Dans la nuit du 27 au 28 mai 2017, l'aviation russe a lancé, après une mission de reconnaissance effectuée par un drone, une attaque très violente sur une base de Daech, dans les environs de Raqqa. A cet endroit se tenait alors une réunion de leaders de l'Etat islamique. La semaine dernière, la Russie supposait que le leader de Daech, Ibrahim Abou Bakr al-Baghdadi (45 ans) était mort lors de ce bombardement sur la ville du nord de la Syrie. Les Etats-Unis, eux, refusaient de confirmer cette nouvelle.
Le Ministère russe des affaires étrangères affirme maintenant être sûr et certain qu'Al-Baghadi a perdu la vie au cours de ce raid, comme le confirme l'agence de presse d'état RIA.
L’enquête sur la mort de la petite Mallory se poursuit mais l’hypothèse la plus probable est celle du suicide. A 12 ans, la fillette a été retrouvée morte mercredi dernier dans le New Jersey, le jour où sa mère avait décidé de dénoncer auprès de la direction de son collège le harcèlement que subissait sa fille, indique NBC. D’après des amis interrogés par la chaîne américaine, Mallory aurait choisi de se donner la mort à cause de la pression ...
L’enquête sur la mort de la petite Mallory se poursuit mais l’hypothèse la plus probable est celle du suicide. A 12 ans, la fillette a été retrouvée morte mercredi dernier dans le New Jersey, le jour où sa mère avait décidé de dénoncer auprès de la direction de son collège le harcèlement que subissait sa fille, indique NBC.
D’après des amis interrogés par la chaîne américaine, Mallory aurait choisi de se donner la mort à cause de la pression mise par ses camarades. Des proches ont expliqué que la fillette était harcelée notamment sur Snapchat et avait eu dans le passé des problèmes avec un autre élève.
"Une enfant merveilleuse, douce, intelligente, futée et calme"
Tysen, 11 ans, se suicide après une "blague cruelle" sur Internet
Un petit garçon américain de 11 ans est mort après s’être pendu suite à une blague sur les réseaux sociaux.
C’est avec émotion, le cœur brisé par la tragédie, que la mère du petit Tysen se souvient d'un enfant «incroyable, un sportif super fun, avec un très bon sens de l’humour». Mardi, l’enfant de 11 ans est mort à l’hôpital après avoir passé plusieurs semaines dans le coma. Le 14 mars dernier, le garçonnet s’est pendu dans sa chambre, à son domicile du Michigan, et a été réanimé par les secours. Mais ses parents ont pris la décision de ne pas s’acharner à le maintenir en vie, les médecins leur annonçant qu’il ne se remettrait jamais. «Nous avons dû le laisser partir. Il était sévèrement touché au cerveau, les docteurs nous ont dit qu’il ne serait plus jamais le même. J’étais à ses côtés pendant trois semaines. Nous sommes dévastés et nous ne nous remettrons jamais», a confié sa mère Katrina Goss, au magazine «People».
D’après elle, c’est une terrible blague qui a poussé son fils à mettre fin à ses jours. Dans les heures précédant sa mort, Tysen parlait sur les réseaux sociaux avec un autre enfant, une fille de 13 ans selon la mère, qui assure qu’elle a manipulé son garçon. Selon Katrina Goss, citée par CBS, l’adolescente aurait mis en scène son propre suicide, utilisant notamment les comptes de certains amis pour répandre la rumeur de sa mort. «Elle lui a dit qu’elle allait se suicider et a pris les profils de camarades pour prouver qu’elle était passée à l’action. Alors il lui a dit qu’il allait aussi se suicider mais elle n’a pas cherché à me contacter pour me prévenir ou pour que quelqu’un l’arrête. Sa mort n’aurait jamais dû arriver», a déploré la mère. Une heure après cette farce cruelle, Tysen s’est pendu.
"Ces enfants ne pensent pas que ce qu’ils font en ligne est réel"
Dans cette affaire, un mineur a bien été mis en examen pour manipulation et utilisation d’un ordinateur pour commettre un crime, mais les autorités n’ont pas confirmé s’il s’agissait de l’adolescente de 13 ans. «Je ne comprends pas le but de cette blague. Je ne sais même pas si c’était censé être amusant ou si elle tenait vraiment à lui. Je ne sais pas si c’était censé être une blague. Elle doit avoir de graves problèmes psychologiques pour mettre en scène quelque chose comme ça et pour continuer sa blague alors qu’il lui a dit qu’il allait se suicider», a encore fait savoir la mère à «People». Elle a ajouté que la jeune fille se considérait comme la «petite amie» de son fils. Katrina Goss aurait essayé pendant des mois d’empêcher Tysen de parler à l’adolescente, s’adressant même directement au père et à la tante de cette dernière. «Mais ils n’ont rien fait». «Ces enfants ne pensent pas que ce qu’ils font en ligne est réel. Ils ne comprennent pas la portée de leurs mots et à quel point leurs actions peuvent impacter les autres. Les parents doivent surveiller les activités de leurs enfants en ligne pour que ça ne se produise pas», a encore expliqué la mère.
Le harcèlement est un phénomène répandu qui touche toutes les écoles. ... La CODE a publié en décembre 2012 une analyse sur le harcèlement sur Internet ...
17 févr. 2014 - "Le phénomène du harcèlement à l'école a toujours existé , indique Bruno Humbeeck, chargé de recherche à la faculté de Psychologie et des ...
7 mai 2017 - Ce jeudi est sorti le livre " Prévenir le harcèlement à l'école. Oui mais comment ? ". Un ouvrage mis sur pieds par le Réseau prévention ...
Ce jeudi est sorti le livre " Prévenir le harcèlement à l'école. Oui mais comment ? ". Un ouvrage mis sur pieds par le Réseau prévention harcèlement, qui lutte contre ce phénomène en Belgique francophone
depuis 2013.
7 mai 2017
Il a pour but de lever le voile sur ce sujet encore tabou et de proposer des solutions aux jeunes, éducateurs, parents, professeurs qui, trop souvent, ne savent pas comment réagir face à ce problème de plus en plus présent dans les écoles et sur les réseaux sociaux.
Pour rappel, en 2016, l'OMS révélait qu'en Belgique francophone, 28% de garçons et 18% de filles âgés de 11 ans avaient subi 2 à 3 harcèlements par mois contre seulement 11% en Flandre. Nos duos ont-ils été confrontés à ce problème ? Comment réagir en tant que parents lorsque son enfant est victime ou bourreau ?
