéries ont endommagé le chemin de fer qui relie la communauté et le sud de la (...)
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/index.dhtml
Il y a 50 ans éclatait la guerre israélo-arabe, les "Six Jours"
31/05/2017
Le lundi 5 juin 1967, l'aviation israélienne détruit en quelques heures la quasi-totalité des avions de combat égyptiens: en s'assurant rapidement la maîtrise du ciel, les Israéliens remportent pratiquement la guerre dès le premier des "Six Jours".
© ap. © ap. © afp. © afp. © afp. © ap. © afp. © afp. © ap. © ap. A 07H24 locales, un flash de Tel-Aviv annonce que les Egyptiens ont attaqué Israël avec tanks et avions dans le sud du pays. Puis un communiqué officiel israélien précise que de violents combats ont commencé et que les forces israéliennes ont contre-attaqué. Les sirènes retentissent à Tel-Aviv et l'alerte est déclenchée dans d'autres villes du pays.
"Agression" israélienne
La plupart des historiens estiment maintenant que l'aviation israélienne a en fait ouvert les hostilités en pilonnant les bases aériennes du Caire et de la zone de Suez. A 08H12, la radio du Caire interrompt ses émissions pour déclarer: "Les forces israéliennes ont commencé ce matin leur agression contre nous". Des explosions sourdes, puis fortes et rapprochées sont entendues au Caire, où les sirènes d'alerte retentissent aussi.
Mobilisation générale
En Israël, les réservistes sont mobilisés. Au Caire, les aéroports civils sont fermés et l'état d'urgence est décrété sur tout le territoire. Les blindés israéliens progressent vers le sud et enfoncent les lignes égyptiennes jusqu'à l'intérieur du Sinaï.
Syrie
En Syrie, Radio-Damas arrête ses programmes pour déclarer qu'Israël a attaqué l'Egypte. Peu après 10H00 locales, la Syrie annonce que son aviation a commencé le bombardement des positions israéliennes.
Jordanie, Soudan, Irak, Algérie
En même temps, la Jordanie impose la loi martiale et place ses forces armées sous commandement égyptien, avant de déclarer la guerre à Israël en début d'après-midi. Le Koweït, le Soudan et l'Irak entrent en guerre, suivis par l'Algérie et le Yémen et ultérieurement l'Arabie saoudite.
Bataille de rue à Jérusalem
A Jérusalem, la bataille de rue éclate entre secteurs jordanien et israélien. Puis, les hostilités s'étendent aux frontières israélo- jordanienne et israélo-syrienne. Sur le front israélo-jordanien, de violents combats s'engagent dès les premières heures de la guerre.
Raids sur Israël
L'aviation syrienne effectue plusieurs raids sur Israël, notamment contre Haïfa, tandis que l'aviation israélienne attaque à plusieurs reprises l'aéroport de Damas.
Vives préoccupations internationales
En Egypte comme en Israël, on ne doute pas de la victoire. Dans les pays arabes, où abondent les communiqués victorieux, l'enthousiasme est à son comble. Mais l'émotion est vive dans le monde entier. Le pape Paul VI demande que Jérusalem soit déclarée "ville ouverte". Le Conseil de sécurité de l'ONU est convoqué d'urgence, et le président américain Lyndon Johnson demande aux belligérants de l'aider à obtenir un cessez-le-feu.
Zone de Gaza
En s'emparant de la localité de Khan Younès, dans la zone de Gaza, les troupes israéliennes prennent, comme dans un filet, les forces égyptiennes et palestiniennes de ce secteur, écrit dans la soirée un envoyé spécial de l'AFP. Selon lui, Israël assure ainsi la sécurité du flanc occidental de son armée, aux prises plus au sud avec une grande partie de l'armée égyptienne.
Sévères pertes arabes
Dans la nuit, le Premier ministre israélien Levi Eshkol déclare dans un discours au Parlement que tous les combats se déroulent sur le territoire égyptien et dans le Sinaï. Il affirme qu'Israël a infligé de sévères pertes aux aviations égyptienne, syrienne et jordanienne.
Aviation arabe décimée
Tel-Aviv annonce à minuit avoir mis hors de combat l'aviation égyptienne: 400 avions, dont 300 égyptiens et 50 syriens, ont été abattus dès le premier jour. C'est dans les airs que s'est décidée l'issue de ce conflit.La Corée du Nord prête à lancer des missiles intercontinentaux
31/05/2017
La Corée du Nord a averti mercredi qu'elle était prête à tirer des missiles balistiques intercontinentaux (ICBM), après que Washington eut annoncé un test réussi d'interception d'un tel engin.
Les Etats-Unis ont affirmé mardi qu'un missile tiré depuis la base Vandenberg de l'US Air Force en Californie avait "intercepté avec succès un missile balistique intercontinental cible", sans charge nucléaire parce qu'il s'agissait d'un essai, lancé depuis le Reagan Test Site dans les îles Marshall, dans le Pacifique.
