Les Australiens disent oui au mariage homosexuel 16/11/2017
Soixante-deux pour cent des participants à un vote postal se sont prononcés pour le mariage entre personnes de même sexe. Le gouvernement veut faire adopter une loi « avant Noël ».
PARADIS FISCAUX Le commissaire européen à la Fiscalité et aux Affaires économiques Pierre Moscovici a promis mardi de "frapper au portefeuille" les fraudeurs et paradis fiscaux. "Il faut frapper au portefeuille les fraudeurs et les paradis fiscaux pour faire bouger les lignes", a insisté M. Moscovici, lors d'un débat sur les révélations des "Paradise Papers" au Parlement européen à Strasbourg.
Il s'est dit "profondément indigné" par ces révélations. "Les citoyens ne comprendraient pas notre inaction après le nouveau coup de semonce que constituent les Paradise papers", a-t-il affirmé aux eurodéputés, dont certains ont demandé à l'UE d'agir de manière "crédible" ou d'approfondir son action.
Le commissaire français a appelé les États membres à adopter "dès le prochain Conseil des ministres des Finances le 5 décembre" une liste noire des paradis fiscaux assortie de "sanctions dissuasives" contre les pays qui la composeront. Il demande également que soit adoptée "dans les six prochains mois" une directive proposée fin juin, qui obligerait les banquiers, avocats et autres consultants à "déclarer au fisc" les schémas d'optimisation fiscale qu'ils proposent à leurs clients fortunés, sous peine de sanctions. "C'est une simple question de volonté politique", a estimé M. Moscovici.
Il espère enfin la mise en place en 2018 d'une "assiette fiscale européenne pour l'impôt sur les sociétés" (Accis), qui vise notamment à instaurer des règles uniformes de calcul des bénéfices pour les grands groupes multinationaux.
Pratiques "systémiques"
"Nous ne sommes pas face à des incidents isolés, mais à des pratiques systémiques, mondiales et organisées", a souligné M. Moscovici. Les bénéficiaires des montages d'optimisation fiscale "sont un peu comme des vampires, ils ne craignent rien tant que la lumière", a-t-il conclu.
Rendus publiques depuis le 5 novembre, les fuites sur les circuits planétaires d'optimisation fiscale, connues sous l'appellation de "Paradise Papers", constituent les résultats d'une enquête du Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ), qui regroupe 96 médias de 67 pays. Les groupes Apple et Nike, les chanteurs Bono et Shakira, ou encore le milliardaire Bernard Arnault font partie des personnalités et grands groupes épinglés.
« Le Monde » publie le manifeste signé par 15 364 scientifiques de 184 pays, à paraître lundi dans la revue « BioScience ».
LE MONDE |
Les auteurs de la déclaration de 1992 craignaient que l’humanité ne pousse les écosystèmes au-delà de leurs capacités à entretenir le tissu de la vie. Ils soulignaient que nous nous rapprochions rapidement des limites de ce que la biosphère est capable de tolérer sans dommages graves et irréversibles. Les scientifiques signataires plaidaient pour une stabilisation de la population humaine, et expliquaient que le vaste nombre d’êtres humains – grossi de 2 milliards de personnes supplémentaires depuis 1992, soit une augmentation de 35 % – exerce sur la Terre des pressions susceptibles de réduire à néant les efforts déployés par ailleurs pour lui assurer un avenir durable. Ils plaidaient pour une diminution de nos émissions de gaz à effet de serre (GES), pour l’abandon progressif des combustibles fossiles, pour la réduction de la déforestation et pour l’inversion de la tendance à l’effondrement de la biodiversité.
En ce vingt-cinquième anniversaire de leur appel, il est temps de se remémorer leur mise en garde et d’évaluer les réponses que l’humanité lui a apportées en examinant les données de séries chronologiques disponibles. Depuis 1992, hormis la stabilisation de l’amenuisement de la couche d’ozone stratosphérique, non seulement l’humanité a échoué à accomplir des progrès suffisants pour résoudre ces défis environnementaux annoncés, mais il est très inquiétant de constater que la plupart d’entre eux se sont considérablement aggravés. Particulièrement troublante est la trajectoire actuelle d’un changement climatique potentiellement catastrophique, dû à l’augmentation du volume de GES dégagés par le brûlage de combustibles fossiles, la déforestation et la production agricole – notamment les émissions dégagées par l’élevage des ruminants de boucherie. Nous avons en outre déclenché un phénomène d’extinction de masse, le sixième en 540 millions d’années environ, au terme duquel de nombreuses formes de vie pourraient disparaître totalement, ou en tout cas se trouver au bord de l’extinction d’ici à la fin du siècle.
L’humanité se voit aujourd’hui adresser une seconde mise en garde motivée par ces inquiétantes tendances. Nous mettons en péril notre avenir en refusant de modérer notre consommation matérielle intense mais géographiquement et démographiquement inégale, et de prendre conscience que la croissance démographique rapide et continue est l’un des principaux facteurs des menaces environnementales et même sociétales. En échouant à limiter adéquatement la croissance de la population, à réévaluer le rôle d’une économie fondée sur la croissance, à réduire les émissions de GES, à encourager le recours aux énergies renouvelables, à protéger les habitats naturels, à restaurer les écosystèmes, à enrayer la pollution, à stopper la « défaunation » et à limiter la propagation des espèces exotiques envahissantes, l’humanité omet de prendre les mesures urgentes indispensables pour préserver notre biosphère en danger.
Les responsables politiques étant sensibles aux pressions, les scientifiques, les personnalités médiatiques et les citoyens ordinaires doivent exiger de leurs gouvernements qu’ils prennent des mesures immédiates car il s’agit là d’un impératif moral vis-à-vis des générations actuelles et futures des êtres humains et des autres formes de vie. Grâce à un raz-de-marée d’initiatives organisées à la base, il est possible de vaincre n’importe quelle opposition, aussi acharnée soit-elle, et d’obliger les dirigeants politiques à agir. Il est également temps de réexaminer nos comportements individuels, y compris en limitant notre propre reproduction (l’idéal étant de s’en tenir au maximum au niveau de renouvellement de la population) et en diminuant drastiquement notre consommation par tête de combustibles fossiles, de viande et d’autres ressources.
La baisse rapide des substances destructrices de la couche d’ozone dans le monde montre que nous sommes capables d’opérer des changements positifs quand nous agissons avec détermination. Nous avons également accompli des progrès dans la lutte contre la famine et l’extrême pauvreté. Parmi d’autres avancées notables, il faut relever, grâce aux investissements consentis pour l’éducation des femmes et des jeunes filles, la baisse rapide du taux de fécondité dans de nombreuses zones, le déclin prometteur du rythme de la déforestation dans certaines régions, et la croissance rapide du secteur des énergies renouvelables. Nous avons beaucoup appris depuis 1992, mais les avancées sur le plan des modifications qu’il faudrait réaliser de manière urgente en matière de politiques environnementales, de comportement humain et d’inégalités mondiales sont encore loin d’être suffisantes.
Lire aussi : Quinze mille scientifiques alertent sur l’état de la planète
Les transitions vers la durabilité peuvent s’effectuer sous différentes formes, mais toutes exigent une pression de la société civile, des campagnes d’explications fondées sur des preuves, un leadership politique et une solide compréhension des instruments politiques, des marchés et d’autres facteurs. Voici – sans ordre d’urgence ni d’importance – quelques exemples de mesures efficaces et diversifiées que l’humanité pourrait prendre pour opérer sa transition vers la durabilité :
Pour éviter une misère généralisée et une perte catastrophique de biodiversité, l’humanité doit adopter une alternative plus durable écologiquement que la pratique qui est la sienne aujourd’hui. Bien que cette recommandation ait été déjà clairement formulée il y a vingt-cinq ans par les plus grands scientifiques du monde, nous n’avons, dans la plupart des domaines, pas entendu leur mise en garde. Il sera bientôt trop tard pour dévier de notre trajectoire vouée à l’échec, car le temps presse. Nous devons prendre conscience, aussi bien dans nos vies quotidiennes que dans nos institutions gouvernementales, que la Terre, avec toute la vie qu’elle recèle, est notre seul foyer.
Le président américain et son homologue chinois, Xi Jinping, se sont retrouvés, jeudi, à Pékin pour un face-à-face qui, en dépit de leur « amitié » affichée, s’annonçait délicat.
Le président américain a appelé Xi Jinping à s’impliquer fortement sur le dossier nord-coréen, et a demandé l’aide de la Russie face à une situation « potentiellement dramatique ». « J’appelle la Chine à travailler très dur » sur ce dossier, a déclaré M. Trump, en soulignant que le temps était compté.
La Chine, qui assure la quasi-totalité du commerce de la Corée du Nord, est en position cruciale pour faire pression sur le régime de Kim Jong-un, qui a procédé début septembre à un nouvel essai nucléaire. « La Chine peut régler ce problème facilement et rapidement », a assuré M. Trump. « Le temps presse, nous devons agir vite », a-t-il insisté.
« J’appelle la Russie à aider à maîtriser cette situation potentiellement dramatique », a également lancé M. Trump, qui doit rencontrer son homologue russe, Vladimir Poutine, le 10 novembre 20107 au Vietnam, en marge du sommet du Forum des pays de l’Asie-Pacifique (APEC).
Donald Trump a assuré jeudi à Pékin qu’il ne reprochait pas à la Chine le déficit commercial « choquant » des Etats-Unis avec ce pays, qui atteint plusieurs centaines de milliards de dollars par an, rejetant la faute sur les administrations américaines précédentes.
« Je ne le reproche pas à la Chine. Après tout, qui peut reprocher à un pays de profiter d’un autre pays pour le bien de ses citoyens ? », s’est interrogé le président des Etats-Unis. « Je le reproche, en revanche, aux précédentes administrations, qui ont permis à ce déficit commercial incontrôlable de se former et de grossir », a assuré M. Trump, qui avait pendant sa campagne électorale accusé la Chine de « voler » des millions d’emplois aux Etats-Unis.
Sur les dix premiers mois de l’année, l’excédent commercial chinois vis-à-vis des Etats-Unis s’élevait à 223 milliards de dollars, selon des chiffres des douanes chinoises.
Donald Trump et Xi Jinping ont dévoilé une série d’accords commerciaux pour un montant total de 253,4 milliards de dollars, dans l’énergie, l’automobile, l’aéronautique, l’agroalimentaire ou l’électronique. Ce montant inclut des accords dévoilés la veille pour un montant de près de neuf milliards de dollars. Certains sont certes des protocoles d’accord non contraignants, mais les montants évoqués sont vertigineux. DowDuPont, Caterpillar, General Electric, Honeywell ou Qualcomm figurent notamment parmi les bénéficiaires.