Afrique du Sud : Jacob Zuma narquois face aux députés après les révélations des « GuptaLeaks »
Le président sud-africain a dû s’expliquer au Parlement sur ses liens avec les Gupta, une influente et richissime famille indienne.
« Vous avez fait de votre mieux mais vous avez échoué. » Le ton narquois, alternant ses gloussements caractéristiques et des saillies cinglantes, Jacob Zuma n’aura pas cédé un pouce de terrain, jeudi 22 juin, aux députés d’opposition venus le cuisiner sur les affaires qui plombent sa présidence. Lors d’une séance vivace de questions au Parlement, l’indéboulonnable chef de l’Etat a laissé glisser les dernières révélations sur ses liaisons toxiques avec la richissime famille indienne Gupta, accusée d’avoir pris l’Etat sud-africain « en otage ».
Feuilletonnés quotidiennement depuis début juin, les « GuptaLeaks » – près de 200 000 courriels et documents que des lanceurs d’alerte ont confiés à des journalistes d’investigation – sont, à l’échelle de l’Afrique du Sud, aussi explosifs que les « Panama Papers ». Du pain bénit pour l’opposition qui, depuis de longs mois, dans la rue ou dans l’Hémicycle, cherche par tous les moyens à se débarrasser du chef de l’Etat.
« Notre Etat est maintenant dirigé par un gouvernement parallèle et des fonds sont drainés en dehors du pays », a résumé le jeune leader de l’opposition, Mmusi Maimane, en toisant son aîné. Les courriels décrivent un vaste système de corruption impliquant l’entourage du président, des ministres et des vice-ministres. L’influence des Gupta leur permet de contrôler des entreprises publiques pour rafler des contrats et bénéficier de faveurs.
« Crime » contre le peuple
L’intermédiaire en chef n’est autre que le fils Zuma, Duduzane, dont ils subventionnent la vie dorée. « C’est peut-être le seul jeune qui a profité de la politique d’emploi de votre gouvernement », a ironisé M. Maimane. Parmi les révélations les plus croustillantes, les Gupta auraient empoché 363 millions d’euros de pots-de-vin lors de l’achat de locomotives par la compagnie ferroviaire publique Transnet. D’autres courriels évoquent une luxueuse résidence à Dubaï, où Jacob Zuma aurait...
« GuptaLeaks » : les preuves accablantes du « pillage économique » de l’Afrique du Sud 21/6/2017
Près de 200 000 courriels et documents démontrent la « capture de l’Etat » par la richissime famille indienne proche du président Zuma.
Une fois encore, la planète Zuma tremble, mais n’implose pas. L’indéboulonnable président, abhorré par l’opposition et contesté jusque dans son parti, est au centre de nouvelles révélations qui, à l’échelle de l’Afrique du Sud, sont aussi explosives que les « Panama Papers ». Les « GuptaLeaks » – près de 200 000 courriels et documents que des lanceurs d’alerte ont confiés à des journalistes d’investigation – offrent un océan de preuves accablantes.
Feuilletonnés quotidiennement depuis début juin, ils démontrent la mainmise de la richissime famille indienne Gupta sur le sommet de l’Etat sud-africain. De quoi alimenter la saga qui ébranle le Congrès national africain (ANC) depuis de longs mois, sans parvenir, pour l’instant, à en déloger son personnage principal, Jacob Zuma.
« La capture de l’Etat est odieuse », a tranché, le 14 juin au Parlement, Cyril Ramaphosa, vice-président et candidat à la succession de Zuma. Quelques jours plus tôt, Mathews Phosa, l’ex-trésorier de l’ANC, s’était montré plus virulent encore : « Après l’apartheid, le scandale Zuma-Gupta est le pire crime jamais commis contre le peuple sud-africain. Nous assistons à un pillage économique en règle. »
Les courriels décrivent un vaste système de corruption impliquant l’entourage du président, des ministres et des vice-ministres. L’influence des Gupta leur permet de contrôler des entreprises publiques pour rafler des contrats et de bénéficier de faveurs. Le plus souvent, ils monnaient leur influence en manipulant les enfants de responsables politiques. L’intermédiaire en chef n’est autre que le fils Zuma, Duduzane, dont ils subventionnent la vie dorée.
Parmi les révélations les plus croustillantes, les Gupta auraient empoché 363 millions d’euros de pots-de-vin lors de l’achat de locomotives par la compagnie ferroviaire publique Transnet. D’autres courriels évoquent une luxueuse résidence à Dubaï, où Jacob Zuma aurait prévu de se...
Procès de Teodorin Obiang à Paris : la croisière ne s’amuse plus 18/6/2017
Le procès du fils du président de Guinée équatoriale, accusé de détournement de fonds publics et de corruption, s’ouvre à Paris lundi.
En ce réveillon du nouvel an 2016, voguant sur les flots doux de Saint-Martin, dans les Antilles néerlandaises, Teodoro Nguema Obiang Mangue, dit « Teodorin », est ravi de son nouveau jouet. L’Ice,un magnifique yacht de 90 mètres d’une valeur de 150 millions de dollars (plus de 130 millions d’euros), avec sept suites pouvant accueillir quatorze invités, répond en tout point à ses attentes.
Un luxe qu’apprécie particulièrement la petite amie de Teodorin, le mannequin danois Christina Mikkelsen, d’autant que l’autre yacht du potentat, l’Ebony Shine, acheté en 2014 pour environ 100 millions de dollars, subit d’interminables travaux de remise à neuf dans un chantier naval des Pays-Bas.
La valeur des deux yachts – environ 250 millions de dollars sans compter les travaux et l’entretien – représente dix fois le budget annuel de l’éducation en Guinée équatoriale et dix-sept fois celui de la santé publique, selon les données de la Banque mondiale. Dans ce pays, un enfant sur dix meurt avant l’âge de 5 ans et l’espérance de vie dépasse à peine 50 ans.
Aussitôt dit, aussitôt fait. En février, l’assistant personnel de Teodorin, le Suisse Cédric B., file à Cascina Costa, près de Milan, en Italie, pour signer l’achat d’un nouvel engin auprès du fabricant Leonardo. Le choix du patron s’est naturellement porté sur un modèle biturbine dernier cri, l’AW169, pouvant emporter dix personnes. Prix du gadget : 11 millions de dollars. Une ardoise réglée rubis sur l’ongle par KOA Asset Management Ltd, une société écran sise aux îles Marshall et contrôlée par Teodorin via Cédric B.
