La sixième extinction de masse des animaux s’accélère
Dans une étude très alarmante, des chercheurs concluent que les espèces de vertébrés reculent de manière massive sur Terre, à la fois en nombre d’animaux et en étendue.
C’est ce qu’ils nomment « un anéantissement biologique ». Dans une étude très alarmante, publiée lundi 10 juillet dans les Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), des chercheurs américains et mexicain concluent que les espèces de vertébrés reculent de manière massive sur Terre, à la fois en nombre d’animaux et en étendue. Une « défaunation » aux conséquences « catastrophiques » pour les écosystèmes et aux impacts écologiques, économiques et sociaux majeurs.
Les trois auteurs, Gerardo Ceballos (Université nationale autonome du Mexique), Paul Ehrlich et Rodolfo Dirzo (Stanford) n’en sont pas à leur coup d’essai sur le thème de l’érosion de la biodiversité. En juin 2015, les deux premiers avaient déjà publié une autre étude dans la revue Science Advances, qui montrait que la faune de la Terre était d’ores et déjà en train de subir sa sixième extinction de masse. Ils avaient calculé que les disparitions d’espèces ont été multipliées par 100 depuis 1900, soit un rythme sans équivalent depuis l’extinction des dinosaures il y a 66 millions d’années.
Disparition des populations
Cette fois, les chercheurs ont cherché à quantifier le déclin non plus du nombre d’espèces mais des populations, c’est-à-dire des groupes d’animaux sur un territoire. « L’accent mis sur l’extinction des espèces peut donnerl’impression que la biodiversité terrestre n’est pas dramatiquement et immédiatement menacée, mais qu’elle entre juste lentement dans un épisode d’érosion majeur, que l’on pourra combattre plus tard », expliquent les auteurs.
Cette approche présente plusieurs défauts à leurs yeux : l’opinion publique peine à mesurer la gravité du phénomène à l’œuvre (deux espèces disparaissent chaque année, ce qui paraît faible, surtout quand ces dernières sont peu connues ou peu répandues). Et elle ne permet pas de correctement évaluer le problème en cours. Les espèces les plus communes (dont les populations sont largement présentes) enregistrent des reculs massifs de leurs effectifs, sans pour autant être déjà menacées. « Or, la disparition des populations est un prélude à celle des espèces, préviennent les scientifiques. Une analyse détaillée du déclin des effectifs d’animaux rend le problème bien plus clair et inquiétant. »
Les chercheurs ont alors mené une vaste analyse, sur la moitié des espèces de vertébrés connues : ils ont examiné les évolutions des populations de 27 600 espèces de mammifères, oiseaux, reptiles et amphibiens terrestres, réparties sur les cinq continents, en utilisant la base de données de la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), qui constitue l’inventaire mondial le plus complet de l’état de conservation de la biodiversité. Ils ont également passé à la loupe, plus spécifiquement, 177 espèces de mammifères, pour lesquels ils avaient des données sur l’aire de répartition entre 1900 et 2015.
« La réelle ampleur de l’extinction de masse qui touche la faune a été sous-estimée : elle est catastrophique », jugent-ils. Au total, 32 % des espèces étudiées déclinent en termes de population et d’étendue. Plusieurs mammifères qui se portaient bien il y a une ou deux décennies sont maintenant en voie de disparition.
En 2016, la planète ne comptait que 7 000 guépards et 35 000 lions africains (− 43 % depuis 1993). Les populations d’orangs-outans de Bornéo ont chuté de 25 % ces dix dernières années, pour atteindre 80 000 individus, tandis que celles de girafes sont passées de 115 000 spécimens en 1985 à 97 000 en 2015. Celles de pangolins ont été décimées.
30 % des espèces en déclin sont communes
Ce que l’on sait moins, c’est que près de 30 % de ces espèces en déclin sont considérées comme communes. Elles sont (encore) classées en tant que « faible préoccupation » et non pas « en danger » par l’UICN. En France, le chardonneret a, par exemple, enregistré une baisse de 40 % de ses effectifs depuis dix ans. « Qu’autant d’espèces communes voient leurs effectifs diminuer est un signe fort de la gravité de l’épisode d’extinction biologique actuel », prévient Gerardo Ceballos.
Tous les continents sont concernés par cette érosion spectaculaire de la biodiversité. Les zones les plus touchées, notamment pour les mammifères et les oiseaux, sont celles situées aux tropiques (Amazonie, bassin du Congo, Asie du Sud-Est) car ce sont les plus riches en termes de faune. Mais les régions tempérées enregistrent des taux similaires voire plus élevés en valeur relative – c’est-à-dire comparé à la richesse de leur biodiversité.
Corollaire de la perte d’effectifs, la faune voit son territoire diminuer comme une peau de chagrin. Parmi les 177 espèces de mammifères scrutées plus spécifiquement par l’étude, quasiment tous ont perdu au moins 30 % de leur aire de répartition historique depuis 1900 et 40 % en ont perdu plus de 80 %. Cas emblématique, le lion a longtemps régné sur la majeure partie de l’Afrique, du sud de l’Europe et du Moyen-Orient, jusqu’au nord-ouest de l’Inde ; on ne compte aujourd’hui qu’une poignée de populations dispersées en Afrique subsaharienne et une population dans la forêt de Gir, en Inde.
Au total, plus de 50 % des animaux ont disparu depuis quarante ans, estiment les scientifiques, qualifiant leurs résultats de « prudents ». Des conclusions qui confirment celles du dernier rapport « Planète vivante », publié en octobre 2016 par le Fonds mondial pour la nature (WWF) : il estimait que les populations de vertébrés ont chuté de 58 % entre 1970 et 2012. L’intérêt de la nouvelle étude, publiée dans les PNAS, réside dans le jeu de données bien plus vaste (27 600 espèces examinées contre 3 700 pour le WWF) et l’analyse géographique.
Deux ou trois décennies pour agir
« L’approche de cette étude est très intéressante : au lieu de se focaliser sur les extinctions, que l’on a du mal à quantifier, elle se concentre sur l’évolution des populations, qui confirme et renseigne sur la gravité de la situation », juge Benoît Fontaine, biologiste de la conservation au Muséum national d’histoire naturelle, qui n’a pas participé à l’étude.
« Cette publication montre que la situation est très alarmante, plus que ce que peut laisservoir notre liste rouge », abonde Florian Kirchner, chargé du programme « espèces » pour la branche française de l’UICN, qui n’émet qu’une réserve : avoir concentré l’analyse sur les seuls vertébrés terrestres – les plus étudiés – et non les poissons, les invertébrés et les plantes, dont les populations reculent aussi massivement. Selon l’UICN, 42 % des espèces d’invertébrés terrestres (papillons, vers de terre, etc.) et 25 % de celles d’invertébrés marins (comme les bivalves ou éponges) sont menacés d’extinction.
Les causes de ces reculs sont connues : ils sont imputables, en premier lieu, à la perte et à la dégradation de l’habitat sous l’effet de l’agriculture, de l’exploitation forestière, de l’urbanisation ou de l’extraction minière. Viennent ensuite la surexploitation des espèces (chasse, pêche, braconnage), la pollution, les espèces invasives, les maladies et, plus récemment, le changement climatique. « Les moteurs ultimes de la sixième extinction de masse sont moins souvent cités, jugent les auteurs. Il s’agit de la surpopulation humaine, liée à une croissance continue de la population, et de la surconsommation, en particulier par les riches. »
« Nous ne disposons que d’une petite fenêtre pour agir, deux ou trois décennies au maximum », préviennent-ils. Il en va de la survie de la biodiversité mais également de l’humanité. « L’érosion des espèces entraîne de graves conséquences en cascades sur l’ensemble des écosystèmes, ainsi que des impacts économiques et sociaux pour l’humain », rappelle Gerardo Ceballos. La faune et la flore nous rendent en effet de nombreux services, qu’il s’agisse de la pollinisation, de l’amélioration de la productivité des terres, de l’assainissement de l’air et de l’eau ou du stockage du CO2.
Editorial. Une nouvelle étude scientifique pointe un recul massif du nombre d’animaux sur la planète. Pour les experts, il est urgent d’agir pour la biodiversité.