Par ailleurs, le groupe pétrolier chinois Sinopec, le fonds souverain chinois CIC et la banque étatique Bank of China ont conclu un accord avec l’Alaska et une firme énergétique locale, Alaska Gasline Development Corporation, pour exploiter des gisements gaziers. L’accord prévoit des investissements de plus de 40 milliards de dollars.
Vingt-trois pays de l’UE ont signé lundi un document jetant les bases d’une « coopération structurée permanente », qui prévoit notamment des projets de développement de matériel militaire communs.
Le Monde.fr avec AFP |
« Nous vivons un moment historique pour la défense européenne », a commenté la diplomate en chef de l’Union, Federica Mogherini, à l’issue de la signature par les ministres de 23 Etats membres de l’UE d’un document où sont listés 20 engagements jetant les bases de leur « coopération structurée permanente » (CSP). Mme Mogherini estime que ce nouvel outil va « permettre de développer davantage nos capacités militaires pour renforcer notre autonomie stratégique ».
Cette coopération devrait prendre, dans un premier temps, la forme de projets de développement de matériel, tel que des chars, des drones ou des avions de transport militaire, mais aussi d’un hôpital de campagne européen. L’idée, à terme, est qu’un quartier général opérationnel pour les unités de combat, ou une plate-forme logistique d’opérations pour l’UE, puisse être mis en place.
Plus de 50 projets ont été déposés, a précisé Mme Mogherini, qui espère que la CSP permettra des « économies d’échelle » pour l’industrie de la défense européenne aujourd’hui trop fragmentée par rapport à la concurrence américaine.
Cette initiative est une « réponse au développement des attentats » à l’automne 2015, mais également « à la crise en Crimée », a souligné le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, en arrivant à Bruxelles.
Par ailleurs les pays qui rejoignent la CSP s’engagent à « augmenter régulièrement leurs budgets de défense », engagement qui sera « juridiquement contraignant ». Les participants promettent, en outre, de pousser leurs investissements de recherche à 2 % de leur budget de défense.
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Depuis l’échec de la mise en place d’une Communauté européenne de défense (CED) il y a soixante ans, les Européens n’ont jamais réussi à avancer dans ce domaine, la plupart des pays gardant jalousement la main sur ce qui, à leurs yeux, relevait strictement de la souveraineté nationale. Une situation qui a largement évolué depuis 2014, avec notamment l’annexion de la Crimée par la Russie, le conflit ukrainien, le Brexit et l’élection de Donald Trump.
« Il était important pour nous, particulièrement après l’élection du président américain, que nous puissions nous organiser indépendamment, en tant qu’Européens. Ceci est complémentaire à l’OTAN, mais nous voyons que personne ne va résoudre à notre place les problèmes de sécurité que l’Europe a dans son voisinage. Nous devons le faire nous-mêmes », a insisté la ministre de la défense allemande, Ursula von der Leyen.
Pour la plupart des diplomates et experts, la vision française de la CSP, exigeante car tournée vers la participation à des missions potentiellement risquées, a été supplantée par la vision allemande, surtout soucieuse de faire participer le plus grand nombre de pays.
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Alors que la sélection des projets se fera à l’unanimité, cette orientation fait dire à Frédéric Mauro, expert des questions de défense régulièrement interrogé par le Parlement européen, que la coopération « n’a aucune chance de marcher ».
Le Royaume-Uni, qui s’est toujours farouchement opposé à toute « armée européenne », est aujourd’hui exclu de la CSP. Avec le Brexit prévu en mars 2019, Londres n’a pas voulu faire obstacle à cette initiative, qualifiée d’« idée prometteuse » par son ministre des affaires étrangères, Boris Johnson.
L’UE veut aussi se doter prochainement d’un fonds pour stimuler l’industrie européenne de la défense, qui sera à terme doté de 5,5 milliards d’euros par an. Elle a aussi créé au printemps son premier quartier général militaire, qui pilote trois opérations non combattantes en Afrique.
L’Irlande, le Portugal et Malte n’ont pas rejoint à ce stade la CSP, qui sera officiellement lancée en décembre.
Berlin devrait présenter cette semaine un projet pour créer une flotte d’avions de transports commune avec Paris et intégrer une flotte européenne de ravitailleurs, gérée par les Pays-Bas.
LE MONDE |
L’Allemagne présentera cette semaine un projet visant à créer une flotte d’avions de transport militaire commune avec la France, composée de C-130J de Lockheed Martin, et à intégrer une flotte européenne de tankers Airbus A330 dont le commandement est exercé par les Pays-Bas, a appris l’agence de presse Reuters de sources proches du ministère de la défense à Berlin.
Le Commandement européen du transport aérien (en anglais European Air Transport Command, abrégé EATC) est un commandement opérationnel interarmées dont la mission est de mettre à disposition commune les moyens aériens (transport, ravitaillement et évacuation sanitaire) des pays membres.
Le commandement est géré depuis les Pays-Bas et regroupe 220 appareils de transport en 2016 de sept pays européens, tous membres de l’Union européenne et de l’OTAN.
Cette initiative, et d’autres avec la Norvège, la Roumanie et la République tchèque, visent à développer une coopération renforcée en Europe en matière de défense, alors que le transport aérien est un des problèmes capacitaires des forces européennes, et le tout fera l’objet d’une communication lors d’une réunion des ministres de la défense de l’OTAN à Bruxelles. L’Allemagne et d’autres pays membres de l’OTAN sont instamment priés par les Etats-Unis d’augmenter leurs dépenses militaires afin d’atteindre l’objectif de l’Alliance consistant à consacrer 2 % du PIB à ces dépenses. L’Allemagne a déjà augmenté son budget l’an dernier après des années de baisse. Paris souhaite atteindre à terme 2 % du PIB en matière de dépenses militaires. Le projet avec la France, mentionné pour la première fois en octobre, fera l’objet d’une déclaration d’intention signée par la ministre de la défense, Ursula von der Leyen, a-t-on précisé.
Suivant cette déclaration, l’Allemagne doit acheter de quatre à six C-130J et les intégrer dans la flotte française.
La France doit acquérir quatre C-130J et pourrait encore en acheter d’autres à l’avenir, selon une source au fait...
http://www.lemonde.fr/international/
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Malcolm Simmons, magistrat britannique, a annoncé au « Monde » sa démission, dénonçant des dysfonctionnements au sein de la mission Eulex, chargée de la justice.
Soixante-deux pour cent des participants à un vote postal se sont prononcés pour le mariage entre personnes de même sexe. Le gouvernement veut faire adopter une loi « avant Noël ».
Des journalistes de CNN ont filmé une vente d’êtres humains. L’ONU a dénoncé une situation « inhumaine », et la Libye assure qu’une enquête va être ouverte.
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COMPTE RENDUUn rapport d’Human Rights Watch dénonce les « viols systématiques » commis par des soldats et des policiers birmans depuis le début de la répression contre la minorité musulmane.
En limogeant de la société pétrolière nationale la fille de l’ex-président, le nouveau chef de l’Etat semble engager un renouvellement de l’élite politico-économique.
Cette décision pourrait ouvrir la voie à un non-lieu judiciaire, craignent l’association Survie, la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH et LDH) et d’autres parties civiles.
L’association Survie, la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH et LDH) et d’autres parties civiles accusent la force française « Turquoise » d’avoir sciemment abandonné aux génocidaires Hutu des centaines de Tutsi des collines de Bisesero, du 27 au 30 juin 1994 et demandaient leur audition.
Les rescapés, à l’origine de la plainte, en 2005, affirment que les militaires français leur ont promis le 27 juin 1994 de les secourir pour ne le faire que le 30. Pendant cet intervalle de trois jours, des centaines de Tutsi ont été massacrés dans ces collines de l’ouest du Rwanda. Depuis le 22 juin 1994, la force « Turquoise », déployée sous mandat de l’ONU, avait pour mission de mettre fin aux massacres, en cours depuis deux mois et demi.
L’enquête, instruite au pôle crimes contre l’humanité à Paris, semble démontrer que la découverte des réfugiés le 27 était connue des autorités françaises avant l’intervention militaire du 30, selon une source proche du dossier.
Mais pour le juge, qui a acté ce refus d’auditions fin août, la question de savoir si l’absence d’intervention des militaires pendant ces trois jours constitue un acte de complicité de génocide « ne concerne que les officiers qui ont déjà été entendus », tous membres de la force « Turquoise », car ils bénéficiaient de suffisamment d’autonomie vis-à-vis de l’état-major à Paris.
« Ce refus de rechercher toutes les responsabilités éventuellement engagées, y compris celles des plus hauts responsables de l’armée française, compromet gravement l’enquête », affirment les trois associations dans un communiqué. « Cette décision pourrait ouvrir la voie à un non-lieu judiciaire », s’inquiètent-elles. Cet acte « montre que si la justice enquête, elle le fait pour l’histoire et non dans la perspective de mises en examen et encore moins d’un procès », s’insurgent Fabrice Tarrit, coprésident de Survie, et leur avocat, Olivier Foks.
Lire aussi : Le Rwanda met la pression sur Emmanuel Macron pour régler le contentieux lié au génocide
Au terme de son audition en janvier 2016, le chef de la force « Turquoise », le général Jean-Claude Lafourcade, a été placé sous le statut intermédiaire de témoin assisté, tout comme trois de ses subordonnés avant lui, échappant ainsi à des mises en examen. Depuis, « l’enquête est quasiment au point mort », selon M. Tarrit. Les associations déplorent « que nombre d’auditions demandées en 2015 n’ont pas eu lieu et que des documents essentiels à la compréhension des événements n’ont pas été communiqués par le ministère de la défense ».
Cette enquête, emblématique de la controverse sur le rôle de la France lors du génocide qui a fait 800 000 morts selon l’ONU, très majoritairement Tutsi, a depuis un an son pendant au Rwanda : en novembre 2016, Kigali a lancé une procédure contre 22 officiers français accusés d’implication dans le génocide, dont l’ex-amiral Lanxade et l’ex-général Lafourcade.
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Bien qu’en perte de vitesse, le mouvement fondamentaliste qui tente d’empêcher que la théorie de l’évolution soit enseignée à l’école est toujours puissant. Un combat centenaire pour la science se poursuit.
Assise sur un banc, devant l’arche de Noé « grandeur nature » posée depuis un an dans ce coin de campagne du Kentucky, Rebecca, 39 ans, se remet de ses émotions. Cette mère au foyer venue de l’Indiana sort de la construction imposante édifiée par les fondamentalistes chrétiens de l’organisation Answers in Genesis (AIG), qui défendent une lecture littérale de la Bible. Entre « musée » et parc d’attractions, l’Ark Encounter a séduit cette « passionnée d’histoire », profondément croyante.
« Les dinosaures étaient dans l’arche »Dans des cages en bois, au premier étage de l’embarcation longue de 150 mètres, des dizaines de couples d’animaux empaillés, existants ou disparus, font la joie des enfants. Les parents, eux, lisent les panneaux expliquant comment le Déluge a formé le Grand Canyon. Pour Rebecca, « les réponses apportées par le musée sont convaincantes ».