Les sanctions américaines? "Des vaines tentatives de faire pression sur la Russie"22/6/2017
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a dénoncé jeudi les nouvelles sanctions américaines contre la Russie, estimant qu'elles "menacent sérieusement l'ensemble des relations" entre Moscou et Washington.
"Ce genre d'actions menace sérieusement l'ensemble des relations russo-américaines, qui connaissent déjà sans cela une période difficile", a déclaré le ministre russe, dans un communiqué publié par le ministère russe des Affaires étrangères à l'issue d'un entretien téléphonique avec le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson.
Ces sanctions sont de "vaines tentatives de faire pression sur la Russie", a jugé M. Lavrov, qui a confirmé l'annulation d'une rencontre prévue cette semaine à Saint-Pétersbourg entre Tom Shannon, un haut responsable du département d'Etat, et le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov, annoncée mercredi soir par Washington.
Les relations entre la Russie et les Etats-Unis sont au plus bas depuis le renforcement par Washington de sanctions contre Moscou pour son rôle dans la crise ukrainienne.
Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne se sont mis d'accord jeudi pour la mise en place d'une coopération structurée permanente (PESCO) en matière de Défense. "C'est une étape historique", a souligné le président du Conseil européen, Donald Tusk.
La forme précise que prendra cette coopération n'a pas encore été fixée, mais son lancement est désormais acté. Chaque Etat membre sera libre de décider s'il veut prendre part à la PESCO.
"Notre objectif est d'être ambitieux et inclusif, chaque pays de l'UE est donc invité à participer. D'ici trois mois, les Etats membres devront s'accorder sur une liste de critères et d'engagements afin de faire décoller cette coopération", a précisé M. Tusk.
Les différences de perception, notamment entre la France et l'Allemagne, quant au rôle de cette Europe de la Défense devront toutefois encore être surmontées. Paris a en effet pour l'instant une vision très ambitieuse de la forme que pourrait prendre cette coopération militaire européenne, tandis que Berlin prône une approche plus modeste, permettant d'impliquer autant d'Etats que possible.
L'accord obtenu ce jeudi pour la mise en place de la PESCO constitue cependant déjà une victoire à en croire les leaders réunis à Bruxelles.
"Je me réjouis de constater qu'il y a à peine douze mois, lorsque nous étions quelques-uns à vouloir faire des pas volontaires en avant pour une Europe de la Défense, on rencontrait des sourires polis mais peu de conviction sur la possibilité, en quelques mois, de faire des progrès aussi majeurs sur le sujet", a notamment commenté le Premier ministre belge Charles Michel.
150 millions de personnes ont besoin de notre aide dans le monde 21/6/2017
L'ONU veut aider plus de 100 millions de personnes parmi près de 150 millions - un record - ayant besoin d'aide humanitaire dans le monde. Son appel annuel lancé en décembre dernier n'est financé qu'à un quart, a-t-elle indiqué mercredi à Genève.
Les violences au Kasaï, dans le centre de la République démocratique du Congo (RDC), ou les inondations au Pérou ont notamment étendu les besoins. De même que la menace de la famine dans plusieurs pays de l'est de l'Afrique et au Yémen.
Plus de six milliards de dollars ont été financés depuis début janvier, environ un quart de l'appel lancé pour près de 40 pays. Mais 12,5 millions de personnes supplémentaires ont besoin d'aide et environ 1,3 milliard de dollars additionnels sont désormais demandés.
La situation de millions de personnes "dépend de l'augmentation de notre soutien collectif", a affirmé à Genève le coordinateur humanitaire de l'ONU Stephen O'Brien.
L'ONU et ses partenaires ont notamment acheminé de l'aide à près de 5,8 millions de personnes au Yémen, plus de 3 millions au Soudan du Sud, près de 2,8 millions en Somalie, près de 2,5 millions au Nigeria ou encore plus de 2,2 millions en raison du conflit syrien.
La plus grande menace du monde actuel selon un ancien espion britannique 21/6/2017
Un ancien chef des services secrets britanniques a affirmé mercredi que le recul du rôle des Etats-Unis sous la présidence de Donald Trump représentait la principale menace actuelle dans le monde.
"La plus grande menace à laquelle le monde est confronté est le retrait progressif de la responsabilité américaine et du réseau d'alliances que l'Amérique a maintenu avec l'Europe, avec les pays asiatiques et le système de partenariats dans cette région", a déclaré John Sawers, ancien patron du MI6, lors d'une conférence sur la sécurité à Herzliya (Israël).
"Je pense que la manière dont nous nous adaptons - les pays qui tentent d'en tirer profit - représente la plus grande menace sur le monde", indique l'ancien espion.
Depuis son entrée en fonction, en janvier dernier 2017, le président américain s'est engagé à recalibrer le rapprochement avec Cuba, lancé fin 2014 par son prédécesseur Barack Obama après plus d'un demi-siècle de tensions.
Lors d'un voyage à Bruxelles en mai, M. Trump a stupéfié ses alliés européens en refusant de s'engager explicitement en faveur de leur défense collective, supprimant de son discours tout soutien à l'"article 5" de l'Otan, qui prévoit que les alliés volent au secours d'un des leurs en cas d'agression extérieure.
Plus récemment, les membres du G7 avaient déploré la décision de Washington de se retirer de l'accord de Paris qui doit limiter le réchauffement climatique. M. Sawers a relevé les profonds changements politiques causés en Occident par les discours populistes contre la mondialisation.
"J'ai de sérieuses réserves sur Donald Trump en tant que président des Etats-Unis", a affirmé M. Sawers qui a également été ambassadeur de Grande-Bretagne aux Nations unies.
"Je ne le vois pas comme la cause des ces problèmes mais comme une conséquence de l'évolution de la société américaine et de la volonté des Etats-Unis de tenir leur rang dans le monde comme ils l'ont fait au cours des 70 dernières années", a-t-il ajouté, précisant que les échecs des actions militaires en Irak et en Afghanistan et la crise économique mondiale y avaient contribué.