LE MONDE |
Editorial du « Monde ». Combien de sirènes faudra-t-il pour que l’alerte se fasse entendre ? Dans une étude publiée lundi 10 juillet par les Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), des chercheurs d’universités américaine et mexicaine évoquent la menace d’un « anéantissement biologique », après avoir analysé les évolutions des populations de plus de 27 000 espèces de vertébrés terrestres, soit la moitié des mammifères, oiseaux, reptiles et amphibiens connus. Ces espèces, concluent-ils, reculent massivement, à la fois en nombre d’animaux et en étendue.
Cette publication est loin d’être isolée. On ne compte plus les travaux de scientifiques, validés par les plus grandes revues à comité de lecture, qui témoignent de l’érosion de la biodiversité. Ici, les populations d’orangs-outans de Bornéo ont chuté de 25 % ces dix dernières années, pour atteindre 80 000 individus. Là, les guépards ne s’élèvent plus qu’à 7 000 spécimens, confinés dans à peine 10 % de leur aire de répartition historique. Là encore, les 35 000 lions d’Afrique accusent un recul de 43 % de leurs effectifs en vingt-cinq ans.
Le message est clair : la Terre est entrée dans sa sixième extinction de masse. Les disparitions d’espèces ont été multipliées par 100 depuis un siècle, soit un rythme sans équivalent depuis l’extinction des dinosaures il y a 66 millions d’années. Le cocktail mortifère est désormais connu : destruction des habitats – sous l’effet de l’agriculture, de l’élevage, de l’exploitation du sous-sol –, chasse et braconnage, pollution et réchauffement climatique.
L’étude des PNAS est particulièrement alarmante, car le déclin qu’elle révèle ne concerne pas seulement les animaux menacés d’extinction. Derrière les iconiques ours blancs, éléphants d’Afrique et pandas de Chine, c’est dorénavant une myriade d’espèces considérées comme communes qui voient leurs effectifs s’effondrer. Qui sait qu’en France le chardonneret a enregistré une baisse de 40 % de ses effectifs depuis dix ans ? Ou que le lézard vivipare a perdu des centaines de milliers de kilomètres carrés d’aire de vie en Eurasie ? Ces espèces de notre quotidien représentent 30 % de celles qui déclinent sur la planète. Un signe, selon les auteurs de l’étude, de « la gravité de l’épisode d’extinction biologique actuel ».
Le temps est compté
Cette disparition à petit feu de la faune, de même que celle de la flore, s’accompagnera de conséquences « catastrophiques » pour l’ensemble des écosystèmes, avertissent les chercheurs, mais aussi de désastres écologiques, économiques et sociaux. Car les milieux naturels rendent des services aussi nombreux qu’essentiels, qu’il s’agisse de la pollinisation, de l’amélioration de la productivité des terres, de l’assainissement de l’air et de l’eau ou du stockage du CO2. La capacité de la Terre à entretenir la vie, y compris la vie humaine, a été façonnée par la vie elle-même.
On sait comment limiter cet « assaut » de l’humain sur la biodiversité. Pour les gouvernements, les entreprises et les habitants de la planète, cela implique de repenser la manière dont ils produisent, dont ils consomment, et leur rapport avec le monde naturel. Mettre fin au commerce des espèces en voie de disparition. Aider les pays en développement à protéger et à valoriser leur biodiversité. Donner la priorité, en somme, au long terme sur le profit immédiat. Le temps est compté. « Deux ou trois décennies au maximum », assurent les scientifiques. Il en va de la survie de la biodiversité et du bien-être de l’humanité.
Officiellement, tout le monde est d’accord. Comment s’opposer à une campagne anticorruption ? « C’est soit la corruption, soit la Tunisie », avait lui-même résumé le premier ministre, Youssef Chahed, en donnant le coup d’envoi, fin mai, d’un vaste coup de filet contre des réseaux de ripoux. L’affaire est sans précédent depuis la révolution de 2011. Elle manifeste comme un sursaut du pouvoir exécutif face une sombre perspective, celle de « voir la Tunisie devenir un Etat mafieux », selon la mise en garde rituellement lancée par Chawki Tabib, le président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption (Inlucc).
Depuis le 23 mai, les lignes ont bougé. Une quinzaine d’arrestations d’hommes d’affaires et de cadres de l’administration, la plupart liés à la contrebande, ont modifié le climat politique. « C’est très sérieux, cela augure d’un changement profond », commente Michaël Béchir Ayari, analyste pour la Tunisie de l’International Crisis Group (ICG). L’offensive a fait soudainement grimper la cote de popularité de M. Chahed, le plus jeune (41 ans) premier ministre de l’histoire tunisienne, technocrate jusqu’alors plutôt effacé.
Si la classe politique applaudit en façade, les allées du pouvoir s’enfièvrent de petites et de grandes manœuvres. Nidaa Tounès et Ennahda, le parti « moderniste » et la formation « islamiste » réconciliés – après leur dure rivalité des années 2012-2013 – au sein de la coalition dirigeante, sont sur leurs gardes face aux nouvelles ambitions de M. Chahed. La rumeur annonce un remaniement ministériel pour la seconde moitié de juillet. M. Chahed, qui ne peut se passer de leur soutien parlementaire, risque de se voir davantage ligoté. « Ils veulent l’affaiblir », commente un ex-député de Nidaa Tounès.
Sulfureux homme d’affaires
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Comme pour effacer les images de destruction de leur ville qui ont circulé ce week-end, des Hambourgeois, rassemblés par un événement Facebook, ont participé au nettoyage d’un des quartiers les plus touchés.
« Messieurs du G20, aidez l’Afrique à lutter contre la corruption en mettant fin à votre propre opacité ! »
Dans une tribune pour « Le Monde », Yemi Osinbajo, président par intérim du Nigeria, demande aux Européens de rendre publiques les informations sur les trusts et sociétés écrans qu’ils abritent.
Par Yemi Osinbajo
LE MONDE
Il faut saluer l’initiative du G20, présidé cette année par la chancelière allemande Angela Merkel, de faire du développement africain une priorité.
La récente conférence du partenariat pour l’Afrique – tenue le mois passé, en prévision du sommet du G20 à Hambourg – a marqué un tournant historique en se penchant sur ce que les gouvernements africains et du G20 peuvent faire pour répondre aux défis économiques et politiques sur l’un des continents les plus dynamiques au monde. L’Afrique est en effet prête à surmonter les obstacles qui se présentent à elle tout en coopérant avec des partenaires qui lui ont souvent promis la prospérité.
Derrière les pupitres et lors des débats, le G20 et les dirigeants africains ont manifesté de sérieux engagements en la matière. Ils doivent désormais passer de la parole aux actes et prendre des mesures concrètes pour aider le continent africain à déployer tout son potentiel.
La France, l’Allemagne, l’Italie et le Royaume-Uni – des piliers européens du G20 – ont l’opportunité d’agir de la sorte dans les prochains jours, alors que l’Union européenne finalise sa directive anti-blanchiment d’argent.
L’Afrique est prête à surmonter les obstacles qui se présentent à elle tout en coopérant avec des partenaires qui lui ont souvent promis la prospérité.
Ces pays devraient faire preuve d’un réel engagement dans la lutte contre la corruption en Afrique et ailleurs (notamment chez eux), en rendant publiques les informations sur les bénéficiaires effectifs des entreprises, trusts et autres entités juridiques. Le Nigeria montre déjà l’exemple et fait des efforts importants pour que les individus et les sociétés corrompus n’aient nulle part où se cacher.
Cette mesure pleine de bon sens permettrait aux autorités juridiques et fiscales du Nigeria et des autres pays africains d’avoir un accès rapide et facile à ces données – en contournant les nombreux accords de partage d’informations, complexes et bureaucratiques, qui entravent actuellement les enquêtes.
Rendre ces informations publiques permettrait, d’une part, aux journalistes, aux organisations de la société civile et aux citoyens africains de les examiner et de repérer ainsi les cas de corruption et, d’autre part, de rétablir la confiance dans un système mondial que beaucoup considèrent comme inéquitable.
La directive européenne anti-blanchiment d’argent serait aussi un moyen de dissuasion, qui obligerait les criminels potentiels et les individus prêts à se laissercorrompre à réfléchir à deux fois avant de se lancer dans une activité illégale.