Programme nord-coréen
De son côté, Pyongyang multiplie les tirs de missiles dans le cadre de programmes qui visent à doter la Corée du Nord de missiles balistiques intercontinentaux susceptibles de porter le feu nucléaire sur le sol continental américain, et d'accroître ainsi sa dissuasion.
"Prêts à tirer"
"Nous sommes prêts à tirer des ICBM, n'importe où, n'importe quand, sur ordre du commandant suprême (Kim Jong-Un)", affirme le Rodong Sinmun, organe officiel du parti unique au pouvoir à Pyongyang. "Les Etats-Unis doivent savoir que notre affirmation selon laquelle nous pouvons réduire en cendres l'antre du diable avec nos armes nucléaires n'est pas une parole en l'air", ajoute le journal.
Nouveau tir de missile
Pyongyang a confirmé mardi avoir procédé la veille à un nouveau tir de missile qui s'est abattu en mer dans la zone économique exclusive du Japon, suscitant des condamnations des capitales étrangères dans un contexte de tensions sur la péninsule.
ONU
Il s'agissait du troisième tir nord-coréen en trois semaines et du 12e depuis le début de l'année, alors que de nombreuses résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU interdisent à Pyongyang de poursuivre ses programmes balistique et nucléaire, et que Washington menace le pays d'une intervention militaire.
Etats-Unis
Le porte-parole du Pentagone Jeff Davis a affirmé mardi que le test américain d'interception d'ICBM n'avait pas été mené en réponse aux récents essais de la Corée du Nord mais que, "d'une manière générale, la Corée du Nord est une des raisons pour lesquelles nous avons cette capacité".
"Discours dangereux"
"Ils continuent à faire des essais, comme ce week-end, et à utiliser un discours dangereux qui laisse entendre qu'ils pourraient frapper le territoire américain", a rappelé le représentant du département américain de la Défense.La révolte gronde au Maroc
"Il ne faut pas inventer des menaces imaginaires de la Russie"
Le gérant du Casa Nostra condamné pour avoir vendu une vidéo des attentats
Une deuxième station belge en Antarctique?
La France traque les djihadistes belges et français à Mossoul
Le directeur de la communication de la Maison Blanche a démissionné
L'avocat de Trump refuse de collaborer avec le Congrès
31/05/2017
L'avocat personnel du président américain Donald Trump ne va pas coopérer avec l'enquête menée par une commission du congrès sur les liens entre la Russie et la campagne électorale américaine, rapportent les médias américains mardi.
Michael Cohen © ap.
L'avocat Michael Cohen a affirmé qu'il ne collaborerait pas avec les demandes des panels sur les renseignements des deux chambres du Congrès américain qui sont "mal écrites, très générales et auxquelles il est impossible de répondre", selon le média ABC News.
Ingérence russe
Plusieurs enquêtes au congrès cherchent à déterminer si il y a eu une interférence russe dans les élections présidentielles américaines et des liens possibles entre les associés de Donald Trump et Moscou.Le président brésilien va être interrogé par les enquêteurs
La Cour suprême fédérale (STF) du Brésil a donné son feu vert mardi pour que le président Michel Temer puisse être interrogé dans le cadre des enquêtes pour corruption le visant et qui ont déclenché une tourmente politique dans le pays.
Rapporteur de l'opération "Lavage-Express" au STF, le juge Edson Fachin a ordonné que l'interrogatoire soit "effectué par écrit", selon un communiqué de la plus haute juridiction du pays, précisant que M. Temer aura 24 heures pour répondre aux questions formulées par les enquêteurs.
"Lavage-Express"
L'opération "Lavage-Express", lancée il y a trois ans, a révélé un vaste réseau de corruption orchestrée par des entreprises du bâtiment pour truquer systématiquement les marchés publics, notamment ceux du géant pétrolier étatique Petrobras. Cette enquête tentaculaire a déjà mis des dizaines de chefs d'entreprise et politiciens de tous bords sous les verrous.
Temer sur un siège éjectable
Un an après avoir succédé à Dilma Rousseff (gauche), destituée pour maquillage des comptes publics, le mandat de Michel Temer ne tient pourtant qu'à un fil depuis la révélation il y a deux semaines d'un enregistrement compromettant dans lequel il semble donner son accord pour acheter le silence d'un ex-député aujourd'hui en prison.
Au bord de la destitution
Visé par une enquête pour corruption passive et obstruction passive, Michel Temer fait aussi l'objet de plusieurs motions de destitution déposées au Parlement. Mais le chef de l'État refuse catégoriquement de démissionner et a réitéré sa ferme intention de maintenir le cap des réformes visant à sortir le pays de la récession. Son destin pourrait aussi être scellé par le Tribunal supérieur électoral (TSE), qui juge à partir du 6 juin des irrégularités dans le financement de la campagne de 2014 menée au côté de Mme Rousseff.