Corée du Nord: la Chine et Etats-Unis se réunissent à Washington 21/6/2017
Les Etats-Unis et la Chine se réunissent mercredi dans la capitale américaine, alors que Washington veut voir Pékin accentuer la pression sur la Corée du Nord pour qu'elle suspende ses efforts balistiques et nucléaires.
Le chef de la diplomatie chinoise Yang Jiechi et le chef d'état-major de l'Armée populaire de libération (APL) Fang Fenghui ont retrouvé mercredi matin au département d'Etat américain le secrétaire d'Etat Rex Tillerson et le chef du Pentagone Jim Mattis, dans une rare rencontre à quatre. Washington semble désormais montrer une certaine frustration sur les efforts chinois pour faire pression sur la Corée du Nord, alors que Pékin affiche de son côté sa bonne foi.
Trump égratigne Pékin
Dans un tweet sibyllin, le président américain Donald Trump a semblé mardi à la fois apprécier l'action de la Chine tout en signalant ses limites, voire son échec. "J'apprécie grandement les efforts du président (chinois) Xi (Jinping) et de la Chine pour aider sur la Corée du Nord mais ils n'ont pas fonctionné. Au moins, la Chine a essayé! ", a écrit le président des Etats-Unis, sans autres précisions.
Réaction chinoise
La Chine a rapidement réagi, le ministère des Affaires étrangères affirmant mercredi que ses efforts étaient "indispensables" pour faire face à la crise avec la Corée du Nord. "La Chine accomplit des efforts sans relâche afin de résoudre la question nucléaire dans la péninsule coréenne et nous jouons un rôle important et constructif", a estimé le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Geng Shuang, lors d'un point de presse à Pékin.
Colère américaine
Les Américains sont particulièrement en colère après la mort lundi d'un Américain de 22 ans, Otto Warmbier, libéré la semaine dernière après 18 mois de détention dans les prisons nord-coréennes. Le jeune homme avait été rapatrié dans un coma profond, "un scandale absolu", a encore affirmé mardi Donald Trump.
Réchauffement diplomatique
Donald Trump qui avait entretenu une rhétorique hostile à la Chine pendant sa campagne présidentielle a lancé un réchauffement spectaculaire avec Pékin, dans l'espoir de voir celle-ci exercer une réelle pression sur la Corée du Nord. Il a accueilli en avril le président chinois Xi Jinping dans sa résidence privée de Mar-a-Lago, en Floride.
Ouverture des marchés
Le mois dernier, Pékin et Washington ont signé un accord, certes limité, d'ouverture réciproque de leurs marchés. Et Terry Branstad, gouverneur de l'Iowa et relation personnelle de Xi Jinping, a été confirmé par le Sénat au poste d'ambassadeur américain en Chine.
La menace nord-coréenne
Malgré les sanctions internationales, la Corée du Nord a constitué un petit arsenal d'armes nucléaires et développe des missiles balistiques qui pourraient menacer le Japon, la Corée du Sud et peut-être un jour des villes américaines. Les Etats-Unis ont environ 28.000 hommes stationnés en Corée du Sud et disposent d'une flotte puissante dans la région. Mais leurs moyens de pression diplomatiques et économiques sont faibles.
Programme nucléaire
Donald Trump a fait de l'arrêt du programme nucléaire nord-coréen l'une des priorités de sa politique étrangère. Il a accepté de mettre en sourdine ses critiques sur les déséquilibres commerciaux pour obtenir l'aide de Pékin sur ce dossier. Mais si la Chine a resserré son contrôle sur le commerce de charbon nord-coréen, principale ressource du régime, de nombreux experts estiment qu'elle n'est pas encore prête à prendre des sanctions qui menaceraient la stabilité de son imprévisible voisin.
Progrès souhaités
"Nous ne nous attendons pas à résoudre ce problème mercredi. Mais nous espérons que nous pourrons faire des progrès sur d'autres questions, comme les mesures de confiance entre les deux armées", a déclaré à la presse Susan Thornton, secrétaire d'Etat adjointe pour l'Asie-Pacifique, en présentant la rencontre ministérielle à quatre.
Moscou annule une réunion avec Washington 21/6/2017
La Russie a annulé une rencontre diplomatique de haut rang avec les Etats-Unis prévue cette semaine à Saint-Pétersbourg après l'adoption par Washington de nouvelles sanctions contre Moscou sur la Crimée, selon des responsables américains.
Le rendez-vous devait associer Tom Shannon, un haut responsable du département d'Etat, avec un vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov.
"Nous regrettons que la Russie ait renoncé à une opportunité de discuter des obstacles bilatéraux qui entravent les relations Etats-Unis-Russie", a déclaré Heather Nauert, une porte-parole du département d'Etat américain.
Alors que les relations entre les Etats-Unis et la Russie sont au plus bas, Washington comptait sur cette réunion pour tenter de discuter de points de friction plus mineurs, comme les intimidations de diplomates américains en Russie ou la saisie d'installations russes aux Etats-Unis.
Mais Moscou a estimé que les nouvelles mesures américaines était le fruit d'une "russophobie" de Washington.
"Les sanctions sont décrétées sous le vieux prétexte des évènements en Ukraine. L'absurdité de cette explication (pour les sanctions, ndlr) est évidente", a indiqué mercredi la diplomatie russe dans un communiqué.
"Nous regrettons que les nouvelles autorités américaines se laissent guider par des russophobes acharnés du Congrès américain qui ne savent plus quoi inventer pour nous causer des ennuis, mais surtout pour réduire à zéro toute perspective d'amélioration des relations russo-américaines", a déclaré mercredi Sergueï Riabkov, cité par le communiqué.
Cette mesure "ne restera pas sans réaction, y compris sans mesures de rétorsion de notre part", a-t-il prévenu.
Les Etats-Unis ont annoncé mardi de nouvelles sanctions contre la Russie pour son annexion de la Crimée et son soutien présumé aux rebelles séparatistes en Ukraine, peu avant une rencontre entre Donald Trump et son homologue ukrainien à la Maison Blanche.
Les nouvelles sanctions visent 38 individus et entités en Ukraine ainsi que deux responsables gouvernementaux russes et une douzaine d'individus et organisations opérant en Crimée.
Pour le département d'Etat, il s'agit avant tout de "maintenir" le niveau de pression déjà existant sur la Russie, dans la mesure où Moscou trouve les moyens de contourner les mesures déjà annoncées.