« Depuis des années, mon pays s’efforce derécupérer des milliards de dollars volés, dont la plupart ont été secrètement envoyés enEurope »
La réduction de la corruption et des marchés illicites aiderait les gouvernements africains à récupérer des revenus réellement nécessaires. Selon un groupe de haut niveau dirigé par l’ancien président sud-africain Thabo Mbeki, l’Afrique perdrait plus de 50 milliards de dollars chaque année des suites des flux financiers illicites. Depuis des années, mon pays s’efforce de récupérer des milliards de dollars volés, dont la plupart ont été secrètement envoyés en Europe.
L’argent caché en Europe pourrait développer l’Afrique
Les trusts et les sociétés écrans, les véhicules préférés des corrompus du XXIe siècle, ont souvent facilité ces flux illicites et les biens mal acquis – de l’argent qui, autrement, pourrait contribuer à financer des infrastructures et des programmes sociaux au Nigeria et dans d’autres pays africains.
Ces besoins de financements sont plus importants que jamais. L’Afrique abrite les dix pays avec les taux de fécondité les plus élevés au monde et cette explosion démographique pèsera encore davantage sur des gouvernements qui peinent à répondre aux besoins de leur population.
On estime que 22,5 millions d’emplois par an devront être créés pour répondre à la demande des jeunes africains, une tranche de la population en plein essor et avec la même énergie, le même dynamisme et les mêmes ambitions que leurs pairs des pays développés.
Des règlements anti-blanchiment novateurs
Mais nos efforts pour générer une croissance économique durable sont compromis par la corruption, que facilitent les systèmes juridiques et financiers des pays du G20.
Si les gouvernements échouent à répondre aux besoins de cette jeunesse, l’instabilité politique et les déplacements massifs de population qui s’ensuivront relégueront à l’arrière-plan l’actuelle crise des réfugiés en Europe. Si l’Europe tient réellement à aider l’Afrique, elle doit aider les gouvernements africains à s’attaquer à la corruption.
L’Europe pourrait montrer son attachement à un vrai partenariat avec l’Afrique en établissant des règlements anti-blanchiment novateurs, qui empêcheront les criminels et les individus corrompus de rester anonymes et de voler son avenir à la population africaine. Ne pas s’y atteler pourrait mettre à mal tous les autres efforts européens visant à assurer la prospérité africaine.
ENQUÊTE
« Panama Papers » : ces safaris africains qui se terminent dans les paradis fiscaux
En Afrique, les touristes affluent, mais les profits des tour-opérateurs spécialisés dans les safaris partent offshore, selon une nouvelle enquête de l’ICIJ.
Le Monde et 108 autres rédactions dans 76 pays, coordonnées par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), ont eu accès à une masse d’informations inédites qui jettent une lumière crue sur le monde opaque de la finance offshore et des paradis fiscaux.
Les 11,5 millions de fichiers proviennent des archives du cabinet panaméen Mossack Fonseca, spécialiste de la domiciliation de sociétés offshore, entre 1977 et 2015. Il s’agit de la plus grosse fuite d’informations jamais exploitée par des médias.
Les « Panama papers » révèlent qu’outre des milliers d’anonymes de nombreux chefs d’Etat, des milliardaires, des grands noms du sport, des célébrités ou des personnalités sous le coup de sanctions internationales ont recouru à des montages offshore pour dissimuler leurs actifs.
Le lexique de l'offshore
Actionnaire
Propriétaire déclaré d’une société offshore. Certains actionnaires possèdent réellement le capital de ces sociétés, d’autres ne sont que des prête-noms.
Action au porteur
A la différence de l’action nominative, l’action au porteur est anonyme et permet aux propriétaires réels des sociétés offshore de dissimuler leur identité. Ce type de titre, qui organise une opacité totale sur l’actionnariat, est en train de disparaître. Le Panama est l’un des derniers pays à en proposer.
Action nominative
L’action nominative est l’inverse de l’action au porteur : l’identité des personnes physiques ou morales qui détiennent ce genre d’action est révélée. Les entreprises des pays transparents émettent ce type de titres.
Administrateur
Personne qui dirige une société, qui peut être indifféremment directeur ou membre du conseil d’administration. Dans les sociétés offshore, cela n’implique pas de gérer une activité, mais d’assumer la responsabilité légale et de signer les documents de la société.
Agent de domiciliation de sociétés offshore
C’est l’une des activités principales du cabinet d’avocats Mossack Fonseca : l’enregistrement de sociétés dans des paradis fiscaux pour le compte de ses clients, un métier qui implique une solide connaissance du droit. En appui, la firme propose d’autres services : la location de prête-noms, des services bancaires…
Ayant-droit ou bénéficiaire économique
Personne qui tire les véritables bénéfices d’une société, même si elle n’apparaît pas officiellement comme actionnaire ou administrateur.
Blanchiment d'argent
Le blanchiment d’argent consiste à dissimuler des fonds de provenance illicite (trafic de drogue, vente d’armes, fraude fiscale…) pour les réinvestir dans des activités légales et donc les recycler. Les sociétés offshore sont parfois utilisées pour blanchir de l’argent.
Certificat d'actions
Document certifiant qu’une personne est actionnaire d’une société ou qu’elle détient un nombre d’actions donné. Si le certificat est émis au porteur, et non pas à une personne ou à une entité nommément désignée, il s’agit d’un certificat d’action au porteur.
« Compliance »
Ensemble des procédures de vérification de conformité qu’un cabinet comme Mossack Fonseca a l’obligation de mener auprès de ses clients. Il vérifie notamment que ceux-ci n’ont pas d’antécédents judiciaires, qu’ils ne figurent pas sur une liste de sanctions internationales ou ne sont pas des personnalités politiquement exposées (présentant un risque).
Echange automatique de données
Cette procédure sera mise en place à compter de 2017 ou 2018. Elle consiste, pour les Etats, à s’échanger, de façon systématique, les informations bancaires sur les contribuables (comptes bancaires ouverts à l’étranger, parts de société etc.).
Les pays du G20 ont appelé à la généralisation de l’échange automatique, perçu comme le meilleur outil pour lutter contre la fraude fiscale. Les paradis fiscaux sont invités à mettre en place ce standard pour sortir des listes noires des pays non coopératifs.
Évasion/optimisation fiscale
Utilisation de moyens légaux pour baisser le montant de son imposition, voire y échapper. Elle suppose une bonne connaissance des lois et de ses failles.
Exilé fiscal
Se dit d’une personne qui, pour échapper à un impôt qu’elle considère trop important, déménage dans un pays à la fiscalité plus légère.
Fondation
Entité légale qui agit comme une société offshore, mais garantit plus d’opacité. Les fondations ne sont soumises à aucune forme d’imposition au Panama. Les noms des bénéficiaires ne sont pas divulgués. Les fondations n’ont pas à produire de rapports financiers.
Fraude fiscale
Utilisation de moyens illégaux pour baisser le montant de son imposition, voire y échapper. Le fait de déplacer des capitaux dans des juridictions étrangères sans en avertir le fisc constitue une forme de fraude fiscale.
Holding
Généralement, société dont la seule activité est de prendre des participations dans d’autres sociétés. Nombreux sont ceux qui créent des holdings au Luxembourg pour gérer leurs affaires, car l’imposition y est très faible.
Intermédiaire financier
Personne ou institution qui fait le lien entre le bénéficiaire réel d’une société offshore ou un compte et l’agent de domiciliation, comme Mossack Fonseca, qui l’ouvre effectivement. Cet intermédiaire peut être un avocat fiscaliste, un gestionnaire de fonds ou une banque.
Paradis fiscal
Pays ou territoire où certains impôts sont très bas, voire inexistants, et qui cultive une certaine opacité sur les titulaires des comptes et des sociétés. Leur définition varie selon l’époque et l’organisation qui établit la liste des paradis fiscaux.
Port franc/zone franche
Zone où l’on peut entreposer des biens sans qu’ils soient soumis aux taxes douanières. De nombreuses œuvres d’art sont par exemple stockées dans le port franc de Genève.