Elle y a même découvert que « les dinosaures aussi étaient dans l’arche, avant d’être noyés lorsque les eaux du Déluge se sont retirées ».
Rebecca fait partie du million de visiteurs qui ont arpenté les trois étages de l’arche depuis son ouverture. Le plus souvent, les voyages sont organisés par les Eglises protestantes du pays. Les responsables du lieu et de son précurseur, le Musée de la Création, ouvert il y a dix ans à 50 kilomètres de là, ne s’en cachent pas : les croyants sont leur cœur de cible. « Nous devons leur donner des outils pour qu’ils défendent leurs convictions. Toutes les Eglises protestantes devraient être sur la même ligne, sans compromis avec la théorie de l’évolution », explique, dans son bureau saturé de livres, Nathaniel Jeanson, « chercheur en biologie et conseiller scientifique » des deux institutions.
Une manière de conforter le mouvement créationniste qui, bien qu’en perte de vitesse, reste puissant dans le pays.
Selon un sondage Gallup publié en mai, 38 % des Américains pensent que Dieu a créé la Terre et l’homme dans...
Le pays souhaite que les décisions sur ses politiques d’immigration soient « toujours prises par les Américains et les seuls Américains ».
En septembre 2016, les 193 membres de l’Assemblée générale de l’ONU avaient adopté à l’unanimité un texte appelé « Déclaration de New York pour les réfugiés et les migrants » et visant à améliorer la gestion internationale (accueil, aide aux retours…) des mouvements migratoires. Sur la base de ce texte, le haut-commissaire aux réfugiés de l’ONU a été mandaté pour proposer un pacte mondial sur les migrants et réfugiés dans son rapport annuel en 2018. Ce pacte doit reposer sur deux axes : définition d’un cadre des réponses à apporter et programme d’action.
« La Déclaration de New York comprend plusieurs dispositions qui sont incompatibles avec les politiques américaines d’immigration et de réfugiés et les principes édictés par l’administration Trump en matière d’immigration », développe le communiqué de la mission des Etats-Unis auprès de l’ONU.
Interrogée, l’ONU n’était pas en mesure de réagir dans l’immédiat à l’annonce de ce retrait. « L’Amérique est fière de son héritage en matière d’immigration et de son leadership dans le soutien aux populations migrantes et réfugiées à travers le monde », a souligné dans le communiqué l’ambassadrice américaine aux Nations unies, Nikki Haley.
« Aucun pays n’a fait plus que les Etats-Unis et notre générosité perdurera. Mais nos décisions sur les politiques d’immigration doivent toujours être prises par les Américains et les seuls Américains. Nous déciderons de la meilleure manière de contrôler nos frontières et qui sera autorisé à entrer dans notre pays. L’approche mondiale de la Déclaration de New York est juste incompatible avec la souveraineté américaine. »
Sous la présidence républicaine de Donald Trump, les Etats-Unis se sont déjà retirés de plusieurs engagements pris par l’administration de son prédécesseur Barack Obama, comme notamment l’accord de Paris sur le climat.
Le premier ministre israélien est cerné par les enquêtes. Des affaires le mettent en cause directement, lui et sa famille, ou bien son plus proche entourage.
Depuis un an, à chaque fin de shabbat, il y avait du bruit devant le domicile du procureur général israélien Avichai Mandelblit, à Petah Tikva. Plusieurs centaines de personnes s’y rassemblaient pour le rappeler à ses responsabilités. Samedi 2 décembre, le mouvement a changé radicalement d’échelle. Des dizaines de milliers de citoyens ont afflué à Tel-Aviv pour la « marche de la honte », au nom d’une même préoccupation : la préservation de l’Etat de droit. Ils veulent qu’aboutissent les nombreuses enquêtes judiciaires mettant en cause le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, ou son entourage.
Cette mobilisation inhabituelle en Israël, jamais vue depuis les manifestations de 2011 contre le coût de la vie, n’est pas le fait d’un parti ou d’un mouvement, mais des réseaux sociaux. Elle exprime l’exaspération suscitée par les attaques du Likoud, la formation du premier ministre, contre la séparation des pouvoirs. La dernière en date est un projet de loi, passé en première lecture le 27 novembre, qui veut interdire à la police de recommander des inculpations au parquet général dans le cadre des enquêtes dites « sensibles ». Ce texte, qui devait être adopté définitivement lundi 4 décembre, suscite des remous au sein même de la majorité. Dimanche, M. Nétanyahou s’est engagé à ce qu’il ne s’applique pas aux dossiers qui le visent. Mais la rue n’a obtenu là qu’un recul tactique.
L’ambiance est délétère en Israël. Jamais encore un premier ministre ne s’était trouvé menacé par tant d’enquêtes à la fois, mettant en cause sa probité, son entourage ou sa façon de gérer les affaires publiques. Cigares, champagne, hôtels, pots-de-vin, manipulation de médias… Chaque affaire a sa dramaturgie. « Il n’y aura rien parce qu’il n’y a rien », répète M. Nétanyahou, qui joue sa survie et se replie sur un quarteron de fidèles. Lui ou le chaos ? Lui et le chaos, plutôt.
Etouffer toute concurrence à droite
En poste depuis 2009, M. Nétanyahou a exercé...
Les infections par la coccidioïdomycose, maladie respiratoire causée par un champignon, se propagent en Californie. En cause ? Le changement climatique et le développement immobilier.
C’est une maladie qui vient de la terre que l’on dérange. Du sol que l’on remue : pour cultiver, au milieu du désert ; pour construire des lotissements, de plus en plus loin de Los Angeles, pour installer ces panneaux solaires qui font de la Californie le paradis des énergies nouvelles. Son nom ? La Valley fever, « fièvre de la Vallée ». Ou coccidioïdomycose, selon l’appellation scientifique.
Elle est causée par un champignon qui se trouve dans la terre. Incurable, potentiellement mortelle. Et endémique dans la Vallée centrale de Californie, le couloir, qui, entre la côte Pacifique et la Sierra Nevada, produit un tiers des fruits et légumes américains, mais abrite aussi nombre de pauvres, d’immigrants sans papiers, et de laissés-pour-compte du miracle californien.
Le « cocci » a toujours été chez lui sur les terres arides du Sud-Ouest américain. Virulent, classé par les Nations unies comme agent potentiel de bioterrorisme, il est présent à l’état naturel en Californie, en Arizona, au Nouveau Mexique, dans l’Utah, le Nevada. Mais depuis quelques années, les scientifiques le voient avec inquiétude gagner du terrain, comme si la terre avait entrepris de se venger.
Bakersfield, « Ground Zero »En Californie, le nombre de personnes infectées est au plus haut. Depuis janvier, 5 120 cas, soit 34 % de plus qu’en 2016, qui avait déjà été une année de forte augmentation. Fin 2017, le bilan devrait dépasser le record enregistré depuis que le « Golden State » a commencé à tenir les comptes, en 1995 (750 cas à l’époque). Le 14 novembre, la directrice de la santé publique de l’Etat, le Dr Karen Smith, a alerté « les personnes résidant, travaillant ou voyageant en Californie » sur la maladie.
Bakersfield, dans le comté de Kern, est l’épicentre de la Valley fever, à 200 km au nord de Los Angeles. « Ground Zero », comme dit Julie Solis, une ancienne institutrice qui a créé une association d’information, Valley...
Donald Trump met la dernière main à sa décision sur une éventuel déménagement de l'ambassade des Etats-Unis de Tel-Aviv vers Jérusalem, qui serait considéré par les Palestiniens comme un coup fatal au processus de paix, a annoncé dimanche son proche conseiller Jared Kushner.
Le président américain "analyse encore de nombreux faits et quand il aura pris sa décision c'est lui qui voudra l'annoncer", a déclaré le gendre du milliardaire républicain lors de sa première intervention publique sur la politique américaine au Proche-Orient. "Et il fera en sorte de l'annoncer au bon moment", a-t-il ajouté lors du "Saban Forum" organisé par le think tank Brookings Institution à Washington.
Théoriquement, selon le département d'Etat américain, le président doit décider d'ici lundi s'il renouvelle, comme l'ont fait tous ses prédécesseurs et lui-même une première fois en juin, une clause dérogatoire à la loi qui impose, depuis 1995, d'installer l'ambassade à Jérusalem. Ou alors s'il donne son feu vert à ce déménagement, comme il l'a promis durant sa campagne. Mais selon plusieurs médias américains, Donald Trump pourrait attendre mercredi pour prononcer un discours sur le sujet - une échéance qui n'a pas été démentie par Jared Kushner.
Décision symbolique mais explosive
Des informations contradictoires ont circulé ces dernières semaines, mais plusieurs observateurs s'attendent à ce qu'il déclare Jérusalem capitale d'Israël, sans forcément aller jusqu'à y transférer immédiatement la mission diplomatique américaine. Une décision symbolique, mais explosive: selon le porte-parole du président palestinien Mahmoud Abbas, elle "détruirait le processus de paix" que Donald Trump se dit pourtant déterminé à relancer - tâche colossale confiée à Jared Kushner.
Silence radio
Les Etats-Unis risquent de se "disqualifier" en tant que médiateurs, a prévenu le secrétaire général de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) Saëb Erekat, tandis que les islamistes du Hamas ont menacé d'une "nouvelle Intifada". Israël considère la Ville sainte comme sa capitale "éternelle et réunifiée", mais les Palestiniens estiment que Jérusalem-Est doit être la capitale de l'Etat auquel ils aspirent. Ce qui fait de son statut l'un des noeuds les plus épineux du conflit.
La communauté internationale n'a jamais reconnu Jérusalem comme capitale d'Israël, ni l'annexion de sa partie orientale conquise en 1967. Mahmoud Abbas a tenté dimanche de mobiliser la communauté internationale pour peser sur la décision américaine. Il s'est entretenu notamment avec ses homologues français Emmanuel Macron et turc Recep Tayyip Erdogan, "pour leur expliquer les dangers que comporterait toute décision de transférer l'ambassade" ou "reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël. Donald Trump a récemment expliqué vouloir "donner sa chance" à la paix "avant de penser à déménager l'ambassade à Jérusalem".
Mais son vice-président Mike Pence, attendu mi-décembre à Jérusalem, vient de réaffirmer que le transfert était "sérieusement envisagé".
Le président américain a informé, mardi, le président palestinien et le roi de Jordanie qu’il voulait transférer l’ambassade des Etats-Unis dans la Ville sainte.