Prophecy of Pope Francis and Dark Days Ahead for America 23/6/2017
Les pesticides tueurs d’abeilles créent les premiers remous au gouvernement 26/6/2017
Le ministre de l’agriculture a annoncé que l’interdiction des néonicotinoïdes pourrait être remise en cause, ce à quoi s’oppose le ministre de l’écologie.
Une forme de confusion régnait, lundi 26 juin, sur les projets du gouvernement en matière de réglementation des pesticides. La révélation dans la matinée, par RMC, d’un document de travailinterministériel étudiant la possibilité de supprimer, par ordonnance, certaines restrictions d’usage de produits phytosanitaires a alimenté des déclarations apparemment contradictoires des ministres de la transition écologique et solidaire, d’une part, et de l’agriculture, d’autre part.
Le document interministériel dévoilé par RMC suggère la volonté du gouvernement d’assouplir les conditions d’autorisation des épandages aériens de pesticides et, surtout, de revenir sur l’interdiction des insecticides dits « néonicotinoïdes ».
Ces substances désormais omniprésentes dans l’environnement sont mises en cause dans l’effondrement des colonies d’abeilles, dans l’érosion des populations d’invertébrés et d’oiseaux. La loi pour la biodiversité et la reconquête des paysages, adoptée sous le précédent quinquennat, prévoit leur interdiction à partir de 2018, avec une dérogation possible jusqu’en 2020.
Interrogé lundi matin, le ministre de l’agriculture, Stéphane Travert, a confirmé, sur RMC, sa volonté de revenir sur cette mesure d’interdiction, la loi en question ne se trouvant pas selon lui « en conformité avec le droit européen ».
« Il n’y a pas de substitution pour certains néonicotinoïdes », a-t-il ajouté, précisant qu’il souhaitait « travailler sur ce sujet avec Nicolas Hulot » et que l’arbitrage du premier ministre était attendu sur ce dossier sensible. M. Travert a, en revanche, affirmé que l’interdiction des épandages aériens – sauf situation de crise sanitaire grave – ne serait pas remise en cause.
Le ministre de la transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, a répondu immédiatement, sur son compte Twitter, que les deux questions étaient déjà tranchées. « Les interdictions de néonicotinoïdes et l’épandage aérien ne seront pas levés, les arbitrages ont été rendus en ce sens », a-t-il déclaré sur le réseau de microblogging.
Les néonicotinoïdes, un puissant contraceptif pour les abeilles mâles 27/7/2016
Outre leurs effets déjà mis en évidence sur la survie des butineuses, les « néonics » sont désignés responsables de la réduction des capacités reproductrices des mâles.
Depuis quelques années, le déclin de l’abeille à miel(Apis mellifera) inquiète. En tant que pollinisateur principal, cette espèce est primordiale pour l’agriculture. Des chercheurs de l’Institut de la santé des abeilles de l’université de Berne (Suisse) se sont intéressés aux raisons de cette disparition. Leur découverte est alarmante : les néonicotinoïdes agissent comme contraceptifs sur les abeilles mâles.
Les néonicotinoïdes, une classe de pesticides, sont sévèrement soupçonnés d’effets délétères sur les insectes pollinisateurs. « Ils sont pourtant toujours fréquemment utilisés en Amérique du Nord, spécialement aux États-Unis », alerte Lars Straub, principal auteur de l’étude publiée dans la revue Proceedings of the Royal Society B. Depuis 2013, l’utilisation de néonicotinoïdes est partiellement proscrite dans l’Union européenne, ainsi qu’en Suisse, pour le traitement des semences de colza et de maïs. « Selon les résultats des études scientifiques à venir, cette interdiction sera maintenue ou adoucie », explique le biologiste.
Durée de vie et quantité de sperme réduites
Avec leur étude, les chercheurs bernois apportent un élément supplémentaire concernant les méfaits du thiaméthoxame et de la clothianidine, deux insecticides de la famille des néonicotinoïdes. Le développement d’abeilles mâles a été étudié en milieu contrôlé. Certaines ruches disposaient uniquement de nourriture contaminée aux néonicotïnoides. Les mâles soumis à ces insecticides présentaient une durée de vie moindre, et disposaient d’une quantité de sperme réduite de 39 %. De plus, le sperme lui-même avait une viabilité moindre.
Chez les abeilles, il y a peu de mâles. Issus d’œufs non fécondés, ceux-ci n’apparaissent que vers la fin avril, et ont une durée de vie d’un à deux mois seulement. Ils ne participent pas à la vie de la ruche à proprement parler, mais ont uniquement un rôle de reproducteurs. Et pourtant, ces mâles sont essentiels à la survie de l’espèce. Certes, il suffit d’un seul mâle et d’une petite quantité de sperme pour féconder une future reine. Avec une seule session d’accouplement dans sa vie, celle-ci pourra pondre pour le reste de ses jours. Mais une diminution de la qualité du sperme due aux néonicotïnoides aurait de graves conséquences.
Une fois transféré, le sperme doit parcourir activement le chemin qui le mènera dans la spermathèque – organe féminin de stockage de spermatozoïdes. Ce processus peut prendre jusqu’à quarante heures. Une fois le sperme arrivé, la fonction nourricière de cet organe permettra aux cellules germinales mâles de rester en vie, mais encore leur faut-il y arriver.
Arrêt des activités vitales et mort de l’insecte
Dans la nature, comment les abeilles entrent-elles en contact avec les néonicotinoïdes qui ne leur sont pourtant pas destinés ? En effet, cette classe d’insecticides est utilisée pour combattre un large spectre d’insectes ravageurs de cultures, dont les pucerons ou les foreurs chez qui les larves rongent les plantes de l’intérieur. Or, ce produit est soluble à l’eau. Il peut donc être absorbé et distribué dans tous les tissus de la plante. Quand un insecte ingère le néonicotinoïde, ce produit se lie et bloque les récepteurs nicotiniques de l’acétylcholine de l’insecte. Cette molécule est un neurotransmetteur impliqué dans le système nerveux central. Le blocage des récepteurs de l’acétylcholine provoque une surstimulation des nerfs, qui mène à la paralysie. Il s’ensuit un arrêt des activités vitales et donc l’inévitable mort de l’insecte.
D’après Lars Straub, « quand les abeilles sont à la recherche de nourriture sur des plantes contaminées, elles peuvent ingérer du pollen, du nectar ou simplement les gouttelettes d’eau que la plante a produits, eux aussi contaminés ». On ne sait pas encore si c’est l’absorption directe du poison via du pollen contaminé qui provoque les effets néfastes sur le sperme des abeilles mâles.