Prête-nom(s)
Personne qui agit au nom d’une autre comme actionnaire ou administrateur d’une société. L’utilisation de prête-noms permet de dissimuler l’identité du bénéficiaire réel.
Procuration
Autorisation donnée à une personne, physique ou morale, de représenter une société offshore. La procuration confère des droits, dont la gestion sans restriction de la société, la signature de contrats, l’achat de produits financiers ou encore la possibilité d’emprunter ou de prêter de l’argent. Chaque autorisation spécifie quels pouvoirs sont donnés à la personne qui agit au nom de la société.
Société coquille
Société déjà créée qui ne détient pas ou peu d’actifs (comme une coquille vide) et qui n’exerce pas d’activité économique réelle. Elle peut servir à détenir discrètement des comptes en banque, des participations ou des investissements.
Société écran
Société fictive créée dans le but d’opacifier les transactions financières d’autres sociétés.
Société offshore
Littéralement, « offshore » signifie « extraterritorial ». Une société offshore est enregistrée dans un pays non pour y exercer une activité, mais pour disposer d’une boîte à lettres – souvent pour profiter des avantages fiscaux ou réglementaires du paradis fiscal choisi.
Trust/fiducie/fiduciaire
Une fiduciaire (du latin fiducia, « confiance ») est la personne physique ou la société qui détient temporairement de l’argent ou des biens pour le compte d’un tiers (le fiduciant). A charge pour la fiduciaire de gérer les fonds ou les mandats qui lui ont été transférés. Le trust, ou fiducie, est le contrat qui lie ces deux parties. Quant aux sociétés fiduciaires, ce sont des structures spécialisées dans ces opérations.
Après l’essai d’un missile intercontinental par la Corée du Nord, des bombardiers américains ont longé la « zone démilitarisée » qui sépare les deux Corées.
Avant de participer au sommet du G20 à Hambourg, Donald Trump s’est rendu à Varsovie, d’où il a dénoncé l’attitude belliqueuse de la Corée du Nord et critiqué le comportement « déstabilisateur » de la Russie.
Pyongyang a lancé avec succès un missile balistique intercontinental, a fait savoir la Corée du Nord, laissant entendre que son armée serait en mesure de bombarder n’importe quel point de la planète.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/coree-du-nord/#cPoDQA3Pm8iDlep1.99
L’ONU adopte un traité bannissant l’arme atomique, boudé par les Etats nucléaires
Le traité, qui interdit le développement et le stockage d’armes nucléaires, ne s’appliquera qu’aux signataires.
LE MONDE |
Des délégués des Nations unies applaudissent après l’adoption d’un traité interdisant totalement les armes nucléaires, le 7 juillet 2017, au siège de l’organisation, à New York (Etats-Unis). Mary Altaffer / AP
Un traité interdisant les armes nucléaires a été adopté vendredi 7 juillet aux Nations unies, mais les puissances nucléaires ont refusé de participer au processus. Ce texte reste donc largement symbolique, au moment où la Corée du Nord accélère son programme d’armement.
Le traité a été adopté par 122 votes pour, une voix contre – celle des Pays-Bas, membre de l’Otan – et une abstention. Ses partisans y voient une réalisation historique, mais les Etats nucléaires le jugent irréaliste, estimant qu’il n’aura aucun impact sur la réduction du stock mondial actuel, de quelque 15 000 têtes nucléaires.
141 Etats impliqués
Des applaudissements ont retenti dans la salle de conférence de l’ONU après le vote, qui met un terme à trois semaines de négociations par 141 Etats, portées par l’Autriche, le Brésil, le Mexique, l’Afrique du Sud et la Nouvelle-Zélande.
Le traité, qui préconise une interdiction totale du développement, du stockage et de la menace d’utilisation d’armes nucléaires, ne s’appliquera qu’aux signataires. Il sera ouvert à ratification à partir du 20 septembre et entrera en vigueur après sa signature par 50 pays.
Ses partisans espèrent qu’il accentuera la pression sur les Etats nucléaires afin qu’ils prennent le désarmement plus au sérieux. « Nous avons réussi à semer les premières graines d’un monde sans armes nucléaires », s’est félicitée l’ambassadrice du Costa Rica, Elayne Whyte Gomez, qui a présidé la conférence de l’ONU sur le traité.
Aucun des neuf pays détenteurs de l’arme nucléaire (Etats-Unis, Russie, Royaume-Uni, Chine, France, Inde, Pakistan, Corée du Nord et Israël) n’a pris part aux négociations. Même le Japon, seul pays à avoirconnu une attaque atomique en 1945, les a boycottées, ainsi que la plupart des pays de l’Otan. La France, les Etats-Unis et le Royaume-Uni estiment dans un communiqué commun que ce texte « méprise clairement les réalités de l’environnement sécuritaire international ».
Arme de dissuasion
Les puissances nucléaires font valoir que leur arsenal sert de dissuasion contre une éventuelle attaque nucléaire et rappellent qu’elles restent engagées par le traité de non-prolifération nucléaire (TNP), de 1968. Celui-ci rend notamment les Etats responsables de la réduction de leurs stocks.
La Corée du Nord a, de son côté, accéléré son programme d’armement nucléaire et balistique en dépit du TNP et a testé mardi pour la première fois un missile intercontinental. Les Etats-Unis, soutenus par plusieurs alliés, ont appelé à renforcer les sanctions contre Pyongyang, et ont laissé entendre que l’option militaire restait sur la table. Mais les pays non nucléaires dénoncent la lenteur du désarmement et craignent que ces armes de destruction massive ne finissent par tomber dans de mauvaises mains.
Les militants du désarmement estiment que le traité de vendredi aura un impact sur l’opinion. Il « empêche les Etats nucléaires de se réfugier derrière l’idée qu’ils ne sont pas hors la loi », estime Richard Moyes, directeur de l’organisation britannique Article 36. « Il s’agit vraiment d’effacer l’aspect prestigieux des armes nucléaires », soutient Beatrice Fihn, directrice d’un mouvement réclamant l’abolition des armes nucléaires (Abolish Nuclear Weapons).
Soutenu par Paris, Washington va déposer à l’ONU un projet de représailles contre Pyongyang, qui a procédé à un essai de missile intercontinental. Washington se dit prêt à utiliser tous les moyens, même militaires.
Pour la chercheuse Valérie Niquet, malgré l’annonce par Pyongyang du premier tir de missile intercontinental, les Coréens du Nord n’ont pas encore la capacité technique de frapper les Etats-Unis.
Pyongyang dit être désormais en mesure de frapper n’importe quel point de la planète. Les Etats-Unis ont demandé la tenue d’une réunion d’urgence au Conseil de sécurité de l’ONU.
Le représentant de la Corée du Nord auprès des Nations unies a ainsi dénoncé l’attitude des Etats-Unis qui prônent le dialogue tout en votant des sanctions.
Etats-Unis : le crash d’un avion militaire au Mississippi fait 16 morts
Toutes les victimes étaient à bord de l’appareil et il n’y a aucun survivant, a déclaré le chargé des gestions de crise dans le comté de Leflore, sur CNN.
Le Monde.fr avec AFP |
Seize personnes sont mortes, lundi 10 juillet, dans le crash d’un avion militaire dans l’Etat du Mississippi (sud des Etats-Unis), ont annoncé des médias américains. Le corps des marines a confirmé qu’un « accident » concernant un appareil de type KC-130 (ravitaillement en carburant et transport de troupes) avait eu lieu dans la soirée, sans fournir plus de précisions.
Toutes les victimes étaient à bord de l’appareil et il n’y a aucun survivant, a déclaré Fred Randle, chargé des gestions de crise dans le comté de Leflore, à la chaîne de télévision CNN. Les pompiers ont dû intervenir pour éteindre l’incendie, selon le journal local Clarion-Ledger.
Le FBI sur place
L’avion s’est écrasé dans un champ de soja, précise le journal, qui publie des photos montrant un épais panache de fumée s’élevant d’un champ et des équipes de secours. Le FBI (police fédérale) s’est rendu sur place, de même que les services de secours et de police locaux.