Crise brésilienne
Touchés de plein fouet par la crise et un taux de chômage supérieur à 14%, les Brésiliens sont exaspérés par les scandales à répétition qui éclaboussent la classe politique, dont plusieurs ministres de M. Temer.
Un ministre d'Etat chargé de sortir les Pays-Bas de l'impasse politique
Explosion d'une voiture piégée à Kaboul: 64 morts
Juncker avoue une "négligence" dans le scandale LuxLeaks
Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, mis en cause dans le scandale LuxLeaks, a admis mardi avoir "négligé" de faire en sorte que la concurrence fiscale soit "équitable" quand il était Premier ministre du Luxembourg.
"Je suis en faveur de la concurrence fiscale, mais elle doit être équitable et ne l'a pas toujours été", a-t-il déclaré lors d'une audition devant des eurodéputés qui l'ont mis sur le grill, concédant avoir "négligé cette dimension" dans le passé.
Pour la deuxième fois, M. Juncker était invité à s'exprimer devant la commission parlementaire d'enquête sur le blanchiment de capitaux, l'évasion fiscale et la fraude fiscale (PANA) du Parlement sur les initiatives de sa Commission pour lutter contre l'évasion fiscale, mais aussi sur sa politique en la matière lorsqu'il était Premier ministre du Grand-Duché, entre 1995 et 2013.
"Pas l'architecte" mais "politiquement responsable"
En novembre 2014, alors qu'il venait de prendre la tête de la Commission, le scandale "LuxLeaks" avait terni son entrée en fonction.
Les documents divulgués avaient mis en lumière un système d'évasion fiscale à grande échelle et particulièrement le rôle joué par le Luxembourg, à une époque où M. Juncker était à la fois Premier ministre et ministre des Finances.
"Je ne suis pas l'architecte" du système, "mais je suis politiquement responsable", avait concédé l'intéressé peu après ces révélations.
"Parfois, quand vous êtes à l'étranger, des gens qui seraient intéressés par la possibilité de venir au Luxembourg vous posent des questions", a-t-il développé mardi.
"Mais je n'ai jamais été impliqué dans un arrangement en particulier", "je n'ai jamais discuté d'une mesure fiscale avec une entreprise", a-t-il ajouté, précisant que les arrangements (ou rescrits) fiscaux étaient négociés par les entreprises "avec les autorités fiscale du Luxembourg, pas les ministres".
Juncker, "un symbole catastrophique pour l'UE"
"C'est un principe clair au Luxembourg, mais pas partout dans l'Union européenne", a-t-il poursuivi.
"Juncker est un symbole assez catastrophique pour l'Union européenne. Il symbolise la duplicité, il symbolise le fait que l'Union est très orientée pour protéger les intérêts des multinationales", a déclaré mardi à l'AFP l'eurodéputée écologiste Eva Joly, présente lors de l'audition.
Si un accord fiscal procure un avantage à une entreprise et restreint la concurrence, il peut être assimilé à une aide d'Etat par l'UE, qui le considère alors comme illégal.
Le Grand-Duché est ainsi sous le coup de plusieurs enquêtes de la Commission pour aides d'Etat, par exemple sur le traitement fiscal d'Amazon et de McDonald's.
Selon l'eurodéputé Sven Giegold, l'un des membres de la commission Panama, l'Allemagne, le Danemark, l'Espagne, la France, la Grande-Bretagne, l'Italie, les Pays-Bas, le Portugal et la Suède ont ainsi perdu plus de 300 millions d'euros de revenus fiscaux entre 2005 et 2016.Édouard Balladur mis en examen dans l'affaire Karachi
SAUVEGARDERÉdouard Balladur a été mis en examen par la Cour de justice de la République (CJR) dans le volet ministériel de l?affaire Karachi, soupçonné d'avoir financé une partie de sa campagne présidentielle de 1995 grâce à des rétrocommissions sur des contrats d'armement, a-t-on appris mardi de source proche de l'enquête.
Entendu lundi par la commission d'instruction de la CJR, Édouard Balladur, 88 ans, a été mis en examen pour "complicité d'abus de biens sociaux et recel", a précisé cette source à l'AFP, confirmant une information du Canard enchaîné.