Selon Junko Tokumoto, un expert de l’université japonaise de Kobe cité dans la publication bernoise, il est établi que les insecticides produisent des réactions de stress oxydatif. Or, les spermatozoïdes, par la composition de leur membrane cellulaire, y sont particulièrement sensibles. Il se pourrait également que l’effet des néonicotinoïdes soit indirect. Le poison handicaperait les abeilles-nourrices qui s’occupent des jeunes mâles. Il pourrait réduirel’activité de leurs glandes hypopharyngiennes, qui produisent protéines, lipides et vitamines destinés aux larves.
Le varroa et autres facteurs de déclin
Les résultats de cette étude devraient cependant être considérés comme le pire scénario, commente Tjeerd Blacquière de l’université de Wageningen aux Pays-Bas, qui n’a pas participé à l’étude bernoise. « Dans cette expérience, la durée d’exposition aux néonicotinoïdes [cinquante jours] ne correspond pas à la réalité. En nature, la floraison des cultures ne dure jamais aussi longtemps », dit-il. Pour y voir clair, le biologiste néerlandais préconise une étude de terrain, en utilisant du pollen réel.
Différents facteurs ont déjà été avancés pour expliquer le déclin des abeilles : changements climatiques, virus, fragmentation de l’habitat, manque de ressources alimentaires à certaines périodes de l’année, ou encore l’acarien parasite varroa qui sévit sur tout l’hémisphère nord, s’attaquant aux colonies d’abeilles. « Le facteur principal est certainement le varroa, déclare Lars Straub. Mais chacun des autres facteurs a sa part de responsabilité. Ils opèrent à un niveau différent et interagissent les uns avec les autres. » Les néonicotinoïdes se rajoutent à cette liste.
CONTENU VIDEO :
SI LES ABEILLES DISPARAISSAIENT, L'HOMME N'AURAIT PLUS QUE 4 années à VIVRE !
LES COLONIES D'ABEILLES S'EFFONDRENT PARTOUT DANS LE MONDE !
DEPUIS QUELQUES années, LE TAUX DE mortalité DES ABEILLES ATTEINT fréquemment les 30 % PAR AN AUX USA
ET EN 2013, CE TAUX dépassait LES 20 % DANS DE NOMBREUX PAYS D'EUROPE DU NORD !
LES BUTINEUSES DOMESTIQUES NE SONT PAS LES SEULS VICTIMES DE CE phénomène MONDIAL, NOMBREUX INSECTES, POLINISATEURS SAUVAGES COMME LE BOURDON, L'ABEILLE SAUVAGE, OU CERTAINS PAPILLONS
SONT également EN DANGER !
OR, CES INSECTES QUI POLINISENT CES PLANTES à FLEURS, GARANTISSENT LA REPRODUCTION DE NOMBREUSES espèces végétales,
ET PAS MOINS D'UN TIERS DE L'ALIMENTATION MONDIALE résulte JUSTEMENT DE CETTE POLINISATION,
SANS ABEILLE, FINI LES POMMES ! LES OIGNONS, LES CAROTTES, LES CITRONS, LES BROCOLIS OU ENCORE LES ARTICHAUTS !
LES RAYONS DES supermarchés D'AUJOURD'HUI SE VIDERAIENT PETIT à PETIT !
IL RESTERAIT SURTOUT DES céréales COMME DU blé, DU RIZ OU DU MAÏS !
LE RÔLE DE LA POLINISATION EST D'AILLEURS SI CRUCIALE,
QUE SA VALEUR monétaire EST estimée à 153 MILLIARDS D'EUROS PAR AN DANS LE MONDE !
UNE FORTUNE équivalente AU PIB DU PORTUGAL OU DE L'IRLANDE !
MAIS ALORS COMMENT EXPLIQUER UNE TELLE hécatombe ?
CHERCHEURS ET AGRICULTEURS, évoquent UNE COMBINAISON DE FACTEURS,
1er SUR LE BANC DES accusés : LES PESTICIDES; LES ENGRAIS,
ET EN PARTICULIER LES NEONICOTINOÏDES, LES INSECTICIDES LES PLUS utilisés AU MONDE !
ON EN RETROUVE DANS DES DIZAINES DE PRODUITS, TELS QUE LE CRUIZER, LE GAUCHO, OU LE PANCHO : TOUS fabriqués PAR DES géants DE L'AGROCHIMIE !
CES SUBSTANCES AGISSENT SUR LE système nerveux central DE L'INSECTE ! ILS SONT désorientés, PERDENT LA mémoire, ET NE RETROUVENT PLUS LE CHEMIN DE LEUR RUCHE !!!!
LES ABEILLES AINSI fragilisées, SONT D'AUTANT PLUS SENSIBLES AUX AUTRES MENACES QUI PLANENT SUR ELLES !
DEPUIS PEU, ELLES ONT AFFAIRE à UN NOUVEAU prédateur, LE FRELON ASIATIQUE, arrivé DE CHINE, CET espèce SE PROPAGE à TOUTE ALLURE ET dévore LES ABEILLES EN GRAND NOMBRE !
DE PLUS PETITE TAILLE MAIS TOUT AUSSI féroce, LE VAROA, UN ACARIEN PARASITE S'ATTAQUE AUX ABEILLES ADULTES ET AUX LARVES...
ILS PARTICIPENT D'AILLEURS à LA PROPAGATION DE NOMBREUSES MALADIES...
CITONS ENFIN LE NOSEMA, UN CHAMPIGNON MIICROSCOPIQUE QUI INFECTENT LE TUBE DIGESTIF DES ABEILLES.
MAIS malgré LEURS NOMBRES, LES prédateurs ACARIENS ET AUTRES PARASITES,
RESTENT MOINS BIEN NOCIFS QUE LES PESTICIDES !!!
ALORS POUR ESSAYER D'ENRAYER LE déclin DES BUTINEUSES,
LA COMMISSION européenne A INTERDIT L'UTILISATION DE 4 DANGEREUSES SUBSTANCES ENTRE FIN 2013 ET FIN 2015 !