Le gouverneur du Mississippi, Phil Bryant, a appelé sur sa page Facebook à prier pour les victimes, tout en saluant « nos hommes et nos femmes en uniforme [qui] risquent leurs vies tous les jours pour assurernotre liberté ». Cet accident est le plus grave concernant un avion militaire aux Etats-Unis depuis 2001. On compte une demi-douzaine d’accidents de ce type en une vingtaine d’années, le dernier datant de 2012 (4 morts).
Acier? : l’Europe en alerte face aux menaces protectionnistes de Trump
Le président américain pourrait invoquer la sécurité nationale pour protéger le secteur. Le suspense pourrait être vite levé.
« Attendez de voir ce que je vais faire pour l’acier et pour vos aciéries », lançait début juin le président des Etats-Unis, Donald Trump, lors d’un déplacement à Cincinnati (Ohio). Les sidérurgistes américains ne sont pas seuls à espérer en savoir plus sur les projets du héraut de l’« America First » (« l’Amérique d’abord ») pour sauver leur industrie. A Bruxelles aussi, on aimerait y voir plus clair. Et l’on s’inquiète à la perspective d’une première grande action protectionniste de Washington à l’ère Trump.
Le suspense pourrait être vite levé. D’ici la fin juin, les résultats d’une enquête spéciale confiée, fin avril, au ministère du commerce sur les importations américaines d’acier devraient être publiés. Après quoi, « le président étant le président, je ne pense pas qu’il va traîner », a estimé, lundi 19 juin, dans un entretien accordé à l’agence Bloomberg, le secrétaire au commerce, Wilbur Ross, promettant une « action audacieuse ».
« L’arme nucléaire »
Pour dérouler son agenda protectionniste, M. Trump invoque cette fois… la défense nationale. Son joker ? Une clause d’une loi commerciale datant de 1962, intitulée « section 232 ». Rarement utilisée, celle-ci donne les pleins pouvoirs à l’administration face au Congrès. Et l’autorise à restreindre, d’autorité, des importations qui mettraient en cause la sécurité du pays.
Washington fait valoir que la surproduction mondiale menace les emplois et la rentabilité de sa propre industrie
Concernant l’acier, la Maison Blanche fait valoir que la surproduction mondiale, largement imputable à la Chine, menace les emplois et la rentabilité de sa propre industrie. Au risque de ne plus pouvoir répondre efficacement aux besoins de l’armée américaine. Si le secteur continue à s’étioler, « y aura-t-il toujours le savoir-faire nécessaire, notamment pour les alliages particulièrement complexes dont on a besoin pour les blindages », s’interrogeait...
Bitcoin : le procès de l’ex-patron de MtGox s’est ouvert à Tokyo
Lors de cette première audience, le Français Mark Karpeles, mis en examen pour détournement de fonds et d’autres chefs d’accusation, a plaidé non coupable.
Le procès de Mark Karpeles s’est ouvert, mardi 11 juillet au matin à Tokyo. L’ex-patron de la plate-forme d’échange de bitcoins désormais faillie MtGox (dont le siège était à Tokyo) comparaît pour détournement de fonds et d’autres chefs d’accusation. Lors de cette première audience, qui sera suivie d’une seconde jeudi, Mark Karpeles a plaidé non coupable.
L’affaire de la faillite de MtGox, en 2015, avait fait grand bruit au Japon et à l’étranger, et a saboté un temps la réputation de la cryptomonnaie bitcoin. M. Karpeles a toujours affirmé que la plate-forme avait été victime d’une attaque informatique extérieure mais, à la mi-septembre 2015, il a été mis en examen et emprisonné, après déjà six semaines de garde à vue, pour falsification d’informations et détournement d’une somme de 321 millions de yens (2,4 millions d’euros).
Relâché moyennant une caution après un an en détention, Mark Karpeles avait déjà été condamné en France en 2010 pour intrusion dans un système informatique.
Vêtu d’un costume sombre, cheveux fraîchement coupés et coiffés, Mark Karpeles s’est présenté au tribunal un peu moins d’une heure avant son procès, qui a débuté à 10 heures précises, heure locale (3 heures, heure française). Ce style soigné tranche avec l’image très décontratée et arrogante qu’il a donnée de lui lors de précédentes apparitions. « Je jure devant Dieu que je suis innocent », a dit l’ex-patron de MtGox, lisant en japonais une lettre remise par son avocat.
Dimanche 9 juillet, le premier ministre irakien, Haïder Al-Abadi, a proclamé la victoire de l’armée dans Mossoul « libérée ». Les forces irakiennes, soutenues par la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis, ont repris la ville, tenue par l’organisation Etat islamique (EI) depuis 2014. Le photojournaliste Laurent Van Der Stockt a accompagné une division des forces spéciales irakiennes. Après neuf mois de combats intenses, la bataille de Mossoul laisse place à une ville meurtrie.
La Banque mondiale essaie de chiffrer le coût de la guerre de Syrie
Six années de conflit ont causé des pertes à l’économie du pays représentant « à peu près quatre fois le PIB de la Syrie en 2010 ».
Le Monde.fr avec AFP |
Le conflit a endommagé ou détruit 27 % du parc de logements et environ la moitié des centres médicaux et d’éducation. Dans la vieille ville de Mossoul le 9 juillet 2017. LAURENT VAN DER STOCKT POUR LE MONDE
Selon la Banque mondiale (BM), les six années de conflit en Syrie, qui ont fait plus de 320 000 morts et déplacé plus de la moitié de la population depuis mars 2011, ont causé des pertes à son économie de l’ordre de 226 milliards de dollars(environ 200 milliards d’euros), « soit à peu près quatre fois le PIB de la Syrie en 2010 ».
Dans un rapport publié lundi 10 juillet, la Banque mondiale estime que l’ampleur de la destruction va bien au-delà des seuls bilans des morts et des infrastructures endommagées. « La guerre de Syrie taille en pièces le tissu social et économique du pays », estime le vice-président pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord de la BM, Hafez Ghanem.
« La guerre détruit aussi les institutions et les systèmes dont les sociétés ont besoin pour fonctionner, et les réparer sera un plus grand défi que la reconstruction en soi des infrastructures, un défi qui ne fait que grandir au fur et à mesure que la guerre se poursuit », explique-t-il.
« Perte collective du capital humain »
L’institution rapporte encore que le conflit a endommagé ou détruit 27 % du parc de logements et environ la moitié des centres médicaux et d’éducation. Selon la BM, quelque 538 000 emplois ont disparu annuellement entre 2010 et 2015. Par ailleurs, plus de trois Syriens en âge de travailler sur quatre – soit environ 9 millions de personnes – soit ne travaillent pas, soit ne sont inscrits ni à l’école ni dans un centrede formation.
« Les conséquences à long terme de cette inactivité seront une perte collective du capital humain menant à une pénurie des compétences en Syrie. »« L’écroulement des systèmes qui organisent la société et l’économie, ainsi que la confiance entre les gens, a eu un plus grand impact économique que la destruction physique des infrastructures », écrit la BM.
Le rapport estime que si le conflit prenait fin cette année, le PIB pourrait récupérer en quatre ans 41 % de son niveau d’avant le conflit. Un chiffre qui bien entendu diminue avec chaque année supplémentaire de guerre.
Les Etats-Unis mettent en garde la Syrie contre un nouveau recours aux armes chimiques
Washington dit avoir identifié de « potentiels » préparatifs d’attaque chimique par Assad. Après Khan Cheikhoune, en avril, les Etats-Unis avaient riposté.
Le Monde.fr avec AFP et Reuters |
Après Khan Cheikhoune, les Etats-Unis avaient riposté dans la nuit du 6 au 7 avril 2017, en tirant 59 missiles de croisière Tomahawk depuis deux navires américains en Méditerranée vers la base aérienne d’Al-Chaayrate, près de Homs. HO / AFP
Le président syrien, Bachar Al-Assad, est prévenu. Son régime subira des représailles américaines en cas de nouvelle attaque chimique comme celle de Khan Cheikhoun. Le bombardement à l’arme chimique contre cette ville, dans la province rebelle d’Idlib avait fait 88 morts, dont 31 enfants.
Dans un communiqué publié lundi soir, la Maison Blanche annonce avoir identifié de potentiels préparatifs sur la base aérienne syrienne d’où était partie la précédente attaque en avril.