L'enquête sur l'attentat de Karachi en 2002 (15 morts, dont 11 Français) avait conduit les juges sur la piste d'un financement occulte présumé, dont aurait bénéficié l'ancien Premier ministre, alors candidat à la présidentielle de 1995, en marge de la signature d'un contrat d'armement avec le Pakistan en 1994.Ingérence, homosexuels persécutés: "Aucun fait concret", selon Lavrov
SAUVEGARDERUne centaine de migrants sont toujours portés disparus en Méditerranée
SAUVEGARDERRajoy témoignera au procès d'un réseau de corruption le 26 juillet 2017
30/05/2017
ESPAGNE Le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, devra se rendre au tribunal le 26 juillet pour témoigner dans le procès d'un réseau tentaculaire de corruption ayant impliqué son parti, a annoncé mardi la justice.
Bien qu'il ne soit pas mis en cause dans l'affaire, Mariano Rajoy sera le premier président du gouvernement en exercice à comparaître devant un tribunal.
Les juges de l'Audience nationale, haut tribunal chargé notamment des affaires de corruption, ont décidé de "citer le témoin M. Mariano Rajoy Brey le 26 juillet 2017 à 9h30 à comparaître devant le tribunal à son siège de San Fernando de Henares", non loin de Madrid, selon la décision de justice consultée par l'AFP.
Mariano Rajoy devra témoigner dans le procès du tentaculaire réseau "Gürtel" de détournement de fonds publics, dirigé par l'homme d'affaires Francisco Correa. Ce dernier a avoué avoir payé des dessous de table et offert des cadeaux à des membres du Parti populaire (PP, conservateur) de M. Rajoy pour remporter des marchés publics.Le directeur de la communication de la Maison Blanche a démissionné
Trump accuse l'Allemagne d'être "très mauvaise pour les Etats-Unis"
Le président américain Donald Trump a accusé l'Allemagne d'être "très mauvaise pour les Etats-Unis" sur le plan des relations commerciales et militaires dans un tweet matinal mardi, après les critiques de Berlin sur le partenariat amoindri entre l'Europe et les Etats-Unis.
"Nous avons un ENORME déficit commercial avec l'Allemagne, en plus elle paye BIEN MOINS qu'elle ne le devrait pour l'Otan et le secteur militaire. Très mauvais pour les USA. Ca va changer", a écrit sur Twitter Donald Trump, rentré ce week-end à Washington après une première tournée à l'étranger qui l'a notamment mené en Europe.
Pratiquement en même temps à Berlin, la chancelière allemande a jugé "extrêmement important" que l'Europe devienne un "acteur qui s'engage à l'international" notamment en raison de l'évolution des Etats-Unis sous Donald Trump lors d'une conférence de presse.
Dimanche, elle avait jugé à la suite d'un G7 très difficile que les Européens ne pouvaient plus totalement compter sur les Etats-Unis de Donald Trump. Son ministre des Affaires étrangères Sigmar Gabriel est allé plus loin lundi, estimant que les actions du président américain Donald Trump avaient "affaibli" l'Occident et accusé la politique des Etats-Unis d'être contraire "aux intérêts de l'Union européenne".
Donald Trump est rentré à Washington samedi après son premier voyage international qui l'a mené en Arabie saoudite, Israël, puis en Belgique pour un sommet de l'Otan et en Italie pour une rencontre très difficile du G7.Merkel veut que l'Europe devienne un "acteur" diplomatique engagé
Angela Merkel a jugé mardi "extrêmement important" que l'Europe devienne un "acteur qui s'engage à l'international" notamment en raison de l'évolution des Etats-Unis sous Donald Trump, tout en qualifiant de "primordiale" la relation transatlantique.
"La relation transatlantique est d'une importance primordiale" mais dans le contexte actuel "il y a encore plus de raisons pour lesquelles nous devons en Europe prendre notre destin en main", a-t-elle dit lors d'une conférence de presse.
Six personnes soupçonnées de faciliter le départ vers l'Irak et la Syrie arrêtées
Enquête en cours sur les assistants parlementaires de certains eurodéputés
Le parquet de Paris a ouvert le 22 mars une enquête préliminaire pour "abus de confiance" sur des soupçons d'emplois fictifs parmi des collaborateurs d'eurodéputés. Cette enquête a démarré à la suite d'une dénonciation d'une eurodéputée FN, Sophie Montel.
Selon Le Parisien, la justice étudie les cas de 19 eurodéputés de droite, de gauche et écologistes, parmi lesquels Mme de Sarnez, et d'une trentaine d'assistants.
Les députés européens de droite Brice Hortefeux et Jérôme Lavrilleux font également partie des parlementaires concernés par l'enquête ouverte après des accusations du Front national sur d'éventuels emplois fictifs d'assistants au Parlement européen, a affirmé mercredi une source proche du dossier confirmant une information du Parisien.
Une enquête similaire vise déjà des eurodéputés FN, dont Marine Le Pen, accusés par le Parlement européen d'avoir versé frauduleusement des salaires d'un montant de près de cinq millions d'euros à des assistants parlementaires entre 2012 et 2017.