MAIS CES décisions DES POUVOIRS PUBLICS SONT ENCORE BIEN TIMIDES,
CETTE INTERDICTION, PAR EXEMPLE, NE CONCERNE QUE L'EUROPE
ET LES NEONICOTINOÏDES SONT LARGEMENT PARTOUT utilisés DANS LE MONDE !
POURTANT, IL Y A URGENCES !!!!
CAR DANS CERTAINS CAS EXTRÊMES COMME EN CHINE PAR EXEMPLE
LE déclin DES ABEILLES EST SI IMPORTANT, QUE LES HOMMES SE SUBSTITUENT déjà AUX INSECTES EN POLINISANT LES VERGERS à LA MAIN ...!!!!
14 % des couples souffrent d’infertilité. Les causes sont multiples et peuvent concerner l’homme, la femme, ou les deux. Éclairages par le Dr. Françoise Pinguet, gynécologue.
Si un couple est toujours en attente d’enfant alors qu’il le souhaite depuis un an, il est bon de se demander si l’un ou l’autre ne présente pas cause médicale à cette attente. Quelles sont donc les anomalies qui peuvent diminuer leur fertilité ?
La cause est masculine pour 21% des couples, féminine pour 33% et, chez 39% des couples, les facteurs masculins et féminins sont associés. Pour 7 % des couples, aucune explication n’est trouvée.
Les causes chez l’homme
Elles sont très diverses.
Rarement, l’homme peut présenter des troubles de l’éjaculation, d’ordre physique (diabète grave, intervention sur la prostate), mais plutôt associés à des facteurs psychologiques.
Les spermatozoïdes présents dans le sperme peuvent être trop peu nombreux (oligospermie), trop peu mobiles (asthénospermie), ou il peut y avoir un excès de spermatozoïdes atypiques (tératospermie).
Les causes se situent soit au niveau de l’hypophyse, soit dans les testicules, soit sur les canaux conducteurs des spermatozoïdes.
Troubles hormonaux
Il peut s’agir d’un trouble de fonctionnement de l’hypophyse ou des testicules par insuffisance de sécrétion.
Atteintes des testicules
Les testicules peuvent être en cause en particulier si, pour des raisons inconnues, ils sont restés à l’intérieur de l’abdomen comme pendant la vie fœtale. Des maladies, des traitements ou certaines situations peuvent aussi avoir des conséquences sur la fabrication des spermatozoïdes : les oreillons, une chimiothérapie contre le cancer. Enfin, la présence de varices au niveau des testicules peut perturber la spermatogenèse.
Anomalies génétiques
Les spermatozoïdes peuvent comporter des anomalies génétiques, les rendant pas ou peu fécondants. Leur fabrication peut être même totalement arrêtée, c’est l’azoospermie, trouble exceptionnel.
Les canaux déférents endommagés
Les spermatozoïdes empruntent des canaux à la sortie des testicules pour acquérir leur mobilité et être acheminés vers l’extérieur. Ceux-ci peuvent être soit en partie absents, ceci depuis la naissance, soit « bouchés » suite à une infection locale.
Les facteurs environnementaux
Enfin, actuellement, la question de l’environnement est souvent évoquée. Le tissu testiculaire est très fragile et sensible aux agents physiques, comme la chaleur excessive (travail dans une atmosphère surchauffée, les slips et jeans trop serrés qui élèvent la température des testicules), et chimiques de l’environnement, ceci dès la vie fœtale. Il est évident que de nombreux produits peuvent altérer la fertilité masculine. C’est certain pour le tabac, l’alcool et les drogues. Pour les autres produits, il est nécessaire de poursuivre des études qui sont complexes du fait de la multiplicité des produits en cause.
Les causes chez la femme
Le Dr. Françoise Pinguet, gynécologue.
Les causes féminines se répartissent entre les anomalies des trompes (32 %), les troubles de l’ovulation (30 %), l’endométriose (20 %) et les fausses couches à répétition (2 à 5 %). Dans près de 10 % des cas, le bilan est normal et aucune cause n’est retrouvée.
L’influence de l’âge
Il existe un facteur bien particulier de baisse de la fertilité féminine, c’est l’âge. À partir de 30 ans, la fertilité féminine commence à diminuer et le taux de fausse couche augmente. Si le délai moyen pour concevoir entre 20 et 30 ans est de six mois, il augmente progressivement. La fertilité diminue fortement à partir de 37 ans.
Un trouble de l’ovulation
L’absence d’ovulation ou une ovulation de mauvaise qualité peut avoir diverses origines : ce peut être un trouble de la commande de l’ovulation par l’hypophyse et l’hypothalamus, un trouble du fonctionnement des ovaires ou, plus rarement, des glandes surrénales.
Une trompe bouchée ou endommagée
Quand une trompe est infectée par une maladie, en particulier une infection sexuellement transmissible, celle-ci se ferme. Si la maladie est bilatérale, la fécondation devient impossible car les spermatozoïdes ne peuvent plus aller rencontrer l’ovule qui attend, à l’extrémité de la trompe, juste après l’ovulation. C’est aussi un facteur favorisant la grossesse extra-utérine.
Une maladie de l’endomètre qui migre en dehors de l’utérus
L’endométriose est une maladie très particulière. Son mécanisme est encore mal connu. Dans le sang des règles, il y a des cellules de la muqueuse utérine. Or, il arrive que ces cellules migrent en dehors de l’utérus, vers les trompes, les ovaires, la cavité abdominale. Là, elles se greffent et s’organisent en microkystes. Comme ce sont des cellules hormono-dépendantes, elles suivent le cycle ovarien provoquant un petit saignement à l’intérieur du micro-kyste. Ceci peut entraîner des douleurs et des lésions aux alentours de l’utérus, de type adhérences. La rencontre entre l’ovule et un spermatozoïde devient difficile.
Une anomalie utérine
Les causes utérines concernent soit le col de l’utérus, soit la cavité utérine elle-même.
Après une opération du col de l’utérus, la fertilité peut diminuer. Le plus souvent, il s’agit d’anomalies de la sécrétion du col appelée « glaire » ou « mucus cervical ». Elle est nécessaire pour l’accueil des spermatozoïdes au cours de l’union conjugale. Son rôle est essentiel pour la pénétration, le stockage et la fécondité ultérieure des spermatozoïdes.
Des malformations de l’utérus peuvent être mises en cause. Les fausses couches à répétition peuvent être liées à des malformations de l’utérus ou à des causes immunitaires.