« Les Etats-Unis ont identifié de potentielles préparations en vue d’une autre attaque à l’arme chimique du régime d’Assad, qui donnerait probablement lieu à un meurtre de masse de civils, et notamment d’enfants innocents. Si (…) M. Assad mène une autre attaque de masse utilisant des armes chimiques, lui et son armée paieront le prix fort. »
Le Kremlin a critiqué le manque de preuves provoquant cette réaction américaine. « Nous considérons comme inacceptables de telles menaces contre le gouvernement syrien », a commenté le porte-parole de Moscou Dmitri Peskov.
Washington a en revanche reçu le soutien de Londres. Le ministre de la défense britannique a réagi mardi matin en affirmant que « si les Américains [avaie]nt recours de nouveau à une action similaire, (…) nous la soutiendrons ».
Après Khan Cheikhoun, les Etats-Unis avaient riposté dans la nuit du 6 au 7 avril, en tirant 59 missiles de croisière Tomahawk depuis deux navires américains en Méditerranée vers la base aérienne d’Al-Chaayrate, près d’Homs.
Cette frappe américaine, la première menée intentionnellement contre des forces progouvernementales syriennes depuis le début du conflit, en 2011, avait accru le risque de confrontation entre les Etats-Unis et la Russie et l’Iran, principaux alliés de Damas.
Des responsables américains avaient défendu à l’époque une intervention « ponctuelle » destinée à prévenir de futures attaques à l’arme chimique, et ne signalant pas d’expansion du rôle de Washington dans le conflit syrien.
Les Etats-Unis sont officiellement présents en Syrie pour conseiller et pour armer les Forces démocratiques syriennes (FDS) qui luttent contre le groupe Etat islamique. Les Etats-Unis ont aussi abattu le 18 juin un avion syrien dans l’est de la Syrie, expliquant que l’appareil menaçait des FDS alliées de la coalition.
Et à trois reprises au moins depuis le début de mai dans la région d’Al-Tanaf, près de la frontière avec l’Irak et la Jordanie, les forces américaines ont bombardé des forces pro-régime qui menaçaient des soldats de la coalition.
L’ambassadrice américaine aux Nations unies, Nikki Haley, a déclaré lundi sur Twitter : « Toute nouvelle attaque commise sur le peuple syrien sera attribuée à Assad, mais aussi à la Russie et à l’Iran qui soutiennent le massacre de son propre peuple. »
11 juillet 2017 - Article syndiqué du site CatNat, catastrophes naturelles
Onze personnes ont été confirmées mortes en raison des fortes inondations dans un État au centre du Nigeria. Sur les 11 victimes, seuls huit corps ont été récupérés. 90 maisons ont été détruites et au moins 500 personnes ont été déplacées par les (...)
10 juillet 2017 - Article syndiqué du site CatNat, catastrophes naturelles
Une tornade d'intensité EF-2 est passée par la ville d'Alida, située au sud-est de Regina dans la province canadienne du Saskatchewan. Environnement Canada confirme qu'une série d'orages violents s'est formée sur l'extrême sud-est de la Saskatchewan et sur l'extrême sud-ouest du (...)
10 juillet 2017 - Article syndiqué du site CatNat, catastrophes naturelles
Des pluies diluviennes ont touché la province Afghane de Badakhshan (nord du pays) et y ont provoqué des crues torrentielles qui ont fait 3 morts et 15 blessés dans le district de Shiki.
10 juillet 2017 - Article syndiqué du site CatNat, catastrophes naturelles
De forts orages de grêle ont touché l'état du Wisconsin. Localement des grélons atteignant parfois le diamètre de balle de baseball ont causé des dommages matériels aux habitations, sur des véhicules et ravageant des cultures.
10 juillet 2017 - Article syndiqué du site CatNat, catastrophes naturelles
La ville Philippines de Himamaylan dans la province du Negros Occidental a été touchée par une tornade qui a sinistré une vingtaine de maison et une autre structure dans deux villages. La tornade qui a duré 12 minutes a déraciné des arbres et emporté des (...)
10 juillet 2017 - Article syndiqué du site CatNat, catastrophes naturelles
Près d'une quarantaine d'hectares ont été détruits par les flammes vendredi à Tavaco, dans la plaine de la Gravona, et entre Ota et Porto en Corse-du-Sud. D'importants moyens tant aériens que terrestres ont été engagés sur les deux foyers qui ont finalement été (...)
10 juillet 2017 - Article syndiqué du site CatNat, catastrophes naturelles
Avec 36,6 degrés Celsius, Los Angeles, ville dans l'ouest des Etats-Unis, a enregistré samedi un nouveau record de chaleur, l'ancien record de 35 degrés remontant à 1886, a annoncé le Service national météorologique (NWS).
10 juillet 2017 - Article syndiqué du site CatNat, catastrophes naturelles
Caves et sous-terrains inondés, glissements de terrain, coupures de courant: les intempéries orageuses ont causé de gros dégâts dans les cantons d'Argovie et de Berne. A Zofingue (AG), les dommages devraient se monter à 90 millions d'euros. Plusieurs commerces, caves, garages, tunnels ainsi que le (...)
10 juillet 2017 - Article syndiqué du site CatNat, catastrophes naturelles
Les feux de forêts qui brûlent de plus en plus souvent l'été dans le sud de la France sont à la fois conséquence directe et facteur aggravant du changement climatique. Le point avec des chercheurs de l'Irstea d'Aix-en-Provence.
10 juillet 2017 - Article syndiqué du site CatNat, catastrophes naturelles
10/07: A partir de 16 heures, les pompiers ont multiplié les interventions après les violents orages qui se sont abattus dans le Rhône. A Albigny-sur-Saône, pluie, vent et la grêle ont provoqué d’importants dégâts dans un foyer de réfugiés et dans le centre hospitalier gériatrique où les plafond (...)
7 juillet 2017 - Article syndiqué du site CatNat, catastrophes naturelles
Un incendie de forêt a brûlé environ 520 ha de végétation et contraint à l'évacuation de personnes dans la forêt Nationale de Medicine Bow dans l'état du Wyoming.
7 juillet 2017 - Article syndiqué du site CatNat, catastrophes naturelles
De la pluie dans le désert : c'est ce que promet le dérèglement climatique, qui devrait profondément altérer les mécanismes de la mousson africaine. C'est en tout cas la conclusion de chercheurs allemands du Postdam Institute for climate reasearch impact, publiée dans la revue Earth System (...)
7 juillet 2017 - Article syndiqué du site CatNat, catastrophes naturelles
Un séisme de magnitude 6,5 a été enregistré, dans le centre des Philippines, a rapporté l’institut géologique américain USGS, mais aucune alerte au tsunami n’a été lancée. Le tremblement de terre s’est déclenché peu après 16 heures (10 heures à Paris) à une profondeur de 6 kilomètres, à 12 kilomètres au (...)
7 juillet 2017 - Article syndiqué du site CatNat, catastrophes naturelles
A la faveur de la remontée d'une masse d'air subtropical en provenance du Maghreb vers l'Europe Centrale le centre-est de la France va être confronté à un épisode de canicule.
7 juillet 2017 - Article syndiqué du site CatNat, catastrophes naturelles
De violents orages ont concerné le nord du pays, de la Normandie au bassin parisien en passant par les Hauts-de-France jusqu'aux Ardennes. Sous ces supercellules, des chutes de grêle parfois fortes ont été observées, avec des diamètres atteignant 3 à 5 cm par endroits. Des rafales de vent de 90 à 105 (...)
6 juillet 2017 - Article syndiqué du site CatNat, catastrophes naturelles
Un incendie de forêt déclenché par la foudre s'est déclaré dans le secteur de Breckenridge dans l'état du Colorado et a parcouru environ 25 ha. Le feu menace directement 463 habitations dont les occupants ont été invité à évacuer leur (...)
6 juillet 2017 - Article syndiqué du site CatNat, catastrophes naturelles
Débordement de cours d'eau, phénomènes de ruissellement intenses localisés ou de remontées de nappe, submersion marine sur le littoral… "Le bassin Seine-Normandie est soumis à quatre types d'inondations qui peuvent se cumuler", a alerté Jérôme Goellner, directeur régional et interdépartemental de (...)