Plainte
La ministre des Affaires européennes Marielle de Sarnez a porté plainte mardi pour "dénonciation calomnieuse" contre l'eurodéputée du Front national Sophie Montel qui a fait état de soupçons d'emplois fictifs visant des assistants d'eurodéputés, dont une ex-collaboratrice de Mme de Sarnez.
"Je saisis le procureur de la République d'une plainte en dénonciation calomnieuse contre Mme Sophie Montel (FN)", a tweeté Marielle de Sarnez. Le parquet de Paris a ouvert une enquête à la suite du signalement de l'eurodéputée FN portant sur une vingtaine d'élus, avait révélé le 4 avril l'AFP.
Marielle de Sarnez a affirmé lundi soir dans un communiqué transmis à l'AFP que le contrat de travail de son assistante parlementaire a été, "comme celui de tous (ses) assistants, validé et approuvé par le Parlement européen, encadré par des règles européennes bien plus strictes que les règles en vigueur en France".
Cette assistante basée en circonscription étant par ailleurs élue locale, "sa situation a été déclarée et vérifiée par le Parlement européen", a ajouté Mme de Sarnez qui assure que le travail en question "a été accompagné de rapports d'activité réguliers et consultables".
Dénonciation du FN
Le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner a estimé mardi que cette enquête était le fruit d'une dénonciation "calomnieuse" du Front national. "Il faut lever tout doute sur cette dénonciation, dont je suis convaincu qu'elle est calomnieuse", a déclaré M. Castaner sur LCI. "C'est quand même le Front national qui fait une lettre. A une époque, on avait des lettres anonymes, là au moins, elle est signée", a-t-il ajouté, notant qu'à la suite de cette lettre "immédiatement, la justice européenne étudie cette demande", ce qui est "légitime".
M. Castaner a notamment fait valoir qu'à la différence du FN, visé par une enquête similaire, "on n'a pas des gens qui travaillaient pour un appareil politique, on a des gens qui travaillaient en circonscription électorale". La nouvelle ministre des Affaires européennes "Marielle de Sarnez précise: la collaboratrice dont on parle travaillait", a-t-il insisté, alors que Mme de Sarnez a démenti lundi soir toute irrégularité dans l'emploi de son assistante.
Le porte-parole a plaidé pour "une égalité de traitement sur l'enquête" avec le parti de Marine Le Pen, se disant convaincu que "si Marielle de Sarnez était convoquée par la justice, elle s'y rendrait", ce qui est "une vraie différence avec le Front national".Près de 30 morts dans deux attentats successifs à Bagdad
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Crédit Suisse écope d'une lourde amende à Singapour
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SAUVEGARDERL'office anti-fraude de l'UE "inondé" par les enquêtes internes
31/05/2017
L'Office anti-fraude européen, l'Olaf, est "inondé" de cas portant sur des employés et membres des institutions européennes, notamment le Parlement européen, a affirmé mercredi son directeur-général, à l'image de l'affaire des assistants parlementaires du Front national (FN) français.
"L'an passé, le département en charge des dossiers internes a été inondé", a déclaré le patron de l'Olaf, Giovanni Kessler, lors de la présentation du rapport annuel de l'agence à Bruxelles.
En 2016, sur les 272 enquêtes finalisées, 34 portaient sur des employés de l'UE ou des membres des institutions, et 25 ont fait l'objet de recommandations de la part de l'Olaf, qui ne peut prendre directement des sanctions.
Il y a encore 47 investigations en cours, a précisé M. Kessler, "la plupart d'entre elles en lien avec le Parlement".
Marine Le Pen: l'un des cas les plus médiatisés
L'un des cas les plus médiatisés est celui des assistants parlementaires du FN français. L'Olaf a considéré que l'eurodéputée Marine Le Pen, cheffe de la formation d'extrême droite et candidate malheureuse à l'élection présidentielle, avait indument touché des sommes du Parlement pour rémunérer une assistante, un emploi jugé fictif.
L'office a ainsi recommandé à l'institution de recouvrer la somme d'environ 300.000 euros, avis que cette dernière a décidé d'appliquer au printemps 2017.
La déferlante d'informations sur des cas présumés suspects auprès de l'Olaf découle d'un "jeu de la loi du talion", où les parlementaires sous le coup d'une enquête désignent des collègues d'hémicycle qu'ils estiment opérer de la même façon.
Un changement des règles internes?
"Nous avons d'ores et déjà transmis au Parlement une recommandation administrative (...) Peut-être que les règles internes devraient être changées pour laisser moins de marges de manoeuvres" aux parlementaires, a observé M. Kessler.
Au total en 2016, l'Olaf a clôturé 272 dossiers, en a ouvert 219, et a émis 346 recommandations aux autorités concernées dans les Etats membres. Les fraudes constatées par l'Olaf auraient ainsi coûté 631 millions d'euros au budget de l'UE (qui était de plus de 136 milliards d'euros en 2016).