Lire aussi : Donald Trump mis en garde contre l’éventuel déménagement de l’ambassade des Etats-Unis à Jérusalem
L’annonce du président américain, prévue à 13 heures (18 heures GMT), pourrait faire capoter les efforts de paix de son gendre et conseiller Jared Kushner, chargé de trouver une issue au conflit, défi face auquel tous les prédécesseurs de M. Trump ont échoué. Toute reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël est un casus belli pour les dirigeants palestiniens, qui estiment que Jérusalem-Est, annexée par Israël en 1967, doit être la capitale de l’Etat auquel ils aspirent et que le statut de la ville ne peut être réglé que dans le cadre d’un accord de paix.
Le locataire de la Maison Blanche ordonnera par ailleurs de préparer le transfert de l’ambassade des Etats-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem, a dit le même responsable américain. Il ne fixera cependant pas de calendrier pour ce déménagement, qui devrait prendre « des années », avec la nécessité de trouver un site, de financer et de construire un nouveau lieu.
« Le président tient une promesse centrale de sa campagne, promesse qui avait été faite par nombre de candidats à la présidentielle », a dit la source. A l’appui de son raisonnement, l’exécutif souligne que retarder la reconnaissance de Jérusalem comme capitale « n’a, pendant plus de deux décennies, en rien aidé pour arriver à la paix ».
Si le président reste déterminé « à aboutir un accord de paix durable » entre Israélien et Palestiniens et est « optimiste » quant aux chances d’y parvenir, l’équation s’annonce désormais redoutablement compliquée.
M. Trump a informé mardi le président palestinien, Mahmoud Abbas, et le roi de Jordanie de son « intention » de procéder à ce transfert controversé, contre lequel nombre de pays de la région sont vent debout. Au cours d’un échange téléphonique, le président palestinien a mis en garde M. Trump contre les « conséquences dangereuses d’une telle décision sur le processus de paix, la sécurité et la stabilité dans la région et dans le monde ».
Le roi Salmane d’Arabie saoudite a averti Washington qu’une telle décision risquait de provoquer « la colère des musulmans ». « C’est un pas dangereux », a dit le roi saoudien, selon la télévision d’Etat Al-Ekhbariya.
« M. Trump, Jérusalem est une ligne rouge pour les musulmans », l’a averti le président turc, Recep Tayyip Erdogan. Président en exercice de l’Organisation de la coopération islamique, il a précisé qu’un sommet des cinquante-sept pays membres se tiendrait « sous cinq à dix jours » si Washington reconnaissait Jérusalem comme capitale d’Israël.
La Jordanie, gardienne des lieux saints musulmans de Jérusalem, a mis en garde dimanche soir contre « une démarche aux conséquences graves » et sur les risques d’« escalade ».
La question est la même tous les six mois depuis plus de deux décennies : le président américain accepte-t-il de déménager l’ambassade des Etats-Unis en Israël à Jérusalem, comme le prévoit une loi adoptée en 1995, ou signe-t-il une dérogation pour la maintenir à Tel-Aviv, à l’instar du reste de la communauté internationale ?
Concrètement, M. Trump signera une nouvelle fois cette dérogation car la nouvelle ambassade ne sera pas prête avant plusieurs années, a souligné la Maison Blanche. Mais il demandera au département d’Etat de préparer le transfert.
Preuve de la tension que l’attente de cette décision suscite dans la région, les Etats-Unis ont interdit aux employés du gouvernement américain tout déplacement personnel dans la vieille ville de Jérusalem. Cette interdiction vaut également pour la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël et contigu à Jérusalem, a précisé le département d’Etat. Seuls les déplacements officiels « essentiels », assortis de mesures de sécurité supplémentaires, sont autorisés.
Evoquant une éventuelle relance des discussions sur le processus de paix, au point mort depuis 2014, un responsable américain a précisé que M. Trump était prêt à soutenir « une solution à deux Etats » si Israéliens et Palestiniens tombaient d’accord sur ce point.
Le spectre d'une guerre préventive contre la Corée du Nord se rapproche à chaque fois que Pyongyang procède à un tir de missile ou teste une bombe nucléaire, a estimé dimanche un influent sénateur américain, Lindsey Graham.
"S'il y a un test nucléaire souterrain, il faudra se préparer à une réponse très sérieuse de la part des Etats-Unis", a mis en garde M. Graham sur la chaîne CBS.
Les propos du sénateur font écho à ceux tenus la veille par le conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, le général HR McMaster, qui a déclaré lors d'un colloque sur la défense que la probabilité d'une guerre avec la Corée du Nord "augmentait chaque jour".
"Nous sommes dans une course pour trouver une solution à ce problème", a dit le général McMaster.
La Corée du Nord a tiré la semaine dernière un missile balistique intercontinental à une altitude et à une distance jamais atteintes par un engin nord-coréen. La sophistication du nouveau type de missile a étonné les experts, même si selon des sources de CNN, la tête se serait désintégrée en rentrant dans l'atmosphère. Pour le ministre américain de la Défense, Jim Mattis, tout le territoire des Etats-Unis est désormais à la portée de Pyongyang.
Les Etats-Unis et le Japon ont tenté immédiatement de durcir encore le régime de sanctions de l'Onu contre Pyongyang mais Moscou et Pékin ont fait la sourde oreille.
Lindsey Graham, un faucon en matière de politique étrangère, a indiqué avoir discuté en détail du sujet avec l'administration Trump, qui selon lui a pour stratégie "d'empêcher la Corée du Nord d'acquérir la capacité de frapper les Etats-Unis avec un missile à tête nucléaire. Pas seulement de la maîtriser".
"Empêcher cela veut dire une guerre préventive en dernier ressort. Cette prévention devient plus probable au fur et à mesure que leur technologie s'améliore. Chaque test de missile, chaque test souterrain d'une arme nucléaire veut dire que le mariage (d'un missile et d'une tête nucléaire, ndlr) est plus probable", a ajouté le sénateur.
La Corée du Nord est déjà une puissance nucléaire depuis octobre 2006. Elle a procédé à cinq autres tirs depuis, dont le dernier en septembre 2017 était le plus puissant. Les experts restent partagés sur le fait de savoir si les Nord-Coréens ont miniaturisé l'arme atomique suffisamment pour la mettre sur un missile, comme l'affirme Pyongyang.
La 7e flotte de l’US Navy, basée au Japon, a déjà été touchée par plusieurs accidents au cours des derniers mois, dont deux collisions maritimes qui ont fait 17 morts.
« Des opérations de sauvetage des personnels sont en cours et leur état de santé sera évalué par l’équipe médicale de l’USS Ronald-Reagan », le porte-avions américain vers lequel l’appareil se dirigeait, a précisé l’US Navy dans un communiqué. « Les causes de l’accident ne sont pas connues pour le moment », a ajouté la marine américaine.
Un rapport initial de l’armée américaine, transmis aux autorités japonaises, indiquait qu’une panne de moteur « pourrait être la cause » du crash, a déclaré aux médias le ministre japonais de la défense, Itsunori Onodera. Cet accident survient alors que d’importantes manœuvres aéronavales américano-japonaises se déroulent depuis jeudi dernier près d’Okinawa.
La 7e flotte de l’US Navy basée au Japon a déjà été touchée par plusieurs accidents au cours des derniers mois, dont deux collisions maritimes qui ont fait 17 morts au total. Le 21 août, le destroyer lance-missiles USS John-McCain a heurté de nuit dans le détroit de Singapour l’Alnic, un pétrolier battant pavillon du Liberia. L’accident a tué dix marins et en a blessé 48 autres.
Le 17 juin, un autre destroyer américain, l’USS Fitzgerald, était entré en collision avec un porte-conteneurs battant pavillon philippin, le Crystal, au large du port japonais de Yokosuka, importante base de la marine américaine à l’entrée de la baie de Tokyo, faisant 7 morts et trois blessés graves.
Ces deux collisions mortelles étaient « évitables » et dues à des erreurs des marins de l’US Navy de quart, avait conclu un rapport officiel de la marine américaine publié début novembre. Un précédent rapport avait estimé que l’US Navy, sursollicitée sur les théâtres étrangers, n’entretenait pas correctement ses navires, dont les marins sont surmenés. A la suite de ces deux accidents, le vice-amiral Joseph Aucoin, commandant de la 7e flotte, avait été démis de ses fonctions, tout comme les commandants des deux navires incriminés.
Deux autres incidents ont concerné des navires de l’US Navy dans le Pacifique cette année, sans faire de victime : en janvier, l’USS Antietam s’est échoué près de sa base japonaise et en mai l’USS Lake-Champlain est entré en collision avec un navire de pêche sud-coréen.
Et le mois dernier, un hélicoptère de l’armée américaine a été détruit par les flammes après avoir atterri à Okinawa, sans faire de blessés.
https://www.catnat.net/...tornades.../23903-une-tornade-cause-des-dommages-materiel...
Il y a 3 jours 4/12/2017- Une tornade d'intensité EF-2 s'est produite dans le comté de Clark dans l'état duMissouri. La tornade est survenu à 17:13 au Sud-Ouest de Wayland et a parcouru une douzaine de kilomètre au cours desquels elle a causé des dommages à des fermes.
https://www.catnat.net/...neige.../23904-tempete-de-neige-dans-le-centre-nord-des-usa...
Il y a 3 jours 4/12/2017 - Les états du Michigan, du Dakota du Sud et du Minnesota ont été balayé par leur première véritable tempête de neige. Celle-ci a fait une victime. Dans le Minnesota, les chutes de neige et le verglas sont à l'origine de nombreux accidents de la route (120). L'un d'eux a fait un mort. Dans le Michigan, des ...
Le président américain menace Pyongyang « d’importantes sanctions supplémentaires » en réaction à un nouveau tir de missile nord-coréen.
« Je pense que les Chinois font déjà beaucoup, mais nous pensons aussi qu’ils peuvent faire plus avec le pétrole. Nous leur demandons vraiment de couper davantage les livraisons de pétrole », a-t-il dit en recevant son homologue allemand, Sigmar Gabriel, à Washington. « C’était l’arme la plus efficace la dernière fois que les Nord-Coréens sont venus à la table des négociations », a-t-il ajouté.
Un peu plus tôt, dans un tweet matinal, le président américain, Donald Trump, avait déploré que l’envoi d’un émissaire chinois auprès des autorités nord-coréennes n’ait eu aucun effet. « L’émissaire chinois, qui vient de rentrer de Corée du Nord, semble n’avoir eu aucun impact sur le petit homme-fusée », a écrit M. Trump, reprenant le surnom dont il affuble le leader nord-coréen, Kim Jong-un.
Pékin avait envoyé à la mi-novembre un « représentant spécial » en Corée du Nord. Officiellement, cet émissaire du président Xi Jinping avait été chargé d’informer le pouvoir nord-coréen des développements liés au congrès quinquennal du PCC, qui s’est tenu à la mi-octobre. Son déplacement suivant toutefois de quelques jours la tournée en Asie de M. Trump, qui avait appelé Pékin à renforcer la pression sur Pyongyang sur le dossier du nucléaire, il ne faisait guère de doutes pour les observateurs que ce dossier allait être au menu de cette visite.