6 juillet 2017 - Article syndiqué du site CatNat, catastrophes naturelles
Les provinces du Nord du Vietnam (Ha Giang, Lao Cai, Dien Bien, Yen Bai, Tuyen Quang, Thai Nguyen, Lai Chau, Bac Kan et Cao Bang) ont subi de très fortes pluies qui ont occasionné des inondations notables. Les provinces de Ha Giang et de Ca MAu ont été les plus (...)
6 juillet 2017 - Article syndiqué du site CatNat, catastrophes naturelles
Un important incendie de prairie qui sévissait depuis plusieurs jours à travers la frontière Chine-Mongolie a été éteint. Le feu, qui a franchi la frontière jeudi dernier, a ravagé la bannière gauche du Nouveau Barag près de la ville de Hulunbuir. Aucune victime n'a été (...)
6 juillet 2017 - Article syndiqué du site CatNat, catastrophes naturelles
A la faveur d'une dépression remonte du proche Atlantique vers la Manche, de l'air chaud et humide va envahir le Nord de la France, instabilisant fortement la masse d'air et favorisant le déclenchement d'orages localement fort sur les Hauts-de-France et les Ardennes durant l'après-midi et la (...)
4 juillet 2017 - Article syndiqué du site CatNat, catastrophes naturelles
Le typhon Manmadol a touché terre près de Nagasaki sur l'île méridionale japonaise de Kyushu y faisant 18 morts, 26 disparus et 3 blessés et des dommages matériels. Le typhon qui génère des vents soufflant jusqu'à 144 km/h en rafale a causer des dommages matériels dans la ville (...)
4 juillet 2017 - Article syndiqué du site CatNat, catastrophes naturelles
Le typhon Manmadol a touché terre près de Nagasaki sur l'île méridionale japonaise de Kyushu y faisant 3 blessés et des dommages matériels. Le typhon qui génère des vents soufflant jusqu'à 144 km/h en rafale a causer des dommages matériels dans la ville (...)
4 juillet 2017 - Article syndiqué du site CatNat, catastrophes naturelles
La Bulgarie a essuyé de sévère orages de grêle qui ont produit des grélons allant localement jusqu'à 10 cm de diamètre. Les secteurs de Levski, de Bogdan et de Ravnets ont été les plus touchés par les plus gros grélons.
4 juillet 2017 - Article syndiqué du site CatNat, catastrophes naturelles
Les autorités marocaines tentaient de maîtriser un incendie ayant ravagé en trois jours 215 hectares dans une forêt près de Tanger, à l'entrée du détroit de Gibraltar. Cinq avions et 550 membres de la protection civile et de la gendarmerie sont mobilisés pour venir à bout de cet incendie qui a détruit (...)
3 juillet 2017 - Article syndiqué du site CatNat, catastrophes naturelles
Un important incendie de forêt a parcouru environ 500 hectares près de la ville d'Izmir, troisième ville du pays. 5 pompiers ont été légèrement blessés. Le sinistre ne menace pas directement de maisons mais des lignes électriques ont été (...)
3 juillet 2017 - Article syndiqué du site CatNat, catastrophes naturelles
Plusieurs incendies de broussaille ont parcouru plusieurs centaines d'hectares dans la région du détroit de Messine en Sicile. Près de la ville de Chiaramonte Gulfi dans le Sud-Est de l'île, plusieurs maisons ont été sinistrées par un feu qui a parcouru environ 500 hectares. Plusieurs personnes qui (...)
3 juillet 2017 - Article syndiqué du site CatNat, catastrophes naturelles
Un épisode de très fortes pluies a occasionné des inondations notables dans le secteur de Hoosick Falls dans l'état de New York où l'état d'urgence a été décrété. Les eaux de ruissellement provenant des zones escarpées en amont de la ville ont envahi soudainement cette (...)
3 juillet 2017 - Article syndiqué du site CatNat, catastrophes naturelles
?Un incendie de forêt s'est déclaré dans la zone irradiée de Tchernobyl en Ukraine et a brûlé une trentaine d'hectare. Plusieurs dizaines de pompiers sont mobilisés pour combattre ce feu.
3 juillet 2017 - Article syndiqué du site CatNat, catastrophes naturelles
La Corée du Sud vit la période du jangma ou de la saison des pluies. D'importantes précipitations ont causé de nombreux dégâts sur le territoire national. Il est localement tombé jusqu'à 221 mm en 24 h à Hongcheon, 151 mm à Seoul et 145 mm à (...)
3 juillet 2017 - Article syndiqué du site CatNat, catastrophes naturelles
Un demi-degré Celsius de température moyenne en plus a suffi à multiplier et intensifier ces dernières années les canicules et pluies torrentielles dans de nombreuses régions du monde. Les chercheurs ont comparé deux périodes (1960–79 et 1991–2010), entre lesquelles la température moyenne a crû de (...)
3 juillet 2017 - Article syndiqué du site CatNat, catastrophes naturelles
Après la canicule historique que l'Espagne a vécue en juin, ce sont maintenant les orages, la grêle et le froid qui font l'actualité. En plaine, les orages sont violents. Ces pluies torrentielles se sont accompagnées de chutes de (...)
3 juillet 2017 - Article syndiqué du site CatNat, catastrophes naturelles
A Hossegor (Landes), alors que deux classes de maternelle jouaient à l’abri, sous le préau, un front de rafale descendant s’est abattue sur l’école, provoquant d’importants dégâts et un gros moment de frayeur parmi les bambins et les adultes (...)
3 juillet 2017 - Article syndiqué du site CatNat, catastrophes naturelles
02/07: Plusieurs jours de pluies torrentielles dans la province chinoise du Hunan (centre) ont entraîné dimanche matin une crue record de la rivière Xiangjiang, important affluent du fleuve Yangtsé.
3 juillet 2017 - Article syndiqué du site CatNat, catastrophes naturelles
Dix touristes ont été blessés par les vapeurs brûlantes d'une éruption phréato-magmatique jaillie d'un volcan dans la province indonésienne de Java (centre). L'éruption a eu lieu à 12h heure de Jakarta (5h GMT), projetant de la vapeur, des cendres et de la lave refroidie jusqu'à 50 mètres de (...)
3 juillet 2017 - Article syndiqué du site CatNat, catastrophes naturelles
La province du Hunan et la province autonome Zhuang du Guangxi ont subi de nouvelles fortes pluies qui ont provoqué des inondations et coulées de boue à l'origine de la mort de 26 personnes et fait d'importants dommages matériels.
3 juillet 2017 - Article syndiqué du site CatNat, catastrophes naturelles
Quarante-deux personnes ont été confirmées mortes et 21 disparues après de fortes pluies frappant plusieurs provinces, notamment le Hunan et la région autonome Zhuang du Guangxi.
3 juillet 2017 - Article syndiqué du site CatNat, catastrophes naturelles
?La ville de Mexico et ses alentours ont essuyé des pluies diluviennes qui ont provoqué des inondations en plusieurs points de l'agglomération. Il est tombé jusqu'à 70 mm de pluie en quelques heures.
30 juin 2017 - Article syndiqué du site CatNat, catastrophes naturelles
Des pluies diluviennes à caractère orageux ont touché la région de Berlin y causant des inondations dans plusieurs secteurs. En quelques heures il est tombé jusqu'à 152 mm de pluie, saturant les réseaux d'évacuation des eaux. De nombreux artères de la villes et des villes alentours ont été noyées et des (...)
30 juin 2017 - Article syndiqué du site CatNat, catastrophes naturelles
En l’absence de mesures pour combattre le réchauffement climatique, les Etats-Unis s’appauvriront et les inégalités s’aggraveront, particulièrement dans les Etats du Sud. Une étude publiée jeudi dans la revue Science enfonce en effet le clou : en l’absence de mesures pour combattre le réchauffement (...)
29 juin 2017 - Article syndiqué du site CatNat, catastrophes naturelles
Une tornade s'est produite vers 16:30 entre les localités de Ellsworth et de Spring Valley dans l'Ouest de l'Etat du Wisconsin y faisant un blessé et des dommages matériels. Entre 25 et 30 habitations et structures de ferme ont été (...)