L'office s'est par ailleurs penché sur l'énorme cas du scandale des "Panama papers", quelque 11,5 millions de documents dévoilés par un consortium de journalistes portant sur le recours massif à des sociétés offshore dans un but d'évasion fiscale.
L'Olaf a étudié des "téraoctets de données" à la recherche de personnalités membres d'institutions européennes, à des postes de direction ou dans des catégories d'employés considérées "à risque" (comme des administrateurs budget ou des auditeurs), ou encore d'experts auprès de l'UE ou de récipiendaires de fonds communautaires.
Quatre enquêtes ont été ouvertes à l'issue de ce travail, a annoncé l'Olaf, qui ne peut donner d'autres précisions car les enquêtes sont en cours.Banco Ambrosiano — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Banco_Ambrosiano
4 nov. 2015 - Banque du Vatican : documents secrets filtrés ..... Les scandales financier et ceux de la loge P2 en sont la preuve. Le Vatican est dirigé par le ...
26 mai 2015 - La «banque» du Vatican est donc bien rentrée dans une phase de ... positive dans la gestion du portefeuille financier et une diminution des dépenses ... Les scandales semblent désormais derrière l'Église de Rome qui a ...
Banque du Vatican : documents secrets filtrés - AgoraVox le média ...
www.agoravox.fr › Tribune Libre
28 juin 2013 - DÉCRYPTAGE - Un nouveau scandale financier a abouti à l'arrestation ... sur l'
Institut des œuvres de religion (IOR), la banque du Vatican, ont ... Le pape François fait fructifier les profits de la banque du Vatican
www.lefigaro.fr › ECONOMIE › Entreprises
29 juin 2013 - Depuis sa création, en 1942, l'IOR a été au coeur de scandales financiers. Mais le pape François a déclaré la guerre au "crottin du Diable".
Le pape François fait fructifier les profits de la banque du Vatican
le 26/05/2015
L'Institut pour les œuvres de religion (IOR) a enregistré un bénéfice net de 69,3 millions d'euros l'an passé, soit plus de 20 fois le bénéfice de 2013. Un regain de forme considérable pour le Saint-Siège, fruit d'une lutte totale pour limiter les dépenses extraordinaires.
C'est le résultat d'une profonde remise en cause d'un système gangrené pendant de longues années par de nombreux scandales entourés de blanchiment d'argent, de pots-de-vin et d'assassinats non élucidés. Après la publication d'un premier bilan annuel historique en 2013, l'Institut pour les œuvres de religion, la banque du Vatican, a présenté un exercice 2014 record avec 69,3 millions d'euros de bénéfices, soit plus de 20 fois que les résultats de 2013 (2,3 millions d'euros). La «banque» du Vatican est donc bien rentrée dans une phase de restructuration interne pour chasser ses vieux démons. Le rapport publié par l'IOR explique ces résultats par «une évolution positive dans la gestion du portefeuille financier et une diminution des dépenses extraordinaires», dans la ligne directe de la volonté du pape François de s'attaquer aux finances du Saint-Siège.
Dirigé depuis 2014 par le Français Jean-Baptiste de Frassu, l'Institut a annoncé vouloir placer 55 millions d'euros au budget et conserver 14,3 millions d'euros dans les réserves de l'IOR. Au 31 décembre dernier, les comptes affichaient un patrimoine net de 695 millions d'euros contre 720 millions fin 2013. Le directeur de l'Institut pour les œuvres de la religion a affirmé qu'un «grand effort a été fait pour combattre les comportements illicites qui ont concerné dans le passé l'Institut». Les résultats présentés le prouvent.
4614 comptes fermés depuis mai 2013
L'opération nettoyage serait en passe de se terminer et la volonté de Benoît XVI de «rendre propre la Banque de Dieu» entendue. Sous son pontificat, le Vatican avait déjà entamé une lutte contre le recyclage de l'argent sale notamment par la mafia. L'action a grimpé encore d'un cran sous François, qui avait dès sa prise de fonction dénoncé «le fétichisme de l'argent» et la richesse «qui gouverne au lieu de servir». Le rapport annuel indique alors que l'IOR comptait au 31 décembre, 15.181 clients et que 4.614 autres comptes avaient été fermés depuis deux ans. 274 autres cas sont actuellement à l'étude et les comptes «en phase de clôture».
Les scandales semblent désormais derrière l'Église de Rome qui a engagé un vaste plan de réformes de son institution. L'assainissement et la transparence sont encore en cours et la justice italienne enquête encore aujourd'hui sur des opérations suspectes liées à l'IOR. En prenant ses fonctions, François avait déclaré que «Saint-Pierre n'avait pas de compte bancaire».