Mercredi, le président américain s’était entretenu avec le président chinois, Xi Jinping, « à propos des actions provocatrices de la Corée du Nord ». Lors de cette conversation téléphonique, M. Trump avait appelé Pékin à « utiliser tous les leviers disponibles pour convaincre la Corée du Nord d’abandonner ses provocations et de retourner sur la voie de la dénucléarisation », a écrit la Maison Blanche dans un communiqué.
Les Etats-Unis appellent tous les pays à couper leurs relations diplomatiques et commerciales avec la Corée du Nord, a par ailleurs dit, mercredi, l’ambassadrice américaine auprès des Nations unies (ONU), Nikki Haley, en menaçant de « détruire complètement » le régime de Kim Jong-un « en cas de guerre ». « Le comportement de la Corée du Nord est de plus en plus intolérable », a lancé la diplomate, lors d’une réunion du Conseil de sécurité convoquée en urgence.
Lire notre article : La Corée du Nord défie de nouveau Washington
LA cité DES ANGES
Plusieurs incendies faisaient rage mercredi autour de Los Angeles, derniers en date d'une série noire pour la Californie. Plus de 200.000 personnes avaient ordre d'évacuer et des milliers d'habitations étaient menacées notamment dans le luxueux quartier de Bel-Air.
© afp.
© photo news.
Les autorités de Californie ont, pour la première fois, lancé l'alerte maximale "violette" en raison des vents atteignant près de 130 km/h dans les hauteurs.
Les autorités ont évacué 150.000 personnes dans le nord de la Cité des Anges. Au moins 50.000 autres ont reçu pour instruction de quitter leur domicile dans le comté de Ventura, qui longe le Pacifique et s'enfonce à l'est dans les terres vers la ville bucolique d'Ojai.
C'est dans toute cette zone que brûle l'incendie appelé "Thomas", qui s'est propagé de manière fulgurante en deux jours seulement. Il restait hors de contrôle mercredi après-midi. Il menaçait 12.000 structures après en avoir déjà calciné 150.
Un nuage de fumée noire sur toute la mégapole
Une victime est pour le moment à déplorer et le bilan des destructions devrait fortement augmenter ont prévenu les pompiers.
Plus de 32.000 hectares ont déjà été avalés par les flammes en moins de deux jours.
En pleine agglomération de Los Angeles, les incendies "Skirball" et "Getty" ont démarré au petit jour mercredi. Un nuage de fumée noire se répandait sur toute la ville, visible à des dizaines de kilomètres à la ronde et par satellite.
https://www.youtube.com/watch?v=mRTVJd96x4w
https://www.youtube.com/watch?v=D1gTKyBG14c
https://www.youtube.com/watch?v=iqqno0T-pjU
Pyongyang cherche à réduire sa dépendance vis-à-vis de Pékin. Et la péninsule coréenne est vitale pour le développement de l’Extrême-Orient russe, une priorité de Moscou.
LE MONDE |
Une semaine après le tir de son nouveau missile balistique intercontinental Hwasong-15, la Corée du Nord recevait cette semaine le secrétaire général adjoint des Nations unies aux affaires politiques, Jeffrey Feltman.
C’est la première fois en six ans qu’un responsable onusien de ce niveau se rendait à Pyongyang, où il a rencontré, jeudi 7 décembre 2017, le ministre des affaires étrangères Ri Yong-ho.
Une telle visite était demandée par le régime nord-coréen depuis septembre. Les Etats-Unis ont démenti, mercredi 6 décembre, avoir demandé à M. Feltman de transmettre un message en leur nom.
Cette visite intervient après les appels lancés par Washington pour une stricte application des sanctions imposées par l’ONU à l’encontre de Pyongyang.
Les Américains ont demandé à la Chine de cesser ses livraisons de pétrole à la Corée du Nord,
une exigence rejetée notamment par la Russie, qui redoute les conséquences humanitaires d’une telle mesure.
Même s’ils s’opposent aux programmes nucléaire et de missiles nord-coréens, Pékin et Moscou sont traditionnellement rétifs aux sanctions, privilégiant le dialogue et entretenant des liens économiques avec le régime.
Une forte progression du commerce bilatéralLe 24 novembre, les douanes chinoises ont annoncé une chute de 62 % des importations de la Corée du Nord, par rapport au même mois de 2016. Elles reculent pour le 8e mois consécutif. Les échanges n’ont pas dépassé 334,9 millions de dollars (284,5 millions d’euros), 36 % de moins sur un an. Une baisse qui pourrait traduire une application plus stricte des sanctions.
Dans le même temps, même s’ils représentent 1,2 % du commerce extérieur nord-coréen contre 92,5 % avec la Chine, les échanges semblent progresser avec la Russie. Passé de 112,7 millions de dollars en 2013 à 76,9 millions en 2016, le commerce bilatéral, essentiellement du charbon et des produits pétroliers, mais également des véhicules et du textile, a explosé...
Après trois ans de combat, Bagdad a déclaré avoir triomphé des djihadistes qui avaient proclamé un « califat » en 2014, menaçant alors l’existence même de l’Etat irakien.
Le Monde.fr avec AFP |
Dans un discours se voulant solennel devant le ministère de la défense à Bagdad et en présence de représentants de tous les corps d’armée, le chef du gouvernement a annoncé que la prochaine bataille serait la lutte contre la corruption, véritable cancer qui obère le développement du pays.
Dimanche a par ailleurs été déclaré jour férié pour « célébrer la victoire », selon un communiqué officiel. « C’est une victoire et une fête pour tous les Irakiens, mais nous devons rester sur le qui-vive », a ajouté le premier ministre, qui est également le commandant en chef des forces armées.
Lire aussi : L’Etat islamique, du « califat » à la chute de Rakka
La défaite militaire de l’EI en Irak, facilitée par l’appui crucial de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis, marque un tournant dans la lutte lancée il y a trois ans pour en finir avec cette organisation djihadiste responsable d’exactions et d’attentats sanglants.
Cependant, pour l’expert des mouvements djihadistes, Hicham Al-Hachemi, interrogé par l’Agence France-Presse (AFP), « si l’EI ne contrôle plus à proprement parler un centimètre carré du territoire irakien, elle possède encore des caches et des dépôts d’armes » dans le pays.
Preuve en est, le jour même, les forces progouvernementales ont annoncé avoir tué dix kamikazes de l’EI qui se cachaient dans un tunnel près de Kirkouk, dans le nord de l’Irak.
Lire aussi : En Irak, les « petites mains » du « califat » abandonnées par l’organisation Etat islamique
De leur côté, les Etats-Unis ont salué la fin de l’« ignoble occupation » de l’Irak par l’EI. « L’annonce des Irakiens indique que les vestiges de l’autoproclamé califat de l’EI en Irak ont été éradiqués et que les populations vivant dans ces régions ont été libérées du contrôle brutal de l’EI », a déclaré Heather Nauert, porte-parole du département d’Etat américain, dans un communiqué. Et d’ajouter :
« Les Etats-Unis s’associent au gouvernement irakien pour souligner que la libération de l’Irak ne signifie pas que la guerre contre le terrorisme, et même contre l’EI, en Irak soit terminée »
En prenant le contrôle d’un territoire aussi vaste que l’Italie, à cheval sur la Syrie et l’Irak,
l’EI avait proclamé en 2014 un « califat » avec ses deux capitales, Mossoul en Irak et Rakka en Syrie.
Cible de multiples offensives depuis plus d’un an, l’EI a aussi perdu la majeure partie du territoire conquis en Syrie, et son « califat » autoproclamé est désormais en lambeaux.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan tente de s'imposer comme le héraut de la cause palestinienne après la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d'Israël par les Etats-Unis, profitant de la relative atonie des dirigeants arabes.
Pour "coordonner" l'action des pays musulmans après l'annonce faite mercredi par le président américain Donald Trump, M. Erdogan a invité leurs dirigeants à un sommet de l'Organisation de coopération islamique (OCI) à Istanbul la semaine prochaine. Si les observateurs sont sceptiques quant à l'impact que pourrait avoir cette réunion extraordinaire de la principale organisation panislamique, elle permettra néanmoins à M. Erdogan de soigner sa popularité dans la région.
"Ô Trump, que fais-tu?"
L'indignation suscitée dans le monde musulman par la mesure américaine a donné l'occasion au président turc de revêtir l'habit qu'il affectionne de défenseur en chef des Palestiniens. M. Erdogan a multiplié cette semaine les critiques contre l'hôte de la Maison Blanche. "Ô Trump, que fais-tu? Quelle est cette approche? Les responsables politiques doivent oeuvrer pour la réconciliation et non pas pour le chaos!", a-t-il ainsi lancé jeudi. Jérusalem est "une ligne rouge pour les musulmans", avait mis en garde M. Erdogan avant l'annonce officielle par M. Trump, estimant que la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d'Israël pourrait provoquer la "rupture des relations" entre Ankara et l'Etat hébreu.
Après plusieurs années de crise, la Turquie et Israël ont normalisé l'an dernier leurs relations diplomatiques. Mais M. Erdogan continue de critiquer régulièrement les autorités israéliennes pour leur politique dans les territoires palestiniens.
'Porte-étendard'
M. Erdogan, qui se présente souvent comme un intermédiaire clé dans la région, a multiplié cette semaine les entretiens téléphoniques consacrés à Jérusalem avec les principaux dirigeants du Proche-Orient, mais aussi avec le pape et le président russe Vladimir Poutine. "Il s'efforce d'amorcer une réponse internationale", souligne Ziya Meral, du centre d'analyse historique et de recherche sur les conflits de l'armée britannique (CHACR). "Reste à voir ce que peut faire concrètement la Turquie", ajoute-t-il.
Cette "diplomatie du téléphone" précède le sommet de l'OCI qui doit réunir mercredi un aréopage de dirigeants de pays musulmans à Istanbul. Cette organisation a été créée en 1969 et compte 57 membres. Mais M. Erdogan parviendra-t-il à unifier la position de ces pays, alors que les divisions régionales, notamment entre l'Arabie saoudite et l'Iran, sont vives ? Depuis plus d'une décennie, "la Turquie s'efforce d'être le porte-étendard des alliances musulmanes, mais avec un succès très limité", indique M. Meral. De plus, souligne l'expert, "l'OCI est une entité fragile avec (...) un faible niveau d'engagement pour les causes communes".
Pour Soner Cagaptay, chercheur au Washington Institute of Near East Policy, la réaction du président turc est avant tout épidermique. Recep Tayyip Erdogan "s'élève contre les puissances occidentales lorsque celles-ci prennent des initiatives au Proche-Orient sans d'abord le consulter. C'est le cas avec la décision américaine à Jérusalem", estime-t-il. S'il est peu probable que M. Erdogan fasse changer d'avis M. Trump, "il est clair que la question de Jérusalem va exacerber le malaise" entre Ankara et Washington, note Bülent Aliriza, du Center for Strategic and International Studies.