La part de l’environnement
Le tabac a un effet nocif reconnu et important. Chez les femmes qui fument dix cigarettes par jour, voir moins (cf. La Lettre du gynécologue, n° 340, mars 2009), il faut environ deux fois plus de temps pour concevoir. Le taux de fausses couches est plus important et le tabac a des effets nocifs sur l’embryon.
Par ailleurs, obésité et maigreur sont des facteurs d’hypofertilité. L’exposition à un certain nombre de produits chimiques est évoquée mais, là aussi, des enquêtes sont nécessaires.
« Infertilité sans cause »
Dans près de 7 % des cas, le bilan médical ne retrouve aucune explication. C’est ce qui est nommé infertilité fonctionnelle. Tout le monde connaît ces couples chez qui survient une grossesse après une adoption, après avoir envoyé promener les médecins, ou simplement après avoir envisagé non sans douleur qu’ils n’auront pas d’enfant, se tournant alors vers d’autres projets !
Poser un diagnostic demande un certain temps
Il est nécessaire de procéder à des examens d’exploration, choisis en fonction de l’histoire de chacun, des antécédents médicaux et chirurgicaux. Ce temps peut être pénible pour le couple qui souvent souhaite savoir ce qu’il en est rapidement afin d’envisager le traitement adéquat. La période des traitements va aussi prendre un certain temps avec des périodes d’espoir et de déception.
Pour autant, cette période va permettre au couple de faire le chemin nécessaire pour accepter la réalité : leur projet d’enfant ne se déroule pas comme ils l’avaient prévu. L’enfant mettra plus de temps à venir avec la crainte de ne pas le voir arriver.
Accepter la réalité est un pas essentiel à faire, ne serait-ce que pour permettre au niveau d’angoisse au quotidien, de l’un ou l’autre ou des deux ne devienne pas un obstacle à une conception. Le stress émotionnel ne favorise pas les mécanismes complexes de la fertilité. Les facteurs psychologiques et émotionnels sont toujours présents dans une telle situation.
Spermatozoïde en danger, fertilité de l’homme en danger
Une vaste étude menée entre 1989 et 2006 par l’Institut national de veille sanitaire) a montré une baisse de la qualité du sperme des Français. Une baisse due à des facteurs environnementaux ou nutritionnels.
S’il est un sujet rarement traité en prospective, c’est celui de la fertilité masculine. Et dans ce scénario dynamique, allons jusqu’au bout de la crainte amplifiée par l'étude mentionnée… La fertilité masculine est menacée. Pour le professeur danois Niels Skakkebaek (Le Monde, 20 novembre 2008) : « Les problèmes de l'appareil reproducteur masculin sont aujourd'hui potentiellement aussi graves que le réchauffement climatique ». En France, selon une étude de l’Inserm (21 février 2012 dans le Bulletin hebdomadaire) l’infertilité des couples concerne un couple sur dix. 15 à 25% des couples mettent au moins un an pour avoir un enfant après l’arrêt de la contraception. Chez les femmes, l’âge, le surpoids ou le tabagisme sont des facteurs de risque d’infertilité.
Restons-en à l’homme. En France, la qualité du sperme des donneurs baisse dans certaines régions comme Paris. L’OMS (Organisation mondiale de la santé) a fixé de nouvelles normes d’échantillons fertiles tolérant moins de spermatozoïdes typiques (normaux), à savoir 15% contre 60% dans le ‘passé’, de quelques dizaines d’années seulement. Il y a donc des faits objectifs mais toutes les études demeurent prudentes.
En mai 2012, une étude associant trois universités écossaises et l’INRA soulignent que non seulement les individus, mais également les animaux sont constamment exposés à tout un ensemble de produits chimiques, incluant des produits cosmétiques, des détergents et des polluants. L’étude ‘suggère’ que l’augmentation des demandes de fécondation in vitro, qui résultent particulièrement d’une faible numération des spermatozoïdes, est due à l’exposition aux produits chimiques présents dans notre environnement. Clairement, la fertilité masculine est menacée. En septembre aux entretiens de Bichat une publication confirme. « Les organes de la reproduction sont affectés in utero par différents polluants (insecticides, dioxines, PCB, bisphénol A ou pesticides) qui se comportent comme des perturbateurs endocriniens, aux effets transgénérationnels. Des études toujours plus nombreuses le confirment. À la clé, des malformations urogénitales comme le micropénis, l’hypospadias, l’ectopie testiculaire, etc. (d’après Le Quotidien du Médecin, 20 juin 2012).
Et puis les moins de 40 ans sont largement concernés par le téléphone portable près des testicules (en général dans la poche) qui émet des ondes nuisibles, ou l’ordinateur posé sur les testicules qui les chauffe plus que de raison, ou encore le fait de fumer du cannabis qui augmente les risques de cancer du testicule et a une incidence sur la prostate, etc.
Allons donc jusqu’au bout de cette crainte que l’on ne veut pas exprimer : d’ici ‘quelques’ dizaines d’années, quatre ?, trois ? deux ? une ?, l’homme ne sera plus fertile. Il ne se reproduira plus. Et les causes sont connues. Imaginons que rien ou trop peu ou trop tard ne soit décidé. Exemple : la France a deux ans de retard (2010) sur le Canada (2008) pour interdire le biberon contenant du bisphénol A (application 2014).
L’humour voudrait que l’on investisse rapidement dans des banques … de sperme.
Ce qu’il convient de jauger à travers ce scénario ce sont les conséquences psychologiques puis sociétales de l’évolution possible des hommes. Car la perte non de l’organe reproducteur de l’homme mais de son pouvoir individuel de reproduction et de sa continuité génétique auront sans aucun doute des répercussions considérables sur leur psychisme et sur la perception qu’ils auront du rôle de la femme. Je laisse ici les psychologues et psychiatres, les sociologues et ethnologues, prendre toute la place qui est la leur pour mesurer l’impact d’un tel constat.
Quand bien même l’affirmation de la fin de la fertilité de l’homme est inconfortable, il faut imaginer que de larges territoires comme l’Europe, les États-Unis, la Chine, verront monter comme une épidémie les troubles de la fertilité masculine. Ceci peut aussi suggérer comme situation intermédiaire des migrations vers des zones peu cultivées à ce jour et utilisant peu de pesticides comme … la Sibérie.
Dr. Sayed Ammar Nakshawani - Jihad I Ramadan 1438-2017