L'opération main propre menée au sein de la Banque du Vatican est un processus long et stratégique à long terme. L'État a normalisé sa situation fiscale avec l'Italie. L'IOR gère aujourd'hui 6 milliards d'euros d'actifs et plus d'une quinzaine de milliers de comptes bancaires (15.181 clients). L'Institut s'est donc normalisé, laissant derrière lui ses nombreuses casseroles. Depuis février, les responsables du Vatican suivent même des cours de gestion et de finance à l'université de Latran. Un stage est également prévu prochainement sur un campus américain pour pousser encore un peu plus loin la réforme.
Vatican : ces affaires financières qui ont éclaboussé le Saint-Siège
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6 juil. 2013 - Le fonctionnement de la banque du Vatican facilite le blanchiment ... l'une des plus secrète au monde, au coeur de scandales financiers, dans ...
Vatican : l'IOR, banque de tous les scandales - Le Point
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Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (janvier 2013). Si vous disposez d'ouvrages ... La mort du pape Jean-Paul Ier en 1978 a parfois été liée au scandale Ambrosiano, donnant ainsi le scénario d'une partie ... Roberto Calvi fit aussi intervenir la banque du Vatican et était proche de son secrétaire Paul Marcinkus.
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La Banque du Vatican accusée de faciliter le blanchiment d'argent
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Un prélat du Vatican arrêté par la justice italienne pour blanchiment d'argentle 28/06/2013
Cette affaire a décidé le pape François à engager une mise au pas sans précédent de la banque du Vatican.
Jamais un prélat du Vatican n'avait été ainsi arrêté. Même s'il n'est pas évêque mais prêtre, avec le titre honorifique de «monseigneur», l'arrestation, vendredi matin, par la police italienne de Mgr Nunzio Scarano a éclaté comme une bombe. Il est soupçonné d'avoir notamment couvert un important projet de transfert d'argent liquide entre la Suisse et l'Italie, avec la complicité d'un ancien membre des services secrets italiens, Giovanni Maria Zito, et d'un agent de change, Giovanni Carinzo, également arrêtés.
Une affaire digne d'un film d'espionnage: 20 millions d'euros en coupures transportés au-delà des Alpes dans un avion privé… Mais personne n'entend plaisanter à ce sujet au Vatican. Il n'est pas encore établi que ces fonds ont, ou non, transité dans les coffres de l'IOR (Institut pour les œuvres de religion), nom officiel de la banque du Vatican, car l'État italien les aurait bloqués. Mais ils sont à l'origine de toute l'enquête. En attendant, l'affaire semble avoir déclenché la réforme la plus drastique qu'ait connue la banque du Vatican. Le Pape l'a décidée il y a une semaine, au cours d'une réunion de crise en lien avec cette arrestation, que le Vatican savait imminente. Affaire jugée à ce point grave que le pape François a même laissé tomber, samedi soir, à la dernière minute, un engagement public où deux mille personnes l'attendaient… Ce n'était certes qu'un concert de musique classique, mais son fauteuil blanc est resté vide, suscitant une avalanche d'interrogations. Commentaire du Pape, rapporté par l'un de ses collaborateurs: «Je ne suis pas un prince de la Renaissance qui écoute de la musique au lieu de travailler.»
«Monsignor Cinquecento»
Le résultat ne s'est pas fait attendre. Dès mercredi, le pape François, par un «chirographe» (un acte formel, écrit de la main même du Pape), formule très rarement utilisée (ni Jean-Paul II ni Benoît XVI n'y avaient eu recours) mais exprimant une décision forte et personnelle, créait une commission d'enquête restreinte - dont le cardinal français Jean-Louis Tauran fait partie - pour superviser les activités de l'IOR et surtout préparer sa mise au pas. Méthode conforme à une stratégie du Pape, désormais explicite, de contournement de la secrétairerie d'État, organisme pourtant censé lui communiquer toutes les informations indispensables à sa mission - mais dont François se méfie manifestement.
D'autant que l'affaire Scarano recèle un second élément très embarrassant pour le Saint-Siège. Ce «monsignore» occupait il y a un mois encore un poste clé -dont il a été relevé dès que le Vatican a su qu'il allait être arrêté- dans les finances du Vatican. Non pas dans la banque, l'IOR, mais au sein de l'Apsa (l'Administration du patrimoine du siège apostolique), une sorte de ministère de l'Économie du Vatican où Mgr Scarano gérait… la comptabilité.
Quatre heures après la nouvelle de son arrestation, un délai très court, le Vatican faisait donc savoir, vendredi, qu'il «confirmait sa disponibilité pour une pleine collaboration» avec la justice italienne. En clair, il lâchait définitivement ce mouton noir, déjà en ligne de mire parce que soupçonné de blanchiment d'argent sur une autre affaire.