27 juin 2017 - Article syndiqué du site CatNat, catastrophes naturelles
L'Amérique du Nord devrait connaître moins de jours avec de la grêle à l'avenir, mais les grêlons qui s'abattront devrait être plus gros, selon une étude canadienne. Intitulée « La menace changeante de grêle sur l'Amérique du Nord en réponse au changement climatique anthropique », l'étude a été publiée (...)
Le typhon Manmadol a touché terre près de Nagasaki sur l'île méridionale japonaise de Kyushu y faisant 18 morts, 26 disparus et 3 blessés et des dommages matériels. Le typhon qui génère des vents soufflant jusqu'à 144 km/h en rafale a causer des dommages matériels dans la ville (...)
4 juillet 2017 - Article syndiqué du site CatNat, catastrophes naturelles
Le typhon Manmadol a touché terre près de Nagasaki sur l'île méridionale japonaise de Kyushu y faisant 3 blessés et des dommages matériels. Le typhon qui génère des vents soufflant jusqu'à 144 km/h en rafale a causer des dommages matériels dans la ville (...)
4 juillet 2017 - Article syndiqué du site CatNat, catastrophes naturelles
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4 juillet 2017 - Article syndiqué du site CatNat, catastrophes naturelles
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En deux semaines, plus de 800 tremblements de terre ont été ressentis sur le Parc National de Yellowstone, aux États-Unis. C’est une activité plus vive que la moyenne, mais qui n’inquiète pas pour autant les experts.
Visité par des millions de personnes chaque année, le parc de Yellowstone accueille en son sein un « super-volcan » en sommeil depuis depuis plus 70 000. Le volcan se trouve au sommet d’une immense réserve de roche fondue, l’un des plus grands champs continentaux siliciques volcaniques actifs dans le monde. C’est pourquoi la bête fait encore l’objet de surveillance puisqu’une éventuelle éruption de ce volcan pourrait en effet provoquer la mort de 90 000 personnes dans la région selon de récentes estimations.
Il y a quelques jours d’ailleurs, Yellowstone subissait quelques turbulences. Des centaines de mini-tremblements de terre ont effectivement été ressentis depuis le 12 juin dernier. En l’espace d’une semaine, l’USGS (United States Geological Survey, un organisme gouvernemental américain qui se consacre aux sciences de la Terre) avait déjà enregistré 464 tremblements de terre, soit le « le plus grand nombre de tremblements de terre à Yellowstone au cours d’une seule semaine depuis ces cinq dernières années », note l’organisme dans un communiqué publié il y a quelques jours.
La majorité des tremblements de terre ne dépassaient pas une magnitude de 1 sur l’échelle de Richter. En revanche, un séisme de magnitude 4,4 a été ressenti il y a quelques jours, mais est passé inaperçu dans les journaux. C’est pourtant le plus grand séisme dans la région depuis mars 2014. Plus de 400 autres mini séismes suivirent la semaine suivante, portant le nombre de séismes à 878 en l’espace de deux semaines seulement. Les experts se montrent néanmoins rassurants, assurant qu’il était « très peu probable » que ces mini secousses réveillent le super-volcan. Il n’y a qu’une chance sur 730 000 pour que cela arrive.
« Yellowstone subit environ 1500 à 2 000 tremblements de terre par an », assurent les chercheurs. « Parmi eux, 40 à 50 % se produisent dans le cadre des essaims sismiques ». Même si ce dernier essaim est plus important que la moyenne, les experts assurent qu’il n’y a « aucune preuve que l’activité soit liée au magma qui se déplace sous la surface ». Selon l’Institut d’études géologiques des États-Unis, une catastrophe massive n’arrivera probablement pas avant 700 000 ans, mais des plus petites éruptions peuvent survenir dans quelques dizaines de milliers d’années.
Je vous ai déjà prévenus que les volcans endormis le long de la côte Ouest, et même Yellowstone,
pourraient être déclenchés par une activité sismique ininterrompue. De nombreuses catastrophes mortelles ont eu lieu dans la dernière année et ne soyez pas surpris si cette activité se poursuit.
Ces dernières années, vous avez assisté à une activité dans des régions inhabitées, mais si cette activité se développe dans des zones peuplées, le nombre de décès augmentera alors, et les gens vont prendre conscience.
La terre va se secouer et des profondeurs viendront d’immenses rivières de feu
Messages donnés à Pedro Régis (Brésil) 3310 - Message de Notre Dame Reine de la Paix, reçu le 24 avril 2010
Chers enfants, ne vous détournez pas de la prière. L'humanité est à la veille des événements les plus douloureux. Je suis votre Mère des Douleurs et Je souffre de ce qui vient à vous.
La terre va se secouer et des profondeurs viendront d’immenses rivières de feu. Des géants endormis vont se lever et grande sera la souffrance pour de nombreux pays. L'axe de la terre bougera et Mes pauvres enfants vivront des moments de grandes tribulations. Soyez attentifs. C'est le temps des douleurs pour l'humanité.
Tournez-vous vers Jésus. En Lui seulement vous trouverez les forces de supporter le poids des épreuves à venir. Courage. Je prierai Mon Jésus pour vous. Ne reculez pas.
Tel est le message que Je vous transmets au nom de la Trinité. Je vous remercie de M'avoir permis de vous réunir ici une fois de plus. Je vous bénis au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Restez dans la paix, amen.
Attendez-vous à des dommages importants dans les villes à proximité de ces lignes de faille.
Message du Seigneur à John Leary (USA) - 12 décembre 2009
Jésus : « Mon peuple, vous avez vu des tsunamis causés par des tremblements de terre sous-marins. Maintenant, J’attire votre attention sur les tremblements de terre profonds qui pourraient vider vos étangs et vos puits, et même changer le cours de vos lacs.
Un tremblement de terre majeur, sur la faille de New Madrid, pourrait même vidanger les Grands Lacs dans le bassin du fleuve Mississippi, et cela entraînerait une grande perte d'eau douce.
Les zones volcaniques réagiront en conséquence. La terre entière tremblera
Message céleste reçus par Louise Tomkiel (USA) le 13 février 2009 - Louis a commencé à recevoir un message et dit: "Jésus, recouvrez-moi de votre Très Précieux Sang." (et d'autres prières pour s’assurer de l’origine des messages) Ensuite, Dieu le Père a parlé,
"Il va y avoir bientôt une "gigantesque déflagration" (SONIC BOOM) qui sera entendu tout autour de la terre. Il aura un grand effet sur les icebergs polaires ! Aussi, les mers et les zones volcaniques réagiront en conséquence. La terre entière tremblera."
J'ai déjà dit que les démons vont accroître leur présence sur terre alors qu’ils quittent l'enfer pour sortir par ces volcans
Message de Jésus à John Leary (USA) reçu le16 février 2012
Jésus a dit : « Mon peuple, les volcans, comme vous le savez, peuvent entrer en éruption avec grande violence, fumée, lave et feu. Les volcans sont actifs sur toute la terre, mais il y a parfois des éruptions énormes qui crachent de la fumée et des cendres à des kilomètres dans le ciel.
Ces grandes éruptions peuvent même causer des problèmes de visibilité au cours desquels les avions doivent être déroutés – ou bien leurs moteurs à réaction peuvent cesser de fonctionner. Même le temps peut être affecté si trop de soleil est caché. Vous avez vu plusieurs articles récents qui parlent de l'éruption éventuelle de certains super volcans qui pourraient grandement modifier votre paysage.
J'ai déjà dit que les démons vont accroître leur présence sur terre alors qu’ils quittent l'enfer pour sortir par ces volcans. Vous voyez ainsi l’œuvre du mal augmenter de puissance avant que l'Antéchrist ne vienne pour son règne. Ne perdez pas courage parce que le mal aura un règne court avant Mon retour pour vaincre les démons.
Je protégerai Mes fidèles à Mes refuges, alors n'ayez pas peur. Réjouissez-vous de vivre bientôt l’heure où tout le mal sera vaincu, et où vous verrez Mon Ère de Paix. »
Je vous ai également dit que lorsque la faille de San Andreas subira un tremblement de terre, celui-ci pourrait déclencher le super volcan de Yellowstone.