Les ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe ont appelé Washington à annuler sa décision de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël, dans une résolution publiée dimanche matin après une réunion au Caire.
Dans la résolution, dont l'AFP s'est procurée une copie, les ministres arabes affirment que les Etats-Unis se sont "retirés comme parrains et intermédiaires du processus de paix" au Proche-Orient. Et ils demandent "que les Etats-Unis annulent leur décision sur Jérusalem".
Les ministres des pays membres s'étaient rassemblés samedi soir au siège de la Ligue arabe, au Caire, pour une réunion extraordinaire en vue de formuler une réponse à la décision américaine, qui a provoqué une vague de mécontentement dans le monde arabe.
Etat palestinien
Ils ont également appelé la communauté internationale à reconnaître un Etat palestinien "avec Jérusalem-Est comme capitale", la partie orientale de la ville annexée depuis 1967 par Israël.
L'initiative du président Donald Trump est "dénoncée et condamnée", a dit le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, au cours de la réunion émaillée de longs discours passionnés des ministres arabes.
Mise en garde
Lors d'une précédente réunion des délégués des Etats membres de la Ligue arabe mardi, avant la décision américaine, l'institution panarabe avait déjà mis en garde Washington, en qualifiant la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d'Israël d'"assaut clair" contre la nation arabe.
Des heurts ont eu lieu samedi dans les Territoires palestiniens pour le troisième jour consécutif après la décision américaine. Des Palestiniens sont descendus dans les rues à Jérusalem-Est ainsi qu'en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par l'armée israélienne depuis 50 ans, et dans la bande de Gaza.
Vendredi, au cours d'une "journée de colère", deux Palestiniens ont été tués et des dizaines blessés dans des heurts.
Par ailleurs, deux activistes du Hamas ont péri samedi dans des raids aériens israéliens après des tirs de roquettes depuis la bande de Gaza.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a décidé samedi de ne pas recevoir en décembre le vice-président américain Mike Pence en signe d protestation contre la décision des Etats-Unis.
"Hypocrisie"
Ce dernier ne comprend pas que les dirigeants européens condamnent la décision de Donald Trump mais restent dans le même temps silencieux sur l'envoi de roquettes depuis la Palestine vers Israël. "Je n'ai pas l'intention d'accepter cette hypocrisie et, comme toujours, je profiterai de cette opportunité importante pour proclamer la réalité israélienne sans peur et avec la tête haute", a prévenu le Premier ministre.
L'UE se montre très critique vis-à-vis de la politique israélienne de colonisation des territoires occupés et est un fervent défenseur d'une solution à deux Etats. Elle n'est pas la seule à s'opposer aux vues de Benjamin Netanyahu. En réponse à cette visite, plusieurs associations belges de défense des droits des Palestiniens préparent en effet une manifestation contre le dirigeant israélien, qu'elles qualifient de "criminel de guerre". Celle-ci aura lieu entre 11h30 et 13h30, avenue de la Joyeuse Entrée, près de Schuman.
Selon un rapport, les 1 % les plus riches ont profité deux fois plus de la croissance des revenus que les 50 % les plus pauvres. Et entre les deux les revenus ont stagné ou baissé.
LE MONDE |
Depuis les années 1980, affirment-ils, les 1 % les plus riches ont profité deux fois plus de la croissance des revenus que les 50 % les plus pauvres. Et pour ceux qui sont entre les deux (les classes moyennes, pour faire simple), les revenus ont soit stagné, soit baissé.
« Ces 50 % du bas ont bénéficié de forts taux de croissance [de leurs revenus], alors que la classe moyenne mondiale (dans laquelle on retrouve les 90 % des individus les plus pauvres en Europe et aux Etats-Unis) voyait la croissance de son revenu comprimée », précise le rapport.
La population mondiale est divisée en cent groupes de taille égale (les centiles) et classés par ordre croissant de revenus. Le centile supérieur a été divisé en dix groupes, le plus riche d’entre eux a à son tour été divisé en dix groupes, et de nouveau pour le fractile supérieur.
Cette courbe, dite « courbe de l’éléphant » (à cause de sa forme) est très connue des économistes depuis les travaux sur les inégalités de l’économiste américain Branko Milanovic.
Dans le détail, si l’on découpe la population mondiale en zones géographiques et non plus en tranches de revenus, on constate que la part qui correspond aux revenus les plus élevés est en hausse dans la quasi-totalité des pays, sur les dernières décennies.
Dans certains pays, cet indicateur des inégalités s’est même envolé : entre 1990 et 2016 (années pour lesquelles on a l’ensemble des données), la part du revenu national que les 10 % les plus riches s’octroient a bondi de 21 points en Russie (malgré une chute en 2008 à cause de la baisse des prix du pétrole) et de 22 points en Inde.
S’il y a des exceptions au tableau, c’est-à-dire une stagnation ou une baisse des inégalités (au Moyen-Orient, au Brésil ou encore en Afrique subsaharienne), il faut noter qu’elles étaient déjà à des niveaux élevés : « N’étant pas passé par un régime égalitaire d’après-guerre [les dépenses de la première guerre mondiale ont justifié la création de l’impôt sur le revenu], ces régions dessinent un “horizon d’inégalité” du monde actuel », jugent les chercheurs, qui s’inquiètent que cet horizon soit celui vers lequel se dirigent de nombreuses économies.
Comparativement, l’Europe tire son épingle du jeu, et voit la part des 10 % les plus riches passer de 34 % à 37 % des richesses du Vieux Continent, un creusement modéré des inégalités par comparaison avec la situation dans les autres zones.
L’Europe de l’Ouest et les Etats-Unis, qui avaient des niveaux d’inégalités similaires dans les années 1980 (les 1 % les plus riches accaparant autour de 10 % du revenu du pays ou de la zone), ont connu des évolutions très différentes, puisque les Etats-Unis ont vu la part des 1 % doubler en quelques décennies, contre + 12 % sur le Vieux Continent.
Part des revenus de la zone ou du pays détenue par les 1 % les plus riches comparée avec celle détenue par les 50 % les moins riches
Pour expliquer ce phénomène, les auteurs invoquent les inégalités très fortes du système éducatif américain et le caractère de moins en moins progressif de la fiscalité. Un paradoxe dans la mesure où les Etats-Unis se sont construits, en opposition à la société de rentiers des Européens du XIXe siècle, dans une tradition égalitaire – le système des impôts progressifs a même été inventé outre-Atlantique (le taux – théorique – applicable aux revenus américains les plus élevés est en moyenne de 82 %, avec des pointes à 91 % des années 1940 aux années 1960, mais un ensemble de dispositifs permet de diminuer ce taux).
A l’inverse, les politiques salariales et éducatives européennes, plus favorables aux classes moyennes, expliquent une moindre augmentation des inégalités. Autre explication, pour certains pays européens, comme la France et le Royaume-Uni : les prix élevés de l’immobilier, qui ont accru le patrimoine de la classe moyenne et atténué l’éloignement entre les plus riches et les plus pauvres.
Lire aussi : Connaissez-vous le vrai visage des inégalités en France ?
Pour expliquer, d’un point de vue général, ces inégalités et leur évolution, les chercheurs pointent un facteur déterminant : la privatisation des capitaux. A la suite de la transition du communisme vers le capitalisme, la Chineet la Russie ont vu leurs patrimoines privés respectivement quadrupler et tripler, ce qui a mécaniquement accru les inégalités de revenus et de richesses. Ces deux pays ont vu la part des 1 % doubler dans les vingt dernières années.
En 2015, les 1 % russes accaparaient de 43 % du patrimoine total des ménages du pays, contre 22 % vingt ans plus tôt.
« Dans les dernières décennies, les pays sont devenus plus riches, mais les gouvernements sont devenus plus pauvres », souligne le rapport (« pays » regroupant ici richesse publique et privée). Dans la plupart des pays riches, des Etats-Unis au Japon, la situation est encore plus catastrophique : le patrimoine public est devenu négatif (plus de dette que d’actifs) – il est à peine positif en Allemagne et en France. Une situation qui « limite la capacité des Etats de réguler l’économie, redistribuer les revenus et freiner la croissance des inégalités ».
Les économistes prévoient qu’avec une poursuite de cette tendance la part de patrimoine des 0,1 % les plus riches de la planète (dans un monde représenté par la Chine, l’Union européenne et les Etats-Unis) rejoindra celle de la classe moyenne mondiale en 2050.
Une commission d’enquête a révélé l’ampleur du problème au sein de l’Eglise catholique. L’institution balance entre « honte » et secret de la confession.
Le Monde.fr avec AFP |
La Commission affirme :
« Des dizaines de milliers d’enfants ont été victimes d’agressions sexuelles dans de nombreuses institutions australiennes. Nous n’en connaîtrons jamais le chiffre exact. Quel que soit le nombre, c’est une tragédie nationale, perpétrée pendant des générations dans nombre d’institutions de confiance. »
Après une décennie de révélations et pour répondre aux attentes des victimes et de leurs avocats qui demandaient une telle enquête, à l’image de celles lancées aux Etats-Unis et en Irlande, la première ministre, Julia Gillard, avait décidé, en novembre 2012, de sa création.
La Commission explique que des abus ont été commis dans presque tous les endroits où des enfants résidaient ou participaient à des activités éducatives, récréatives, sportives, religieuses ou culturelles. Il ne s’agissait pas de quelques « pommes pourries », relève-t-elle.
« Certaines institutions avaient de nombreux pédophiles qui agressaient de nombreux enfants. Les plus grandes institutions ont gravement manqué à leurs devoirs. Dans de nombreux cas, ces manquements ont été aggravés par une réponse manifestement inadaptée aux victimes. Le problème est tellement répandu, et la nature des crimes tellement odieuse, qu’il est difficile de le comprendre. »
Entre le 7 mai 2013 et le 31 mai 2017, la Commission royale australienne a reçu 42 041 appels téléphoniques, réceptionné 25 964 lettres et courriels. Au total, les témoignages de 16 953 victimes entraient dans son champ d’action.
« Nous avons recueilli les témoignages de 7 981 victimes d’agression sexuelle quand elles étaient enfants, lors de 8 013 auditions à huis clos. Nous avons recueilli 1 344 témoignages écrits et 2 562 signalements ont été faits à la police. »
Parmi les 7 981 survivants entendus à huis clos :
63,6 % d’entre eux sont des hommes ; 93,3 % affirment avoir été abusés sexuellement par un ou plusieurs adultes ou enfants ;
Finalement, ce sont 3 489 institutions qui ont été mises en cause : « 58,1 % d’entre elles sont des institutions religieuses (dont 61,4 % catholiques et 14,8 % protestantes) et 32,5 % dans des institutions étatiques… »
En février, la Commission avait révélé des chiffres illustrant l’ampleur du problème au sein de l’Eglise catholique : elle avait rapporté que 7 % des prêtres catholiques australiens avaient fait l’objet d’accusation d’abus sexuels sur des enfants entre 1950 et 2010, sans que les soupçons ne débouchent sur des investigations. Il était de coutume d’ignorer, voire même de punir, les enfants dénonçant des agressions.