Mgr Scarano, vocation tardive, mais ancien banquier natif de Salerno, au sud de Naples, outre le fait qu'il devait réceptionner les 20 millions d'euros en liquide, devra aussi expliquer aux enquêteurs pourquoi il avait l'habitude de faire changer dans sa région des billets de 500 euros, au point qu'on le surnommait là-bas «Monsignor Cinquecento»! Il les distribuait contre un retour sous forme de «dons» pour ses œuvres… Mais, cette fois, par chèques uniquement!
Le pape François crée un «ministère des Finances» au Vatican
INFOGRAPHIE - La création d'un «secrétariat pour l'Économie» au Vatican renforce la rigueur de la gestion, mais aussi le pouvoir du Pape. Le cardinal George Pell, actuellement archevêque de Sydney, en assurera la gestion.
Voilà le premier acte concret de la réforme de la curie romaine annoncée depuis l'élection du pape François: la secrétairerie d'État, équivalent de Matignon, perd le contrôle qu'elle exerçait sur les finances du Saint-Siège, tout en gardant, pour le moment, la gestion administrative de l'Église. Une véritable révolution: c'est comme si Bercy, le ministère des Finances, ne répondait plus au premier ministre mais au président de la République.
Cette gestion sera assurée par un ministère des Finances appelé «secrétariat pour l'Économie» et placé sous la direction du cardinal George Pell, 72 ans, actuellement archevêque de Sydney (Australie) et membre du fameux «G 8», le «conseil des cardinaux» qui assiste le Pape. Cet homme de confiance mettra en œuvre les directives formulées par un «conseil pour l'Économie» composé de 15 personnes, huit prélats et sept experts laïcs «de différentes nationalités et reconnus pour leur compétence professionnelle en matière financière». Venus de toute la planète - et non plus d'Italie -, ils formeront le véritable conseil d'administration de cette nouvelle structure.
Ce conseil répondra directement au Pape dont le pouvoir est considérablement renforcé. Tout en étant le plus haut responsable de l'Église, le Pape dépendait jusque-là, techniquement, de la secrétairerie d'État en matière financière. Cette fois, il supervise les finances. Le filtre de la secrétairerie d'État - qui était une forme de pouvoir de l'administration centrale sur le Pape - tombe au profit d'une structure plus directe, plus transparente, bref, moins romaine.
L'autre nouveauté tient à la rationalisation des finances du Vatican. Une seule structure, le secrétariat pour l'Économie, pour deux mondes: la cité du Vatican (l'État du Vatican surtout financé par les musées) et le Saint-Siège (l'entité morale et internationale de l'Église catholique, financée par les dons des fidèles). Ils vivaient comme deux planètes parallèles. Mais l'une, le Saint-Siège, ne pouvait boucler son budget sans la cité du Vatican, qui en jouait… Ce qui fut l'un des problèmes soulevés par le scandale de Vatileaks.
Une vraie mission de direction des ressources humaines
Une seule structure donc qui prend en pratique la place de trois services: l'administration pour le Patrimoine du Siège apostolique (Apsa), chargé, jusque-là, de la gestion du patrimoine mobilier et immobilier ; la préfecture pour les Affaires économiques, responsable du contrôle de la gestion, des budgets prévisionnels et des bilans ; le bureau du Travail, une sorte de direction des ressources humaines voulue par Jean-Paul II mais qui n'a jamais bien fonctionné car sans pouvoir économique.
Avec la réforme, L'Apsa est réduite au rôle de «banque centrale du Vatican», selon la note du Saint-Siège. Au passage, rien n'est dit sur le fameux organisme qui jouait jusque-là ce rôle: l'IOR, l'Institut pour les œuvres de religion. Son sort n'est pas encore fixé. En revanche, toute la partie gestion de patrimoine, immobilier et mobilier, n'est plus assurée par l'Apsa mais par le nouveau ministère. Qui absorbe également toute la comptabilité, budgets prévisionnels, bilans comptables qui étaient assurés par la très austère préfecture pour les Affaires économiques. Ce nouveau ministère reçoit aussi une vraie mission de direction des ressources humaines avec des moyens que n'avait pas le bureau du Travail.
Troisième nouveauté, cette réforme entend installer plus de rigueur dans les comptes du Vatican par la mise en place systématique d'une gestion financière, très contrôlée dans son exécution via des reportings réguliers mais aussi dans ses prévisions qui seront cohérentes et non plus disparates. Les outils de gestion existaient déjà mais ils étaient mal coordonnés. La centralisation des comptabilités de la soixantaine d'entités qui composent le Vatican sera systématique.
Dernière nouveauté: il ne s'agit pas d'un plan de rigueur. La finalité fixée par le Pape est une «meilleure utilisation des ressources» pour les missions actuelles. Mais surtout pour «le travail avec les pauvres et les marginaux».