Dans certains diocèses, la proportion atteignait 15 % de prêtres soupçonnés de pédophilie. L’ordre des Frères hospitaliers de Saint-Jean-de-Dieu était le pire, avec 40 % de ses membres mis en cause.
Dans les dix-sept volumes du rapport figurent 189 recommandations, notamment l’obligation pour les prêtres de dénoncer les actes pédophiles qui leur sont avoués dans le secret de la confession.
De son côté, l’archevêque de Melbourne, Denis Hart, président de la Conférence des évêques australiens, a présenté les excuses de l’Eglise pour son passé « honteux ». Mais, interrogé sur ce qu’il ferait s’il entendait dans le confessionnal un homme reconnaître des actes pédophiles, M. Hart a dit qu’il ne violerait pas le secret de la confession. « J’essaierais d’emmener cette personne en dehors du confessionnal, mais je ne briserais pas le secret », a-t-il dit lors d’une conférence de presse. « La sanction pour un prêtre violant le secret est l’excommunication », a-t-il rappelé.
Il a, cependant, ajouté qu’il lui refuserait l’absolution tant que cet homme ne se serait pas dénoncé aux autorités.
La Commission recommande, par ailleurs, à la Conférence des évêques de demander au Vatican de modifier le droit canonique afin d’instaurer le célibat volontaire et non plus obligatoire pour les prêtres. Elle préconise aussi la création d’un « bureau national pour la sécurité des enfants ».
Lire aussi : Inculpé d’agression sexuelle, le numéro trois du Vatican arrive en Australie
Le plus haut représentant de l’Eglise catholique en Australie, George Pell, avait été entendu trois fois par la commission d’enquête. Il avait reconnu auprès d’elle avoir « failli » dans sa gestion des prêtres pédophiles dans l’Etat de Victoria, dans les années 1970.
Le numéro trois du Vatican a, par ailleurs, été inculpé, à la fin du mois de juin, pour « des délits d’agressions sexuelles anciennes », selon la police australienne, qui avait fait état de « nombreux plaignants » mais n’avait livré aucune précision sur les faits supposés ni l’âge des victimes présumées. Des audiences sont prévues à partir de mars à Melbourne pour qu’un tribunal décide de son éventuel renvoi en procès.
Le gouvernement australien n’a pas tardé à réagir : il va allouer 52,1 millions de dollars australiens (33,8 millions d’euros) à un mécanisme d’indemnisation, qui entrera en vigueur en juillet 2018.
Le ministre des services sociaux, Christian Porter, a toutefois déclaré que le gouvernement ne comptait pas élever le plafond de l’indemnisation de 150 000 à 200 000 dollars (97 500 à 130 000 euros).
La jeune féministe ukrainienne a exhibé son buste, où était inscrit le hahstag #metoo (« moi aussi ») suivi de l’inscription « Assaulted by Church » (« agressée par l’Eglise »).
Le Monde.fr avec AFP |
La militante ukrainienne de 25 ans s’est introduite dans la crèche du Vatican, place Saint-Pierre à Rome,
lundi 25 décembre.2017 - / AFP
Une militante ukrainienne du groupe féministe des Femen a fait irruption lundi 25 décembre dans la crèche géante du Vatican, place Saint-Pierre à Rome, et s’est emparée de la statuette de Jésus. Avant d’être arrêtée par la police, elle a montré son buste, où était inscrit le hashtag #metoo (« moi aussi »), déclenché par l’affaire Harvey Weinstein, suivi de l’inscription « Assaulted by church » (« agressée par l’Eglise »), et a crié en anglais « Dieu est femme ! ».
www.gala.fr/.../comment-laeticia-hallyday-a-pardonne-a-johnny-ses-infidelites-et-a-d...
11 décembre 2017 - Maman poule, Laeticia Hallyday en aurait délaissé sa vie intime avec Johnny Hallyday, qui a décidé de la tromper. Une douloureuse épreuve que les ... Ça m'
Maman poule, Laeticia Hallyday en aurait délaissé sa vie intime avec Johnny Hallyday, qui a décidé de la tromper. Une douloureuse épreuve que les deux tourtereaux ont néanmoins réussi à traverser avec brio.
« Son infidélité, finalement, m'a beaucoup aidée, confiait la jeune maman dans les pages de Paris Match en 2015. J'aurais même tendance aujourd'hui à lui dire merci. Ça m'a incitée à me remettre en question, à être beaucoup plus féminine, de nouveau dans la séduction avec lui. »?
www.sudinfo.be/.../deces-de-johnny-hallyday-closer-diffuse-une-photo-de-l-enterremen...
12 décembre 2017 - Si personne n'a pu passer à côté des cérémonies d'hommage à Johnny Hallyday ces derniers jours, l'enterrement du chanteur ce lundi soir à Saint-Barth s'est déroulé en [...]
La Chine et la Russie dénoncent « l’impérialisme » et « la mentalité de guerre froide » de Washington après la publication d’un rapport dans lequel les deux pays sont présentés comme des menaces pour les Etats-Unis.
Le Monde.fr avec AFP |
Lundi, Donald Trump reprochait à la Russie et la Chine – « des puissances rivales » –, de « remettre en cause l’influence, les valeurs et la richesse de l’Amérique ». Le document diffusé un peu plus tôt par la Maison Blanche adoptait un ton encore plus offensif vis-à-vis de Pékin et Moscou, accusés de « saper la sécurité et la prospérité » des Etats-Unis.
Lire aussi : « L’Amérique va diriger à nouveau », promet Donald Trump
La réplique chinoise ne s’est pas fait attendre. « Nous pressons les Etats-Unis d’arrêter de déformer volontairement les intentions stratégiques de la Chine, ainsi que d’abandonner leurs concepts dépassés, comme leur mentalité de guerre froide », a martelé mardi lors d’un point presse Mme Hua Chunying, porte-parole du ministère des affaires étrangères chinois.
Même tonalité du côté de Moscou, accusé par Washington de créer des divisions avec les alliés et partenaires de Washington. Les autorités russes « ne peuvent pas accepter qu’on traite le pays comme une menace à la sécurité des Etats-Unis », a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Les conclusions du rapport américain contrastent avec les rencontres amicales entre Donald Trump et les présidents chinois, Xi Jinping, et russe, Vladimir Poutine.
Le document accuse la Chine de vouloir « supplanter les Etats-Unis » en Asie, de voler des données américaines, ou encore de vouloir diffuser son « système autoritaire ». « La Chine ne cherchera jamais à se développer en sacrifiant les intérêts des autres pays. Dans le même temps, elle ne renoncera jamais à ses droits et intérêts légitimes », a rétorqué la porte-parole de Pékin.
Donald Trump avait reçu un accueil en grande pompe en novembre pour sa première visite d’Etat en Chine, multipliant les louanges adressées au président chinois. Mais les deux pays sont engagés dans une bataille commerciale de plus en plus vive, Washington ayant pris des mesures sans précédent pour enquêter et imposer des droits de douane sur des produits fabriqués en Chine.
Adoptant un ton plus conciliant envers Moscou que le rapport officiel, l’hôte de la Maison Blanche a cependant salué dans son discours la coopération entre les services de renseignement russe et américain qui a permis, selon Moscou, de déjouer un projet d’attentat à Saint-Pétersbourg.
« Ils ont été capables d’arrêter ces terroristes sans la moindre perte de vie humaine », a ainsi souligné le président états-unien, rappelant que « des milliers » de personnes auraient pu être tuées. Le rapport sur la stratégie de sécurité nationale estime également que l’arsenal nucléaire russe est « la plus importante menace existentielle pour les Etats-Unis ».
Le porte-parole russe Dmitri Peskov a néanmoins souligné « de modestes points positifs » dans le texte américain, citant par exemple « la volonté [de Washington] de coopérer avec la Russie dans les domaines où cela correspond aux intérêts des Américains ».
https://www.youtube.com/watch?v=lX4vHCSX_3g
COMPTE RENDU
« Moi aussi j’ai un bouton nucléaire, mais il est beaucoup plus gros et plus puissant que le sien, et il fonctionne ! », a tweeté le président américain.
« Le leader nord-coréen Kim Jong-un vient d’affirmer que le “bouton nucléaire est sur son bureau en permanence” (...) informez-le que moi aussi j’ai un bouton nucléaire, mais il est beaucoup plus gros et plus puissant que le sien, et il fonctionne ! », a tweeté le président américain.
Une ONG protestante note que la situation se dégrade particulièrement en Inde, avec une montée de l’hindouisme radical depuis l’arrivée au pouvoir de Narendra Modi.
Le chiffre de 3 066 chrétiens tués, rendu public mercredi 10 janvier 2018 dans l’Index 2018, ne comprend que les faits que l’association a pu « vérifier de manière certaine » sur la base des informations recueillies par ses réseaux dans une soixantaine de pays. Il est en forte augmentation par rapport au rapport de 2017 (1 207), mais loin des 7 106 morts recensés dans l’édition 2016.
Le Nigeria arrive en tête, avec 2 000 morts, devant la République centrafricaine (500) et la République démocratique du Congo (136).
Les scandales de pédophilie et le sort des indigènes vont dominer la tournée pontificale.
LE MONDE |
Dans une lettre ouverte au pontife, des victimes d’abus sexuels, des intellectuels chiliens et péruviens lui ont demandé de « combattre plus durement ces crimes exécrables », alors qu’il a promis la « tolérance zéro » à l’égard des pédophiles. A Rome, avant le voyage, le porte-parole du Vatican, Greg Burke, a indiqué que si des rencontres avec des victimes d’abus sexuels par des religieux au Chili ne figurent pas au programme officiel, elles pourraient toutefois avoir lieu de manière « très privée ». L’ONG américaine Bishop Accountability a publié, le 10 janvier, une liste de 78 prêtres mis en cause, depuis 2000, dans des cas de pédophilie au Chili.
Le thème de la transsexualité sera également d’actualité à Santiago, avec le vote prévu d’une loi sur l’identité de genre, le jour même de l’arrivée du pape. Le Vatican a par ailleurs confirmé que François aura une rencontre privée avec deux victimes de la dictature militaire d’Augusto Pinochet (1973-1990) à Iquique, dans le nord du pays.
Le sixième voyage de François dans la catholique Amérique latine se déroulera au milieu d’un dispositif de sécurité jamais vu au Chili, avec 18 000 policiers et militaires mobilisés. Quatre églises de Santiago du Chili ont été la cible d’attaques, vendredi matin, dont certaines avec des engins incendiaires. Le pape se rendra à Temuco, à 600 km au sud de Santiago et non loin d’Osorno, où la désignation par le pape, en 2015, de l’évêque Juan Barros avait causé l’indignation. Ce dernier est accusé d’avoir protégé un prêtre pédophile, Fernando Karadima, suspendu à vie et condamné pour pédophilie au cours d’un procès canonique. Le pape a toujours refusé de recevoir les victimes du prêtre. Le collectif Laicos de Osorno a annoncé des manifestations de protestation.
Au Pérou, à la veille de la visite pontificale, le Vatican a mis sous tutelle, le 10 janvier, le mouvement catholique péruvien Sodalicio de Vida Cristiana, formé exclusivement de laïcs. Son fondateur, Luis Fernando Figari, est accusé d’abus sexuels sur une vingtaine de mineurs entre 1975 et 2002. Un prélat colombien, Noel Londoño Buitrago, a été nommé pour prendre les rênes de l’organisation. Le 13 décembre 2017, la justice péruvienne a demandé la mise en détention préventive de M. Figari et de trois autres membres du mouvement. Fondé en 1971 pour transformer des adolescents en « soldats du Christ », ce mouvement s’est répandu dans d’autres pays latino-américains, ainsi qu’en Italie et aux Etats-Unis.
Le pape François a par ailleurs souhaité s’intéresser tout particulièrement aux indigènes. Il se rendra en Araucanie, la Patagonie chilienne, secouée depuis plusieurs années par des protestations, parfois violentes, des communautés indiennes Mapuche. Elles réclament la restitution de territoires appartenant, selon eux, à leurs ancêtres, dont des terres occupées par l’Eglise.
A la veille de l’arrivée du pontife, une Conférence internationale des peuples indigènes devait avoir lieu, dimanche 14 janvier, focalisée exclusivement sur sa visite.
Les Mapuche les plus radicalisés ont condamné la visite du chef de l’Eglise catholique. Au Pérou, le pape visitera Puerto Maldonado, dans l’Amazonie péruvienne, où vivent quelque 350 000 indigènes qui dénoncent une intense activité minière, proche de l’esclavagisme et polluante.
Le président américain a toutefois donné une date-limite à ses partenaires européens pour durcir les conditions de l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien.
Le Monde.fr avec AFP |
Le président américain a confirmé la suspension des sanctions économiques contre l’Iran levées dans le cadre de cet accord conclu avec Téhéran et les autres grandes puissances (Chine, Russie, France, Allemagne et Royaume-Uni). Mais la Maison Blanche a prévenu qu’il s’agit « de la dernière suspension qu’il va signer ».
« C’est la dernière chance », a lancé Donald Trump dans un communiqué, exigeant un « accord » avec les Européens pour « remédier aux terribles lacunes » du texte, dont il est un grand pourfendeur alors que tous les autres signataires le défendent mordicus, car il est censé empêcher l’Iran de se doter de l’arme atomique.
S’il ne parvient pas à obtenir un renforcement des sanctions dans un délai de 120 jours, le président américain a prévenu que les Etats-Unis se retireraient de l’accord de 2015, a fait savoir, vendredi, un haut responsable de l’administration américaine.
Mohammad Javad Zarif, le ministre des affaires étrangères iranien, a répliqué sur Twitter au président Donald Trump : « La politique de Trump et l’annonce faite ce jour représentent des tentatives désespérées de saboter un accord multilatéral solide », a-t-il déclaré.
Donald Trump, qui n’a jamais fait mystère de son intention de voir annulée cette convention d’encadrement du programme nucléaire iranien, donne donc au Congrès des Etats-Unis et aux pays européens parties prenantes une date-limite pour l’améliorer. Le texte a été signé entre l’Iran et les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies (Chine, France, Royaume-Uni, Etats-Unis et Russie) plus l’Allemagne et l’Union européenne.
Le Congrès américain oblige le président à redire périodiquement s’il certifie que l’Iran applique l’accord de Vienne et à émettre une dispense pour que les sanctions américaines restent suspendues, ce que Donald Trump a donc fait vendredi.
Lire aussi : Donald Trump met en péril l’accord sur le nucléaire iranien
Toutefois, le Trésor américain a, le même jour, imposé de nouvelles sanctions ciblées contre 14 personnes ou entités iraniennes notamment pour des « violations des droits de l’homme », visant en premier lieu le chef de l’Autorité judiciaire, Sadegh Amoli Larijani.
L’hydrocarbure transporté, plus léger que du pétrole brut, pourrait se disperser plus largement, mais devrait en partie s’évaporer
LE MONDE |
Les efforts des secours vont désormais se concentrer sur ces nappes, mais la tâche s’annonce difficile du fait de la nature de l’hydrocarbure transporté. Le condensat de pétrole, une forme raffinée d’hydrocarbure, est en effet particulièrement volatil, ce qui facilite son évaporation, mais aussi sa diffusion dans l’eau et l’écosystème marin. A cela s’ajoute le mazout destiné à la propulsion du pétrolier que certains experts évaluent à au moins 1 000 tonnes.
Le pétrolier iranien Sanchi dérivait depuis une collision avec un cargo hongkongais, le 6 janvier 2018. Un incendie s’était déclaré sur le navire, compliquant la tâche des secours. Au cours d’une opération périlleuse, des sauveteurs ont récupéré deux corps sur le bateau. Un autre avait été repêché dans la mer peu après la collision. Les 29 autres marins qui se trouvaient à bord n’ont pas été retrouvés. Dimanche, le pétrolier a explosé, laissant une dernière image apocalyptique : une colonne de fumée noire s’élevant sur plus d’un kilomètre dans le ciel. Le bateau a coulé peu après, anéantissant tout espoir de retrouver des survivants.
Le naufrage d'un pétrolier iranien en mer de Chine orientale a généré en surface quatre nappes d'hydrocarbures de la même superficie globale que la ville de Paris.
Le naufrage d’un pétrolier iranien en mer de Chine orientale a généré en surface quatre nappes d’hydrocarbures de la même superficie globale que la ville de Paris. Le Sanchi, qui transportait 136 000 tonnes de condensats, des hydrocarbures légers, a sombré dimanche 14 janvier, après avoir brûlé pendant une semaine à la suite d’une collision avec un cargo à environ 300 kilomètres à l’est de Shanghaï.
L’Administration nationale chinoise des océans a annoncé, mercredi 17 janvier, qu’elle surveillait quatre nappes mesurant au total près de 101 km2, soit une surface équivalente à celle de la capitale française.
https://www.youtube.com/watch?v=kKn8umK8ceA
www.parismatch.com/.../Accident-d-avion-en-Turquie-les-pilotes-temoignent-143876...
Il y a 5 jours 15/1/2018- Les pilotes de l'avion qui a dérapé sur une falaise samedi en Turquie ont été entendus par les enquêteurs. ... Paris Match | Publié le 15/01/2018 à 14h30 ... «
Les pilotes de l'avion qui a dérapé sur une falaise samedi en Turquie ont été entendus par les enquêteurs.
La spectaculaire sortie de piste d'un avion samedi en Turquie a été causée par l'accélération incontrôlée d'un des moteurs de l'appareil qui a dérapé sur la piste mouillée, ont déclaré les pilotes aux enquêteurs, selon les médias. Le Boeing 737-800 de Pegasus Airlines a atterri normalement à Trabzon (nord-est) samedi soir, avant de réaliser une brusque embardée et de glisser le long d'une falaise boueuse, s'arrêtant à quelques mètres seulement de la mer.
Les membres de l'équipage, dont le pilote, 62 ans, et le co-pilote, 46 ans, ont été interrogés par le procureur de Trabzon. Ils affirment que l'«accélération brutale» d'un moteur leur a fait perdre le contrôle de l'appareil. Le commandant de bord, qui a 41 ans d'expérience, a indiqué que le co-pilote s'était chargé de l'atterrissage.
«Après un atterrissage qui s'est normalement déroulé, l'avion ne s'est pas arrêté. Les commandes me sont alors automatiquement revenues. J'ai freiné, l'avion s'est dirigé vers la gauche. Lorsque j'ai freiné à nouveau, il a quitté la piste», a déclaré le pilote. «Le moteur droit de l'avion a brusquement accéléré, puis il s'est décroché après avoir heurté la surface terreuse [de la falaise] et est tombé dans la mer», a-t-il ajouté, cité par l'agence de presse Dogan.
19/1/2018
Editorial. Le gel des fonds américains destinés aux réfugiés palestiniens met en danger la stabilité des camps où sont installées des millions de personnes.
www.liberation.fr/.../2018/.../le-pape-recevra-le-president-turc-erdogan-le-5-fevrier_1...
Il y a 4 jours 16/1/2018 - Le pape François recevra le président turc Recep Tayyip Erdogan au Vatican le 5 février 2018, a annoncé mardi le Saint-Siège, alors que les deux hommes se sont entretenus plusieurs fois au téléphone ces dernières ... Le président turc Recep Tayyip Erdogan à Ankara le 16 janvier 2018 Photo ADEM ALTAN.
Une offensive terrestre a débuté à Afrin, une enclave tenue par une milice kurde, considérée par Ankara comme terroriste.
LE MONDE |
Nuage de fumée après un bombardement de l’armée turque sur les positions des YPG, en Syrie, le 20 janvier 2018.
« L’opération d’Afrin a débuté et elle se poursuivra à Manbij », a déclaré M. Erdogan, faisant référence à une autre ville du nord de la Syrie tenue par les Forces démocratiques syriennes (FDS), liées au mouvement kurde qui contrôle Afrin depuis 2012. La Turquie considère les FDS comme l’extension du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), une organisation politco-militaire autonomiste et révolutionnaire qui lui livre une guerre de guérilla depuis 1984 dans le sud-est de la Turquie.
https://www.youtube.com/watch?v=miAPUvyjF-g
https://www.youtube.com/watch?v=qghnCM5l__U
Final: The Rapture : 13 septembre 2013
JAH SHAMS
JOHN BRIDDELL
WILLIAM THOMAS JONES
ALENA MEKELBURG
MARY GRACE
ASHLEY ROZATTI
EDMOND CHOI
DAVE NILSO
ITSUKA
CARMAN
https://www.youtube.com/watch?v=WWBkKQt_yOc
LE GRAND JOUR DU JUGEMENT DE YAHWEH
CATASTROPHES NATURELLES AU NIVEAU MONDIAL 2017
Actualités INTERNATIONALES 2017
BILAN RELIGIEUX AU NIVEAU MONDIAL 2017
LES HARPES DE TOUS, CEUX DES CIEUX ET CEUX DE LA TERRE, ILS CHANTENT DEVANT LE TRÔNE !
YAHWEH HABITERA EN SION ! LA CONSOMMATION UNIVERSELLE : CIEUX ET TERRE ET LE ROYAUME éternel